Espèce complexe à reclasser – Page référence (partielle) – Disponible pour sponsoring
Famille des Hirundinidae (hirondelles) – Red-rumped Swallow in English
Première publication : 24 novembre 2021 – Dernière mise à jour : 24 novembre 2021

Cette élégante hirondelle a une répartition étriquée qui est un signe d’une classification incohérente avec la réalité. Elle devra encore évoluer : l’espèce a déjà été divisée en trois ou quatre (voir chapitre taxonomie plus bas) et il est probable que ça continue. Dans la classification suivie ici, provisoire, elle est répandue en Afrique noire, surtout au nord de l’Équateur, dans le bassin méditerranéen, dans le Paléarctique oriental et dans la région indienne. Les populations du Paléarctique sont migratrices et hivernent en Afrique tropicale et en Asie méridionale.

Elle chasse les insectes en vol, comme les autres hirondelles et la reproduction se passe comme celle de l’Hirondelle striée. Sur la page de cette dernière, notre référence, il y a de nombreux détails, notamment sur la construction du nid et de sa réutilisation par les martinets.
Un détail étonnant à noter : la durée d’incubation est plus courte (deux semaines) que chez l’Hirondelle striée malgré sa taille supérieure.
Les couples d’Hirondelles rousselines sont monogames, et peuvent défendre un territoire ou, selon les cas, s’installer en petites colonies, exceptionnellement jusqu’à une centaine de couples. Dans ce dernier cas, les nids sont éloignés de deux ou trois mètres les uns des autres, et ces mini-territoires sont défendus avec agressivité.
Taxonomie et sous-espèces
Au sein de cette espèce, de nombreux taxons ont été inclus, dans le passé, sans que leurs relations ne soient établies formellement. Avec l’avancée des connaissances, plusieurs espèces, monotypiques ou groupant plusieurs sous-espèces, ont été extraites de l’Hirondelle rousseline. La plus répandue est l’Hirondelle striolée, d’Asie orientale. La plus localisée est l’Hirondelle de Ceylan, endémique du Sri Lanka.
Un autre taxon monotypique qui devrait se voir séparé en espèce distincte est l’Hirondelle ouest-africaine Cecropis (daurica) domicella. Celle-ci vit dans les boisements qui s’étendent depuis le Sénégal jusqu’au Soudan. Sa séparation par rapport aux sous-espèces eurasiatiques paraît évidente, mais par rapport à C. d. emini, c’est nettement moins flagrant. À notre point de vue, cette dernière (largement illustrée sur cette page) mérite tout autant une séparation en espèce distincte des taxons eurasiatiques. L’avenir nous dira ce que décident les experts, en fonction des futurs résultats d’étude qui seront, sans aucun doute, publiés tôt ou tard.

En Afrique, c’est une grosse hirondelle aux couleurs chaudes, à l’instar d’autres espèces du genre comme l’Hirondelle à ventre roux. Elle paraît très différente en Europe (voir plus bas).

Ici posée à l’intérieur d’une hutte (c’est un oiseau localement très familier), on remarque immédiatement le critère le plus net pour identifier l’espèce : les sous-caudales noirâtres (les reflets bleutés sont rarement vus).

Une grande quantité de boue est nécessaire pour la construction du nid. Sans boue, pas d’Hirondelle rousseline ni de martinets qui nichent dans les nids d’hirondelles, voyez le Martinet des maisons.

Les parties inférieures de la sous-espèce européenne sont pâles, légèrement striées, et son corps est plus fin qu’en Afrique. Ça lui donne un aspect très différent, favorable à la distinction en espèce distincte.

Images de sous-espèces asiatiques de la ouest-africaine ; sponsoring
[Espèce Nº1424 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2021
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Splendide Hirondelle !
Très belles couleurs, chaudes..une palette de nuances automnales !
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Belle hirondelle aux couleurs d’automne avec 2 superbes filets.
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très belle, amitié
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Quelle beauté cette hirondelle !
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Merveilleuse hirondelle
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