Gobemoustique canari – Culicicapa helianthea

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Espèce vedette – publiée le 23 juin 2020
Page complète publiée avec BANGKONG KAHOY
Famille des Stenostiridae (elminies, mignard)
En anglais : Citrine Canary-flycatcher in English

Ce joli petit oiseau jaune de moins de dix grammes est répandu dans les forêts des Philippines et localement en Indonésie (principalement Sulawesi et quelques îles satellites). Il préfère la moyenne montagne mais peut parfois survivre en plaine et en haute montagne. Il est assez commun mais plutôt discret et souffre évidemment de la déforestation qui est intense dans la partie la plus basse (autour de 500 mètres) de sa fourchette d’altitude idéale.

C’est un oiseau mal connu. On voit bien qu’il capture des insectes à la manière des gobemouches et de son espèce-sœur , le Gobemoustique à tête grise, mais aucune étude spécifique n’a abordé son régime ni sa reproduction sur laquelle nous ne savons absolument rien. Comme pour les oiseaux endémiques répandus (tels que le Pic des Philippines – nous discutons du problème sur sa page), cet oiseau forestier non endémique mais limité à deux archipels est sous-étudié et personne ne suit la population pour s’assurer de sa survie. Nous le classons donc en vedette pour attirer l’attention sur cette situation et aussi, bien sur, car il est vraiment joli !


BANGKONG KAHOY : EST NOTRE “SPOT” POUR L’OBSERVER

Malgré des visites de plusieurs sites forestiers sur huit îles philippines, nous n’avons pas souvent vu le Gobemoustique canari et, surtout, nous n’avions pas de belles photos avant d’arriver à Bangkong Kahoy. Nous l’avons vu de temps en temps dans les sous-bois sombres et à une certaine distance mais sans possibilité d’approcher : le terrain est souvent escarpé dans les montagnes du pays qui accueillent encore des forêts en bon état. C’est d’ailleurs cette inaccessibilité qui a permis la protection de ces milieux jusqu’ici.

L’équipe de Bangkong Kahoy nous avait dit que le gobemoustique était présent, et donc il y avait un espoir de le photographier enfin. En restant dix jours sur place, nous l’avons vu deux fois, toujours dans le sombre et même sous la pluie ! Toutefois, coup de chance sans doute, il était assez près et, malgré les conditions difficiles, les photos sont acceptables. Nul doute qu’en restant plus longtemps sur place, ce que nous sommes impatients de faire, nous aurons des images plus… éclairées par le soleil, soyons optimistes ! C’est un oiseau très territorial et il y a fort à parier que nous retrouverons le couple dans le même petit coin de forêt où nous avons pris toutes les photos de cette page.

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En plus d’images supplémentaires, peut-être découvrirons-nous des détails inconnus de sa reproduction comme nous l’avons fait pour le Rhipidure à calotte brune en Indonésie, qui sait ?

Valéry Schollaert et Marinella Mejia

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Taxonomie et sous-espèces

Cette espèce est la seule du genre au côté du Gobemoustique à tête grise avec lequel il est allopatrique. On le divise en cinq sous-espèces dont les différences portent surtout sur les tons de couleur, notamment les parties supérieures plus olivâtres, plus teintées de vert ou plus jaune-vif. Les oiseaux illustrés ici sont de la sous-espèce C. h. zimmeri, plutôt brunes dessus et sans ton vert.

[Espèce Nº905 du projet d’encyclopédie holistique]

VOICI LES AUTRES PAGES SUR LES OISEAUX DE L’ÉCOLODGE BANGKONG KAHOY

EcotourismBK00fr

Cliquez ici pour voir les paysages et notre description de l’écolodge Bangkong Kahoy

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Photos et textes © Valéry Schollaert 2020

Liste des autres espèces illustrées : taxonomiquejour par jour

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One thought on “Gobemoustique canari – Culicicapa helianthea

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