Grand Indicateur – Indicator indicator

Espèce de référence – publiée le 18 décembre 2019
Publication complètefamille des Indicatoridae (indicateurs)
En anglais : Greater Honeyguide in English

Indicator_indicator_main.JPGCet indicateur est un des plus répandus qui existe, puisqu’il se rencontre depuis le Sénégal et l’Érythrée jusqu’en Afrique du Sud. Il est assez commun, mais il faut connaître sa vocalisation (typique) pour s’en rendre compte. Il est plus facile à voir que la plupart des autres espèces de la famille, mais reste un oiseau discret.

Il vit dans les boisements plutôt ouverts, les savanes buissonnantes, les allées d’arbres, les plantations mais pas les forêts, occupées par d’autres indicateurs.

Méthode Formation Ornitho : reproduction parasite et régime des indicateurs 

À la manière des coucous, que nous décrivons à la page du Coucou didric, la femelle pond ses œufs dans le nid d’oiseaux très divers. Au moins une partie des femelles sont spécialisées, car il y a un certain mimétisme au niveau des œufs. Toutefois, les mâles étant généralistes, il n’y a pas de spéciation, car le brassage génétique via les mâles est suffisant.

Le jeune indicateur est encore plus “cruel” que le jeune coucou. Au lieu d’éjecter les œufs de l’espèce hôte, comme les coucous, il naît avec un crochet sur le bec, avec lequel il tue les occupants du nid. Il perd ce crochet dans les semaines qui suivent.

La liste des victimes est longue : martins-chasseurs, martins-pêcheurs, rolliers, guêpiers, irrisor, pics, barbicans, hirondelles, grives, moineaux, grives, choucadors, spréos, souimangas et certainement d’autres.

La période d’incubation est inconnue. Le jeune reste plus de cinq semaines au nid, s’adaptant au régime de ses parents adoptifs, qu’ils soient granivores, insectivores ou frugivores.

Justement, le régime alimentaire de l’oiseau, une fois sorti du nid, est également inhabituel. Les indicateurs font parties des très rares animaux à digérer la cire d’abeille. En plus de la cire, les indicateurs consomment les œufs et les larves des abeilles ainsi que d’autres insectes, dont les fourmis et les termites.

Le Grand Indicateur a été vu consommant la cire et les larves dans une ruche que des mammifères comme le Ratel a déterré. La légende dit que le Grand Indicateur pousse un cri particulier pour attirer le mammifère et indiquer la présence d’une ruche terrestre. Les bords de la queue blancs, très visibles à l’envol, auraient comme rôle d’indiquer la direction au mammifère qui a une vue moins précise que celle des oiseaux.  Lorsque le nid est déterré, le mammifère et l’oiseau se régaleraient ensemble.

Cependant, jusqu’ici, la science n’a pas pu démontrer que cette relation entre l’emplumé et le quadrupède soit réellement ainsi. À l’inverse, il est démontré que des humains ont pu mettre en place une telle relation avec des Grands Indicateurs. C’est d’ailleurs de là que vient le nom “indicateur” ainsi que “honeyguide” en anglais, signifiant “guide du miel”. L’oiseau a réservé un cri spécifique, qu’il n’utilise pas dans d’autres circonstances, pour informer les humains qu’il a trouvé une ruche. Si les humains le suivent, il montre l’emplacement, et profite de la nourriture une fois la ruche déterrée par Homo sapiens.

Taxonomie

Espèce monotypique qui montre une divergence importante avec les autres indicateurs, africains comme asiatiques.

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[Espèce Nº717 du projet d’encyclopédie holistique]

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sommaire

Photos et textes © Valéry Schollaert 2019 – 2020

Liste des autres espèces illustrées : taxonomiquejour par jour

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