Espèce de référence – publiée le 24 septembre 2020
Publication complète – famille des Accipitridae (buses, aigles, éperviers, etc.)
En anglais : Eurasian Sparrowhawk in English

Cet Accipitridae est le plus petit représentant de la famille en Europe. Malgré son nom, sa répartition couvre trois continents. Il se reproduit depuis le Maroc, Madère et la Scandinavie jusqu’en Sibérie orientale et au Japon via le Pakistan. La population du nord et du centre de l’Eurasie est migratrice et les hivernants sont observés depuis le Nigéria jusque dans l’est de la Chine via le nord de la Tanzanie et le sud de l’Inde.
Originellement un habitant des bois et forêts, ce rapace s’est adapté aux parcs et jardins où il profite de l’abondance des passereaux attirés par les mangeoires. En effet, il chasse à une vitesse spectaculaire les petits oiseaux comme le Pinson des arbres (le passereau le plus abondant d’Europe) et les autres fringilles, les moineaux, les pipits, les mésanges, etc., ainsi que des espèces un peu plus grandes (merles, grives, étourneaux). Il peut occasionnellement s’attaquer à des proies bien plus imposantes, aussi grande que lui. Ainsi, les femelles (nettement plus massives que leurs compagnons – autour de 300 grammes contre 150 pour le mâle) chassent parfois des pigeons, des tourterelles et, plus exceptionnellement, des perdrix et des lagopèdes. Si nécessaire, il est capable de capturer des petits mammifères, des reptiles et des insectes.
Le nid (une nouvelle construction chaque année) est installé dans un arbre. Il est principalement constitué d’une plateforme de branches sans verdure ou très peu. La femelle couve près de cinq semaines les œufs (jusqu’à sept) alors que le mâle la nourrit. Elle nourrit les jeunes avec les proies apportées par le mâle durant deux semaines ; ensuite, elle chasse et nourrit les jeunes de concert avec son partenaire. Les petites femelles s’envolent à un mois alors que leurs frères quittent déjà le nid quatre jour plus tôt.
Taxonomie et sous-espèces
L’Épervier d’Europe est considéré comme “sœur” avec l’Épervier menu d’Afrique orientale et australe ; il est aussi apparenté à l’Épervier brun d’Amérique du Nord.
On le divise généralement en six sous-espèces très peu marquées. Il s’agit en fait d’un cline : les oiseaux occidentaux sont plutôt sombres et colorés, les orientaux sont plus pâles et moins saturés (et légèrement plus grands).




[Espèce Nº998 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 22020
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Epervier que j’ai observé à plusieurs reprises. Les proies sont différentes pour le mâle et la femelle. On ne se marche pas sur les pieds. Chacun ses proies.
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Exact ! Il y en a pas mal de “notre” province du Hainaut, en Belgique !
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C’est vraiment beau ! La différence est dure å faire avec la buse.
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Ça ne ressemble pas du tout à une buse. Déjà, les barres horizontales sur la poitrine que la buse n’a jamais sont fiables à 100%.
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oui quand quand on les voit en photo mais de loin et souvent très loin, c’est difficile. On ne voit pas s’il y a des barres horizontales… Je dois manquer d’entraînement ! Reconnaitre les oiseaux de près oui et les reconnaitre de loin est un challenge !
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