Voici un petit guide qui permet d’identifier les espèces traitées à la leçon 3. Il complète et organise les illustrations déjà données durant cette leçon.
Grâce à l’annexe 1 et aux exercices 2b et 2c, vous pouvez normalement identifier les familles. Une fois la famille identifiée, voici comment identifier l’espèce s’il s’agit d’un passereau.
FRINGILLIDAE – 6 espèces
Avec la leçon 3 elle-même, vous devriez facilement repérer un pinson avec notamment ses larges barres alaires (voyez le Pinson des arbres ci-contre) ; sur la page de cette leçon, vous avez une photo comparative des 4 espèces. Notez qu’il y a au moins deux espèces possibles dans la plupart des régions.
Si ce n’est pas un pinson, alors notre Fringillidae est un serin. Il s’agit automatiquement d’un Serin cini, sauf aux Canaries où les deux espèces existent. Voici une illustration comparative.
PHYLLOSCOPIDAE – 3 espèces
Il est important d’apprendre à utiliser le critère de la projection primaire. C’est facile ici, avec la très courte projection du Pouillot de Canaries. Voir l’article sur les projections primaires. Contrairement au Pouillot fitis qui a de plus longues projections que le Pouillot véloce, le Pouillot des Canaries, sédentaire, a des projections très courtes. On a donc :
- Projections Pouillot des Canaries
- Projections = 50% à 60% –> Pouillot véloce
- Projections = +/- 100% –> Pouillot fitis
REGULIDAE – 3 espèces
Le Roitelet de Madère n’existe à Madère d’où les autres sont absent. Il montre un sourcil blanc court, quelque peu intermédiaire entre le long sourcil typique du Roitelet triple-bandeau et la face “nue” (sans sourcil contrasté) du Roitelet huppé.
MUSCICAPIDAE – 2 espèces
À ce stade, nous nous contentons d’une identification à la répartition géographique puisque les deux espèces sont allopatriques.
- Partout sauf Grande Canarie et Ténériffe : Rougegorge familier
- Grande Canarie et Ténériffe : Rougegorge de Ténériffe
Cliquez sur le nom de ce dernier pour découvrir ses relations avec le Rougegorge familier.
PARIDAE – 7 espèces
Quand vous avez identifié un Paridae, voyez si votre mésange est une Cyanistes, qui a toujours un front clair (blanc chez les adultes et jaune chez les juvénile) qui contraste avec la calotte, ou une autre. Si c’est une autre, à savoir une Mésange charbonnière, Mésange noire, Mésange nonnette (ci-contre), c’est très facile : comptez les barres alaires.
- Aucune = Mésange nonnette
- Une = Mésange charbonnière
- Deux = Mésange noire
Un article détaillé sur les barres alaires des couvertures permet de visualiser ceci en image et en détails.
Dans le cas des Cyanistes, la répartition géographique permet l’identification, mais des critères distinguent aussi les espèces :
- Europe, une barre alaire, manteau plus vert que les ailes bleues = M. bleue
- Fuerteventura, Lanzarote, Maghreb ; une barre alaire nette = Mésange maghrébine
- La Palma, une barre alaire indistincte, ventre blanc = Mésange de La Palma
- Reste des Canaries, pas de barre alaire = Mésange de Ténériffe
Merci,
L’abondance et la diversité des passeriformes peuvent elles être corrélées à l’abondance et la diversité des plantes angiospermes au sein des écosystèmes terrestres ?
Quand on pense à ces plantes, on pense directement à la pollinisation et aux insectes.
Quel est le rôle (ou plutôt la proportion, l’importance) des oiseaux et en particulier celui des passeriformes quant à la pollinisation ?
LikeLiked by 1 person