Espèce commune – Page simple (partielle) – Disponible pour sponsoring
Famille des Ardeidae (hérons, aigrettes, blongios…) – Great Blue Heron in English
Première publication : 29 septembre 2021 – Dernière mise à jour : 29 septembre 2021

Ce héron, de grande taille comme son nom français l’indique, est commun et répandu aux États-Unis d’Amérique, dans le sud du Canada et à Cuba. Il niche aussi localement dans le nord du Mexique (surtout en Basse-Californie), sur Hispaniola et, plus étonnant, aux Galapagos. Des cas de nidifications ont été signalés au Venezuela.

La population nordique est partiellement migratrice et se rencontre, l’hiver, depuis les État-Unis jusqu’au Venezuela via les Antilles. Il vit dans la plupart de milieux humides, y compris côtiers.
Le mode de vie est très proche de celui du Héron cendré, allopatrique, d’Eurasie et d’Afrique ; il rappelle aussi largement la Grande Aigrette avec laquelle il cohabite.
Il pêche des poissons mais peut chasser divers vertébrés, en milieux humides comme en milieux secs, et des invertébrés, tout comme le Héron cendré. Toujours à l’instar ce dernier, il niche en colonies, souvent petites, généralement dans les arbres mais occasionnellement au sol (lorsqu’il n’y a ni arbre ni prédateur).
Malgré sa taille supérieure (mais inférieure à celle du Héron goliath qui est le plus grand héron du monde), la durée d’incubation et l’âge de l’envol sont similaires à ceux du Héron cendré.
Taxonomie et sous-espèces
Cette espèce remplace le Héron cendré de l’Ancien Monde et le Héron cocoi d’Amérique du Sud. Les trois forment, ensemble, une super-espèce.
De façon générale, avec des exceptions, les oiseaux occidentaux sont plus grands et plus sombres et les orientaux plus petits et plus pâles, surtout vers le sud-est où certains oiseaux sont carrément blancs (comme une aigrette).
Pour catégoriser ce cline, jusqu’à 10 sous-espèces ont été décrites. Aujourd’hui, il en reste quatre en Amérique du Nord (et une cinquième aux Galapagos). Les oiseaux blancs appartiennent à la sous-espèce la plus orientale et nommée… A. h. occidentalis. Certains veulent la séparer en espèce distincte, alors que d’autres y voient une simple “forme” qui ne vaut même pas un taxon. Il faudra plus d’études pour avoir une classification plus solide qui fera l’unanimité.

La petite zone rousse à beige à “l’épaule” distingue les individus gris des deux espèces-sœurs. Ce caractère est évidemment absent chez les oiseaux blancs.

En vol, hormis la fameuse tache rousse, il rappelle beaucoup le Héron cendré.

La péninsule du Yucatán est dans la répartition des oiseaux blancs (A. h. occidentalis). On y trouve aussi des oiseaux gris, souvent plus pâles qu’ailleurs. On ne peut pas classer formellement ces individus mais il peut s’agir de A. h. wardi.

Le pattern de la tête correspond à celui du Héron cendré de plumage équivalent, ici le plumage adulte inter-nuptial.

Images d’individus blancs ; sponsoring
[Espèce Nº1368 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2021
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

oui, presque tout du Héron cendré, mais il y a cette fameuse petite tâche rousse ….. lol …. amitié helvétique
LikeLiked by 2 people
C’est un vrai grand , ce Héron !..
Super beau ,..
LikeLiked by 1 person
Héron qui ressemble au nôtre mais de l’autre côté de l’Atlantique
LikeLike
quel cou!! incroyable!
LikeLiked by 1 person
Comme toujours c’est sur son cou que l’on “flashe”
LikeLiked by 1 person