Espèce vedette – publiée le 21 mai 2019
Publication complète – Famille des Heliornithidae (grébifoulques)
En anglais: African Finfoot in English
Cet oiseau est exceptionnel à plus d’un titre. Il fait partie d’une famille de seulement trois espèces, toutes difficiles à voir, et il appartient à son propre genre. Sur les cartes, il parait très répandu depuis le Sénégal jusqu’en Éthiopie et en Afrique du Sud. En pratique, il est très localement observé sauf dans quelques pays où il est plus facile à trouver, notamment au Gabon et en Ouganda.
Ce spectaculaire emplumé est très discret et vit le long des rivières et berges des plans d’eau en forêt ou en régions boisées. Les forêts inondées et mangroves lui conviennent également. Il aime se cacher dans les branchages et nager dans les eaux sombres, à l’ombre des branches surplombant l’eau ou tombées dans l’eau sur lesquelles il installe son discret nid, peu structuré, fait de tiges, de mousses et de feuilles mortes. L’incubation serait très courte (moins de deux semaines – à confirmer) et les jeunes semblent nidifuges. Il manque d’études précises sur cette espèce et sur les grébifoulques en général.
Il mange principalement des invertébrés et, plus rarement, de la végétation et des petits vertébrés. C’est un oiseau principalement sédentaire mais la dispersion post-nuptiale des juvéniles est relativement visible.
Taxonomie et sous-espèces
Le genre Podica est monotypique est bien distinct des deux autres grébifoulques qui sont respectivement en Asie (en danger) et en Amérique du Sud qui sont dans le genre Heliornis.
Il y a 4 ou 5 sous-espèces décrites, mais les délimiter est difficile car des intermédiaires existent et le plumage est très variable individuellement. Les mâles peuvent être presque aussi clairs que les femelles avec une ligne blanche au cou, ou très foncés, presque tout gris-ardoisé. Les oiseaux illustrés sur cette page sont de la sous-espèce nominale.



[Espèce Nº506 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2019 – 2020
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Oui je suis bien d’accord, il est spectaculaire! Très beau aussi
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Le mâle avec ses pattes rouges et son bec rouge ne doit pas passer inaperçu dans la végétation.
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