Espèce commune – Page référence (partielle) – Disponible pour sponsoring
Famille des Laridae (sternes, mouettes, etc.) – Whiskered Tern in English
Première publication : 18 janvier 2020 – Dernière mise à jour : 19 février 2022
Ce petit Laridae a une vaste aire de répartition, mais celle-ci est très fragmentée. Plusieurs populations sont migratrices, ce qui donne l’impression d’en voir “partout”. Elle est surtout répandue dans la moitié sud de l’Afrique, où elle est peu migratrice. Elle est localisée et présente toute l’année à Madagascar et en Afrique du Nord.

Du Portugal et de la Pologne jusqu’au Kazakhstan et au Pakistan, elle est également localisée, mais migratrice (hivernant en Afrique et en Inde). Dans le nord de l’Inde et en Australie, il y a des petites populations partiellement migratrices ou parfois sédentaires. Enfin, il y a une grosse population dans l’est de l’Asie, depuis le sud-est de la Sibérie jusque dans le sud de la Chine et Taïwan. Ces oiseaux sont migrateurs partiels et hivernent abondamment, notamment aux Philippines et en Indonésie.
Méthode Formation Ornitho : mode de vie des guifettes
C’est un oiseau qui s’installe en colonie, souvent de 10 à 100 couples. Les nids sont faits de tiges ou d’autres matériaux d’origine végétale et installés sur de la végétation flottante ou émergente, parfois sur un ancien nid de grèbe, normalement entouré d’eau peu profonde.
Les 2 ou 3 œufs sont couvés 18 à 20 jours, les jeunes s’envolent à environ 23 jours et sont encore nourris quelques semaines par les parents.
Les guifettes “papillonnent” au-dessus de l’eau ou, moins souvent, au-dessus du sol, en piquant vers la surface pour y capturer surtout des insectes et, rarement, des petits poissons. Les guifettes ne plongent habituellement pas dans l’eau mais se contentent de piquer la surface de celle-ci.
Taxonomie et sous-espèces
Jusqu’à 7 sous-espèces sont décrites, mais la plupart ne sont pas valides. Même les trois qui sont reconnues par Birds of the World ne diffèrent qu’avec de très vagues nuances de couleur du plumage nuptial, trop faibles pour avoir une quelconque influence sur les observations de terrain.
La rare Guifette des galets (de Nouvelle-Zélande) a parfois été considérée comme une sous-espèce de la Guifette moustac.

L’adulte nuptial rappelle certaines petites sternes du genre Sterna avec un bec rougeâtre et la joue blanche. Le ventre noir est souvent un excellent critère d’identification.

La différence entre la sous-espèce africaine et la migratrice paléarctique serait le plumage un peu plus foncé, faisant ressortir plus nettement la joue blanchâtre. Cet individu semble correspondre, mais il n’est pas possible d’en avoir la certitude (voir notre vidéo sur les sous-espèces).

Cet oiseau est un immature 1cy (1er hiver), sans doute un hivernant en provenance d’Eurasie. Les traces gris-foncé des parties
supérieures sont des signes de l’immaturité. L’Afrique accueille des populations locales et des hivernantes paléarctiques qui se mélangent, surtout au Kenya et en Ouganda.

L’adulte internuptial est largement blanchâtre dessous, perdant le noir au ventre. Au début de la période nuptiale, le noir revient progressivement, donnant cet aspect “sale”, tacheté, comme sur l’individu illustré ici.

Images du juvénile et d’autres sous-espèces ; sponsoring
[Espèce Nº748 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert, Chantal Lac & Marinella Mejia 2020 – 2022
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

La guifette, l’hirondelle des terres. En plumage nuptial, on a l’impression que son ventre est sale. Mais ce n’est qu’une impression.
LikeLiked by 1 person
Je la trouve très élégante.
Dėsolėe pour mon absence depuis quelques temps…me revoilå donc et avec plaisir !
LikeLiked by 1 person