Grive litorne – Turdus pilaris

Espèce commune – Page simple (minimale) – Disponible pour sponsoring
Famille des Turdidae (merles, grives, solitaires…) Fieldfare in English
Première publication : 24 juillet 2021 – Dernière mise à jour : 24 juillet 2021

Cette espèce, bruyante et grégaire, est assez originale. Une population migratrice est répandue depuis la Scandinavie jusque dans l’est de la Russie et le nord de la Mongolie. Elle hiverne depuis l’Islande et l’Espagne jusque dans le nord de l’Afghanistan. Elle est rare sur la côte méditerranéenne de l’Afrique et dans le bassin du Nil. Des populations non-migratrices, soit sédentaires soit erratiques, existent en Europe (de la France à la Russie, ponctuellement ailleurs – la limite de la répartition fluctue d’une année à l’autre).

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Elle fréquente divers milieux mais qui combinent nécessairement des arbres pour nicher et des zones ouvertes pour chasser. Elle peut donc se reproduire aussi bien dans la forêt boréale (taïga) à proximité de clairières herbeuses ou de milieux “alpins” (toundra), des boisements montagneux à la limite supérieure des arbres, le bocage composé de prairies artificielles (entourées de haies qu’elle affectionne) et de parcelles plantées d’arbres, etc. Même certains parcs urbains avec des grands arbres et de la pelouse peuvent lui suffire.

Son régime principal, au printemps, est composé d’invertébrés (très rarement de petits vertébrés tel un poisson minuscule) qu’elle trouve sur le sol ou dans le sol (qu’elle gratte) ; cela comprend les lombrics qu’elle peut chasser en compagnie du Merle noir, avec la même méthode. Toute l’année mais surtout en automne et en hiver, elle complète de fruits et baies ; en saison, elle ingère quelques bourgeons.

Le nid est classique des Turdus, les grives et les merles (illustration sur la page du Merle d’Amérique) mais il est généralement installé en colonies lâches au sein desquelles les accouplements “extra-conjugaux” sont apparemment fréquents. Dans le nord, les colonies sont souvent installées à proximité d’un nid actif de Faucon émerillon, ce qui donne une certaine sécurité supplémentaire : celui-ci chasse systématiquement tout rapace s’approchant trop près de son territoire.

Hormis ces particularités, le déroulement de la reproduction est semblable à celle des autres espèces du genre : un maximum de sept œufs sont couvés deux semaines et les oisillons sont nourris deux semaines au nid puis encore deux semaines hors du nid.

Taxonomie

Des hivernants en Russie ont été décrits comme une sous-espèce distincte, T. p. glacioborealis, mais ce taxon n’est pas (encore) reconnu par les autorités, qui attendent plus de précisions. Cette espèce n’est pas apparentée à une autre en particulier et reste monotypique pour l’instant.

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[Espèce Nº1301 du projet d’encyclopédie holistique]

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Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2021

Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

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8 thoughts on “Grive litorne – Turdus pilaris

  1. Chez moi rarement la Grive litorne mais plutôt la Grive mauvis. Dommage. Mais elle est là si on la cherche en Belgique

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  2. Elles savent y faire:Dans le nord, les colonies sont souvent installées à proximité d’un nid actif de Faucon émerillon, ce qui donne une certaine sécurité supplémentaire : celui-ci chasse systématiquement tout rapace s’approchant trop près de son territoire

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