Espèce de référence – publiée le 8 janvier 2018
Publication complète – famille des Artamidae (cassicans, langrayens…)
En anglais : White-breasted Woodswallow in English
Le Langrayen à ventre blanc appartient à la famille particulière des Artamidae qui est centrée sur l’Australie, dans laquelle on trouve aussi des oiseaux spectaculaires tels que les cassicans et les réveilleurs. Très peu d’espèces existent en dehors de l’Océanie (ou “Australasie”) mais notre langrayen est une exception notable. Il est commun, répandu et adapté aux habitats anthropisés, n’étant donc pas du tout menacé à court terme.
Vu la répartition de cette espèce, c’est une référence idéale. Le mode de vie des autres langrayens est très semblable.
Cet oiseau est répandu dans la plupart des milieux ouverts avec au moins quelques arbres, jusqu’aux clairières, et accepte les régions agricoles, villages et même parfois les villes. Il mange des insectes capturés en vol, à la manière des hirondelles (d’où son on anglais “d’hirondelles-des-bois”) ou des guêpiers. Le nid est construit sur une structure naturelle ou artificielle en hauteur , y compris l’ancien nid d’un autre oiseau. Les couples peuvent accepter de l’aide et jusqu’à 5 oiseaux en tout ont été observé prenant soin d’une seul progéniture. Jusqu’à 5 œufs sont pondus et couvés par les deux parents et parfois les aidants. Tous les adultes peuvent nourrir les jeunes jusqu’à près de deux mois après leur envol. La durée des différentes phases de la reproduction n’est pas connue.
Taxonomie et sous-espèces
Comme on l’imagine, une espèce répandue dans des pays où les populations sont isolées les unes des autres tels que l’Indonésie et les Philippines, présent une variété des sous-espèces. Toutefois, comme HBW Alive l’indique “Geographical variation requires clarification, and validity of some races questionable.”, donc “les variations géographiques nécessitent une clarification, et la validité de certaines races (=sous-espèces) est discutable.” Cette même page de la fameuse encyclopédie vous explique pourquoi il faut appeler cet oiseaux Artamus leucoryn et non pas Artamus leucorynchus ou Artamus leucorynchos.
Il a parfois été considéré comme conspécifique avec le Langrayen des Fidji.
Mise à jour du 8 janvier 2019
Ci-dessous un individu pris à Bukit Lawang, Sumatra, Indonésie en décembre 2018. Comme expliqué plus haut, la différence entre les sous-espèces est floue et la classification actuelle est peu satisfaisante : cet oiseau est classé comme A. l. amydrius, donc différent de nominaux des Philippines mais, justement, aucune différence visible n’est à signaler sur le terrain !
[Espèce Nº8 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2018 – 2020
Liste des autres espèces illustrées: taxonomique – jour par jour