Espèce simple – publiée le 14 février 2018
Publication complète – famille des Estrildidae (astrilds, capucins…)
En anglais : Scaly-breasted Munia in English
Si l’humain continue d’uniformiser le paysage partout dans le monde, environ 85% ou 90% des oiseaux vont diminuer drastiquement ou disparaître et 10-15% des espèces vont s’adapter et se répandre dans le monde entier. Le Capucin damier est candidat pour cette seconde catégorie. Là où il est introduit ou s’échappe des cages, il s’installe et survit assez bien. Dans son aire de répartition, il est souvent commun et tend à augmenter, s’adaptant aux cultures humaines telles que les champs de cannes à sucre et les rizières. Dans le cadre du projet holistique, il a été découvert nicheur sur l’île de Leyte, aux Philippines. Probablement une extension d’aire de répartition qui s’étend sinon du Pakistan à l’Indonésie, Taïwan et Mindanao (Philippines).
La nidification est semblable à celle décrite à la page du Capucin bec-de-plomb, mais lorsqu’il construit un nid, celui-ci est moins structuré et paraît donc plus négligé. Comme ce dernier, le Capucin damier est un granivore assez strict.
Taxonomie et sous-espèces

Cette espèce est bien distincte des autres, sans espèce-sœur. Il y a bien des capucins au plumage assez semblable, mais ils cohabitent sans interaction particulière.
Il y a une dizaine de sous-espèces voire plus, et les variations concernent la taille, la couleur des parties supérieures, la zone foncée sur la face et le menton, et surtout le dessin des parties inférieures. Les variations sont souvent assez faibles d’une sous-espèce à l’autre, sauf la nominale (Inde, Pakistan, Népal) qui est la seule avec un pattern noir et blanc sur les parties inférieures.




[Espèce Nº45 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2018 – 2019
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Joli capucin
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