Espèce complexe à reclasser – Page référence (partielle) – Disponible pour sponsoring
Famille des Trochilidae (colibris) – Collared Inca in English
Première publication : 16 septembre 2021 – Dernière mise à jour : 16 septembre 2021

Ce grand colibri au bec droit et long est assez commun dans les Andes, depuis le Venezuela jusqu’au Pérou. Il vit dans les sous-bois forestiers, y compris en lisière, entre 1500 et 3000 mètres d’altitude. Malgré la déforestation, il semble bien se porter et il n’est donc pas menacé.

La nourriture et la reproduction sont stéréotypées chez les colibris, et celui-ci ne fait pas exception. À l’instar de notre référence, le Colibri cyanote, il mange du nectar et des arthropodes. Les mâles s’accouplent avec plusieurs femelles, et celles-ci s’occupent seules de la nidification. Le nid est relativement gros pour un colibri, car il est couvert de beaucoup de mousses et de feuilles de fougères mortes. Comme toujours chez les colibris, la couvée est de deux œufs. L’incubation (18 jours) et l’envol des jeunes (3 semaines) ne durent pas tellement plus longtemps que chez les plus petites espèces.
Taxonomie et sous-espèces
La situation est compliquée car certains auteurs regroupent, sous le nom Coeligena torquata, 4 espèces que nous considérons différentes ici, tout comme Birdlife International ; voici la liste :
- Inca de Conrad Coeligena conradii du nord de la Colombie et du Venezuela. Il a un plumage tout vert brillant, sans noir comme chez l’Inca à collier.
- Inca d’Eisenmann Coeligena eisenmanni de la cordillère Vilcabamba, au Pérou. Le mâle a un masque noir et les sous-caudales cuivrées ; la femelle a la gorge beige.
- Inca de Gould Coeligena inca qui vit au sud du Pérou et en Bolivie. Il a un collier roux.
La quatrième espèce est bien sûr l’Inca à collier, divisée en 4 sous-espèces qui varient en nuances de vert (parfois plus bleuté) du plumage et le pattern des taches blanches sur la face.

Ce colibri paraît généralement noir et blanc, notamment quand il passe rapidement en vol et lorsque la lumière est défavorable.

Dans de bonnes conditions d’éclairage, on peut apprécier les reflets verts du plumage. Les nuances ainsi que l’effet de calotte foncée varient légèrement selon les sous-espèces.

Les femelles ont un plumage plus clair que celui des mâles mais le pattern est similaire, ce qui facilite l’identification.

Images d’une femelle, photo comparative avec d’autres espèces similaires ; sponsoring
[Espèce Nº1355 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2021
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Très belle silhouette, marquée par le long bec rectiligne ! Les tons de noir et blanc sont d’une belle originalité,..quoique l’on puisse discerner des reflets vert sur les photos-fiche ,
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Bel oiseau élancé au bec court reconnaissable par sa tache blanche au cou.
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Merci Danièle
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Il est magnifique!
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Merci beaucoup
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Je suis complètement gâtée par toutes ces photos de Colibris, c’est formidable ! Celui-là aussi est très beau, je vais avoir du mal à choisir ce mois-ci. Mais je suis contente de les voir tous un par un avec leur fiche, c’est un régal.
Merci Valéry pour ces partages. On a beaucoup de chance de vous avoir, d’avoir autant de renseignements et de photos.
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Quelle beautė !!
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