Espèce de référence – publiée le 31 juillet 2018
Publication complète – famille des Accipitridae (buses, aigles, éperviers, etc.)
En anglais : Tawny Eagle in English
Cet aigle est un des plus répandus du genre, puisqu’il se rencontre dans une majeure partie de l’Afrique ainsi qu’en Inde et ses pays voisins (sauf la Chine). Plus localement, il existe dans quelques pays de la péninsule Arabique et en Iran. C’est un grand aigle des vastes plaines boisées, y compris arides (mais non désertiques), où il chasse surtout des proies terrestres, surtout des vertébrés. On l’a vu voler les proies d’autres oiseaux, comme les cigognes et les bucorves. Il lui arrive de consommer des insectes et, assez régulièrement, de profiter de charognes en compagnie des vautours.
Le nid est massif : c’est une plateforme dépassant souvent le mètre de large, d’environ 30 cm de profondeur ou plus, surtout quand il est réutilisé d’année en année. Il est placé en haut d’un arbre, normalement épineux (souvent un acacia), à plus de 5 mètres de haut, parfois jusqu’à 30 mètres. La construction comme l’incubation (environ 5 semaines) des 2 œufs est principalement le travail de la femelle. Les deux parents nourrissent les jeunes (6 à 8 semaines), puis le jeune lorsque l’un des deux a été tué par “caïnisme” (voir explication sur la page de la Buse augur). Le jeune volant est encore dépendant des parents pour la nourriture durant environ 2 mois.
Anciennement commun, il a beaucoup diminué bien qu’il ne soit pas sensible aux pesticides. En effet, son habitude d’accompagner les vautours aux carcasses a provoqué de grosses mortalités pour les mêmes raisons qui ont poussé la plupart des vautours dans une situation critique. Nous expliquons les raisons à la page du Vautour à tête blanche.
Taxonomie et sous-espèces
Son espèce-sœur est l’Aigle des steppes qui a été considérée comme sous-espèce dans le passé, mais il est également proche de l’Aigle impérial et de l’Aigle ibérique. Trois sous-espèces sont décrites et deux sont bien délimitées, celle d’Asie a même été proposée en espèce distincte de celles d’Afrique (qui sont presque identiques entre elles). Toutefois, hormis des différences détectables que sur des moyennes comme celles de la longueur et de l’envergure ou le plumage plus ou moins clair ou plus ou moins fauve, il n’y a pas de différence significative visible sur le terrain. Les analyses génétiques confirment le groupement en une seule espèce (bien distincte de l’Aigle des steppes).









[Espèce Nº212 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2018 – 2019
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Pas facile d’identifier ces différents plumages
LikeLiked by 1 person
Magnifiques photos!
LikeLiked by 1 person