Espèce simple – publiée le 2 mai 2021
Publication complète – Famille des Scolopacidae (chevaliers, bécassines, courlis…)
En anglais : Greater Yellowlegs in English

Ce grand limicole se reproduit largement depuis le sud de l’Alaska jusque sur la côte Atlantique canadienne et Terre-Neuve. Il hiverne sur presque la totalité du continent américain depuis le sud des États-Unis jusqu’en Terre de Feu (Chili / Argentine). Il niche autour des plans d’eau, des marais et des larges tourbières, surtout lorsque quelques grands arbres sur lesquels il peut chanter sont présents. Il évite la forêt. En hiver, il utilise les vasières comme les autres chevaliers.

Il cohabite toute l’année avec le Chevalier à pattes jaunes qui lui ressemble en plumage et en couleur des pattes mais ce dernier niche dans des milieux plus fermés, y compris en forêt. Selon sa taille, son milieu, son comportement et même sa morphologie et sa voix, il est l’équivalent américain du Chevalier aboyeur de l’Ancien monde.
Comparé à ce dernier, notre référence, le Grand Chevalier (parfois appelé Chevalier criard en Europe) ne montre qu’une différence comportementale significative : il se reproduit en couple monogame et les deux parents travaillent à la reproduction. La répartition des tâches entre le mâle et le femelle reste inconnue ; il faut dire que distinguer les deux sexes sur le terrain est impossible.
Taxonomie
Certaines études génétiques confirment ce que le phénotype et la voix semblent indiquer : une grande proximité avec le Chevalier aboyeur. Au moins une étude estime toutefois qu’il est plus proche du Chevalier arlequin. Sa position exacte est donc encore à déterminer, mais le Chevalier arlequin diffère en forme, en voix, et très significativement en plumage donc cette option paraît improbable.
C’est une espèce monotypique bien délimitée et sans hybridation connue avec une quelconque autre espèce.

Son nom indique qu’il est grand, notamment en comparaison du Chevalier solitaire ou du Chevalier à pattes jaunes, mais les chevaliers restent petits à côté de ces deux autres échassiers : l’Échasse d’Amérique et l’Ibis à face blanche.

Comparé à l’oiseau hivernal sur la photo plus haut, on voit que cet individu montre des barres sur les flancs et des petites taches sur la poitrine : il mue vers le plumage nuptial.

Celui-ci est plus avancé dans sa mue que le précédent : les barres des flancs sont plus longues et les taches sur la poitrine plus nettes et plus nombreuses. À contre jour, quand la couleur des pattes est plus difficile à juger, notez la grande ressemblance avec le Chevalier aboyeur.
[Espèce Nº1218 du projet d’encyclopédie holistique]

Photos et textes © Valéry Schollaert 2021
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Très joli Chevalier. J’aime particulièrement la photo avec l’Ibis falcinelle et l’Echasse d’Amérique, qui nous permet de comparer les tailles.
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J’aime aussi les photos d’espèces multiples, mais je les trouve difficile à realiser.
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J’aime ce Grand Chevalier , je le trouve élégant, de plus j’ai eu la chance de faire sa rencontre
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Il est élégant, merci pour le commentaire, Françoise !
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Quelles belles photos pour ce beaux et élégant chevalier
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Grand limicole au long bec noir et aux grandes pattes jaunes. Dessous blanc en hivers et plus strié en plumage nuptial
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