Espèce simple – publiée le 26 avril 2018 (*)
Publication partielle – famille des Accipitridae (buses, aigles, éperviers, etc.)
En anglais : Roadside Hawk in English
Ce petit rapace, unique en son genre, est répandu dans le Néotropical, depuis le Mexique jusqu’en Argentine. il est présent dès qu’il y a des arbres (il évite donc les déserts et les plaines totalement ouvertes) mais ne pénètre pas la forêt primaire fermée. Il augmente globalement car il profite de la déforestation, mais peut se voir affecté par les pratiques agricoles, en particulier l’utilisation des pesticides.
Le nid est assez gros par rapport à la taille réduite de l’oiseau et placé haut dans un arbre (souvent près de la cime). Il est construit avec des petites branches et garni de feuilles vertes. La reproduction est plutôt lente pour un rapace aussi petit : l’incubation (par la femelle, nourrie par le mâle) dure 5 semaines, et les jeunes ne s’envolent qu’à environ 38 jours.
Cette buse chasse comme beaucoup de Buteo : posée sur un perchoir (y compris le long de la route, d’où son nom anglais), elle plonge vers le sol lorsque la proie est repérée. Elle y capture surtout des insectes (jusqu’à 80% des proies), et divers petits vertébrés, mammifères, oiseaux, reptiles et batraciens.
Taxonomie et sous-espèces
Seule dans le genre Rupornis, elle est relativement éloignée de toutes les Buteo (elle pourrait être basale de ce genre).
Il y a une douzaine de sous-espèces qui varient assez nettement en couleur du plumage (voir dans les illustrations), et les populations les plus méridionales sont de taille légèrement supérieure.

Il s’agit d’une petite buse compacte avec la queue étroite et la tête assez massive.

Cet oiseau lâche une fiente avant l’envol, un comportement classique chez les rapaces. Les variations entre sous-espèces portent sur la couleur, mais celle-ci diffère également entre les classes d’âge. La nominale ici illustrée est supposée moins grise que la sous-espèce mexicaine de la photo au-dessus. Mais voilà, l’oiseau brésilien est adulte et l’oiseau mexicain ne l’est pas encore…

En vol, un critère permet l’identification facile de la majorité des individus : le panneau roux sur la base des rémiges primaires (vu de dessus).

Chez les oiseaux plus jeunes, le panneau des primaires est plus terne, mais il reste présent et utile à l’identification.
Ayant des photos en grand format de cette espèce, j’en ai publiée une sur Flickr. Cliquez sur la photo pour la voir en très grand !
[Espèce Nº116 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2018 – 2019
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

(*) La page a d’abord été publiée de façon partielle par manque de diversité de photos, puis complétée au 2 décembre 2020.
elles sont superbes tes photos, je ne l’avais pas vu aussi bien avec toi au Mexique !
LikeLiked by 1 person
Très jolies et je suis bien d’accord avec Pierre Loria, les photos sont magnifiques
LikeLiked by 1 person