Espèce commune – Page simple – Disponible pour sponsoring
Famille des Scolopacidae (chevaliers, bécassines, courlis,…) – Green Sandpiper in English
Première publication : 13 juillet 2019 – Dernière mise à jour : 26 septembre 2022
Ce chevalier relativement petit et rondelet est un nicheur commun en Eurasie qui hiverne en Europe occidentale, en Afrique et en Asie méridionale jusqu’aux Philippines, à Bornéo et au sud du Japon. C’est une espèce assez discrète, probablement sous-observée.

Il rappelle largement le Chevalier sylvain (nourriture, plumage, comportement) et cohabite avec lui ; la durée de nidification est donc également semblable à celle du Chevalier guignette. Sa particularité, au niveau de la reproduction, est de réutiliser des anciens nids d’autres oiseaux (comme des merles et grives) qui sont construits dans un arbre.
Son aire de répartition est aussi semblable au Chevalier sylvain mais il est très légèrement plus méridional lors de la nidification, ce qui correspond à la différence d’habitat. En effet, le Chevalier cul-blanc vit surtout dans les régions boisées, notamment dans la taïga, et évite les milieux totalement ouvert (comme la toundra) où peut vivre le Chevalier sylvain.
Sa migration est, en moyenne, un peu plus courte : il est rare en Afrique australe et n’atteint pas (ou pas régulièrement) l’Océanie. Elle est toutefois plus longue que celle du Chevalier gambette. Il est assez solitaire, se nourrit volontiers dans des marais envahis ainsi que des forêts marécageuses en migration et en hivernage. Il évite les plages et côtes rocheuses.
Taxonomie
Espèce monotypique sœur avec le Chevalier solitaire (des Amériques).

En plumage nuptial, la poitrine et la tête sont nettement striée. Cela
reste un limicole discret et mimétique avec son milieu naturel.

En plumage internuptial, la poitrine n’est pas (ou très peu) striée
et la tête est grise très uniforme avec le sourcil clair devant l’oeil
qui renforce les lores brun foncé comme principal contraste.

En vol, les ailes sont sombres dessous comme dessus, ce qui est
un critère d’identification majeur. Cela fait aussi ressortir le blanc des
sus-caudales et du dessus de la queue, à l’origine du nom “cul-blanc”.
Pour en savoir plus :
- Écoutez les vocalisations sur Xeno-Canto
- Page du Chevalier culblanc sur e-Bird
- Page Avibase avec traduction dans la plupart des langues
Noms conseillés par l’Encyclopédie Holistique dans 6 langues choisies :
- Espagnol : (*)
- Portugais : Maçarico-bique-bique
- Allemand : Waldwasserläufer
- Néerlandais : Witgat
- Italien : Piro piro culbianco
- Russe : Черныш

[Espèce Nº559 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2019 – 2022
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

entre internuptial et nuptial, quelle différence …..
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Souvent observé
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Un très beau chevalier
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