Espèce commune – Page de référence (partielle) – Disponible pour sponsoring
Famille Scolopacidae (chevaliers, bécassines…) – Western Sandpiper in English
Première publication : 06 février 2022 – Dernière mise à jour : 06 février 2022

Ce petit bécasseau est assez localisé en période de reproduction. Il ne niche en effet qu’en Alaska et, très localement, dans l’extrême est de la Sibérie. Il est très commun et se répand dans de vastes zones en période internuptiale. On l’observe dans quasiment toutes les régions côtières depuis les États-Unis jusqu’à l’extrême-nord du Brésil et au Pérou.

Ses milieux préférés pour se reproduire sont ceux dominés par les bouleaux nains, les saules nains, la Camarine noire ou divers autres arbustes, les graminées à touffes et les bryophytes. La proximité de zones surélevées pour la nidification et de zones humides pour l’alimentation sont des conditions préalables. En migration et hivernage, on l’observe avec d’autres bécasseaux sur les vasières, les plages, etc.
Son comportement est des plus classiques parmi les Calidris. Il mange des invertébrés et parfois quelques graines. Le mâle gratte jusqu’à six petites dépressions et la femelle choisit laquelle deviendra le nid. Elle y pond deux à quatre œufs que les deux parents couvent durant trois semaines. Les petits sont nidifuges et quittent, ensemble, le nid quelques heures après l’éclosion du dernier œuf. Ils suivent les parents qui les protègent et leur montrent où se nourrir ; dès douze heures, ils sont capables de se nourrir par eux-mêmes.
Taxonomie
Cette espèce est monotypique et habituellement considérée comme sœur avec le Bécasseau semipalmé. Une étude a suggéré une relation entre ce dernier et le Bécasseau minute (de l’Ancien Monde) mais cela paraît improbable. En plus de la similitude de forme et de plumages, le Bécasseau semipalmé et le Bécasseau d’Alaska partagent un caractère inhabituel chez les Calidris : les pieds munis de “semi-palmes”.

L’oiseau de droite, tout gris, est un adulte internuptial. Dans ce plumage, la distinction avec le Bécasseau semipalmé est difficile et le meilleur critère est le bec un peu plus long. À gauche, on voit du roux dans les scapulaires qui identifie très facilement un juvénile du Bécasseau d’Alaska.

Cette photo des deux mêmes individus que sur la photo précédente permet de rappeler que le bec des limicoles est non seulement sensible, mais a la possibilité d’être plié par l’oiseau. Pour capturer leurs proies, les Scolopacidae repèrent souvent les invertébrés au toucher, dans la vase. Ils ouvrent alors le bout du bec en tordant la mandibule supérieure pour le refermer sur la proie.

Cette image permet de voir la peau qui relie la base des doigts, ce qu’on appelle la “semi-palme”.

Voyez un Bécasseau d’Alaska, limicole de petite taille mais paraissant assez grand à côté du Bécasseau minuscule (à droite) qui est un des plus petits Scolopacidae du monde !

Images d’un adulte nuptial et photo comparative avec le Bécasseau semipalmé ; sponsoring
[Espèce Nº1498 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2022
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Beau , le Becasseau !
Le pattern , tons de brun des ailes sont très jolis à voir,..
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En effet, merci Najat !
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Bécasseau à la jolie mandibule supérieure pour capturer ses proies et aux pattes semi – palmées.
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Merci beaucoup Danièle !
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Il est très beau !
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