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Famille des Sturnidae (étourneaux, choucadors, etc.) – Wattled Starling in English
Première publication : 08 janvier 2022 – Dernière mise à jour : 08 janvier 2022

Cet étourneau unique en son genre se rencontre en Afrique orientale et australe, où il peut être abondant. Les dynamiques de populations restent obscures et s’il peut apparaître en masse dans certaines régions où il est même persécuté car considéré comme “nuisible” (notamment pour les vignes), les nidifications sont rares dans certains pays où il est supposément répandu. Par exemple, il n’y a plus eu depuis longtemps (ou il n’y a jamais eu) de preuve de nidification en Ouganda, en Angola, en Zambie, au Malawi ni au Mozambique.

Les mouvements sont également peu étudiés. Il y a des observations de non-nicheurs en Afrique centrale, mais personne ne sait d’où viennent ces oiseaux.
Il préfère les savanes à végétation rase et légèrement boisées, un milieu fréquenté par la grande faune à laquelle il est souvent associé. On constate une adaptation aux plaines agricoles extensives et aux prairies artificielles ; il est probablement sensible aux pesticides mais la population est considérée comme stable. L’impression subjective des observateurs de terrain est que l’espèce diminue considérablement, au moins dans certains pays.
Il a une nourriture assez omnivore, comme beaucoup d’étourneaux, avec une préférence pour les insectes, nourriture principale ou exclusive des oisillons. Il chasse souvent les parasites des grands animaux, à la manière de piquebœufs. Les adultes consomment aussi du nectar, des fruits et des baies.
Le nid en forme de boule à entrée latérale est fabriqué avec des brindilles et des branches épineuses. L’intérieur est tapissé d’herbe ou de plumes. De nombreux nids peuvent être construits sur un même arbre ou un buisson et ainsi former une colonie compacte.
Le déroulement de la reproduction est classique des Sturnidae. Les deux parents couvent (11 jours) quelques œufs et nourrissent les jeunes au nid jusqu’à leur envol à environ deux semaines. Il arrive que les jeunes sautent hors du nid (et tombent au sol) avant d’être capables de voler.
Taxonomie
Cet unique Creatophora est monotypique. Ce genre est considéré comme proche des Sturnus, genre qui inclut l’Étourneau sansonnet.

Les observations concernent presque toujours des groupes mais, la plupart du temps, les mâles nuptiaux sont très minoritaires. On voit au moins quatre mâles nuptiaux sur cette photo, c’est donc relativement élevé.

Le mâle nuptial (en bas) perd les plumes de la tête et laisse apparaître une zone de peau nue de couleur jaune, une autre noire avec une caroncule sous le menton.

Hormis le mâle nuptial, les autres plumages sont souvent “sales”, négligés et variables. Il est alors difficile de déterminer l’âge et le sexe. Les traces blanches sur le bord d’attaque des ailes paraissent néanmoins être l’apanage des mâles.

Images à courte distance du mâle nuptial ; sponsoring
[Espèce Nº1469 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2022
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Caroncule pour cause de l’appendice noir apparaissant sous le bec , nous explique la fiche..
Interpellant aussi le jaune étiré autour de l’œil,..intéressant, l’Etourneau !
Détails d’intérêt sur la population, les aires géographiques d’habitat , la nidification..merci les préparateur(e)s des fiches !!
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Merci Najat, on le fait avec plaisir, surtout lorsqu’on lit des commentaires encourageants comme les tiens.
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Plumage nuptial original pour cet Etourneau caronculé.
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Belles photos et fiche comme d’habitude, toujours intéressante
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