L’homme est-il omnivore ou frugivore?

viefruitee.jpg

Nous avons maintes fois démontré sur ce site (1,2,3,4,5) et ailleurs (6,7,8,9,10) que l’activité humaine la plus destructrice de ressources, de biodiversité et d’espaces naturels étaient les productions carnées, donc les élevages. Si les études médicales indiquent également un avantage significatif pour la santé d’un régime alimentaire végétalien sur un régime partiellement carné, souvent avec un avertissement du genre « s’il est bien fait » (on est d’accord qu’un régime chips – soda au quotidien, même s’il est végétalien, n’est pas équilibré… ), le public résiste souvent à ces faits pourtant très solides avec l’argument « oui, mais l’humain est naturellement omnivore ».

sciencesetavenir1

Cette phrase, répétée par la majorité qui n’a souvent pas lu la moindre publication scientifique sur le sujet, est en réalité mal interprétée, voire pas du tout comprise. En cherchant sur Internet, on trouve des centaines d’articles, beaucoup dans des revues réputées scientifiques, mais l’incohérence des informations est souvent effrayante. Presque toutes ces publications sont de parti-pris, dans un sens comme dans l’autre (certains “prouvent” même que l’homme est herbivore !!!), et les rares qui semblent vouloir donner des informations neutres sont majoritairement incorrectes. Voici un exemple effarant pour un magazine qui parle de “science”. Dans la revue “Sciences et Avenir”, un article sur la question du régime alimentaire humain affirme qu’il “n’exclut rien” (voir capture écran ci-contre – il faut immortaliser une telle énormité).

J’invite l’auteure, Florence Burgat, à se renseigner sur les animaux coprophages (ils mangent de la matière fécale) et xylophages (qui mangent du bois). Oui, madame Burgat, l’humain exclut les matières fécales et le bois de son régime alimentaire !

herbivore

Cette phrase est donc scientifiquement fausse, et la suite n’est pas plus juste mais surtout totalement contradictoire. Il est écrit que son régime est composé “indifféremment de végétaux et d’animaux”. Alors, si c’est ça être “omnivore”, d’accord, mais alors il faut savoir que, dans ce cas, à peu près tous les mammifères sont alors omnivores, comme on va le voir ci-dessous ; et ça contredit bien sûr l’idée que “ça n’exclut rien”.

Il faut choisir une définition : omnivore signifie-t-il: “on DOIT manger de tout“, “on PEUT manger de tout” ou “on mange végétal et animal“… sachant que selon la première définition, aucun animal ne sera omnivore, selon la seconde c’est presque pareil (essayez de trouver un animal capable de manger du nectar, des déjections, du bois, de la viande, des champignons, des graines, des fruits et des feuilles… ), et dans la dernière, quasiment tous les animaux “supérieurs” (au moins les oiseaux et les mammifères) sont omnivores, avec de très rares exceptions comme les piquebœufs qui mangent exclusivement animal. Leur régime est toutefois inhabituel et spécialisé. Peu d’autres animaux se régalent de tiques et de mucus sortant du nez des Bovidae

Cet article tente de mettre les choses au point pour éviter que ces non-sens soient répétés à l’infini sans aucune base sérieuse.

 1. Qu’est-ce que le régime alimentaire « naturel » d’une espèce animale ?

quizzomnivore.jpg

Dans les livres de vulgarisation, on présente souvent les animaux comme « granivores », « frugivores », « carnivores », « prédateurs », « herbivores », « pollinisateurs », etc. L’humain trouve confortable, et c’est indéniablement pratique, de pouvoir catégoriser les animaux ainsi. Toutefois, c’est une simplification de la réalité qui cache un fait perturbant : virtuellement tous les animaux mangent “un peu de tout”… ce qui change d’une espèce à l’autre, ce sont les proportions.

Ainsi, lorsque des personnes justifient le choix des « végans » en disant que les gorilles, qui ont un système digestif proche du nôtre, sont de stricts végétaliens, on leur rétorque qu’ils ingèrent des insectes lorsqu’ils mangent leurs feuilles et leurs fruits. C’est bien exact ! Mais quel animal ne le fait pas ? Les vaches, les antilopes, les cerfs et autres “herbivores” ingèrent des insectes régulièrement, en fait, à chaque « bouchée », leurs graminées sont « épicées » d’invertébrés ! Les perroquets sont des frugivores, mais ils ingèrent tous les jours des larves, insectes et autres invertébrés consommateurs de fruits. Les oiseaux réputés « granivores » comme les pinsons et les moineaux capturent des insectes pour nourrir leurs jeunes et en avalent très souvent en période de reproduction. Les calaos frugivores, spécialisés dans l’ouverture de gros fruits avec leur bec démesuré, n’hésitent pas à ingérer les œufs et les jeunes oiseaux trouvés par hasard dans des nids mal protégés. Lorsqu’il fait froid, des Mésanges charbonnières ont été observées tuant des petits granivores comme les sizerins et consommant notamment… leur cerveau !

selenidera_piperivora

À l’inverse, qui n’a jamais vu de chat brouter un peu d’herbe ? Donnez une carotte à un chien affamé, il s’en régalera probablement. Surtout, à l’instar des vaches et gorilles qui ingèrent accidentellement des insectes en consommant feuilles, graminées et fruits, les prédateurs consomment la nourriture végétale contenue dans leurs proies. Il a, par exemple, été démontré que le Faucon crécerelle, en consommant des oiseaux granivores, participe de façon significative à la dissémination de plantes, c’est dire si la quantité de graines ingérées n’est pas négligeable (voir article détaillé en anglais) !

Ainsi, si les catégories ci-dessus peuvent aider à la communication, elles ne sont qu’une manière simplifiée et approximative de décrire la réalité. Un autre manière est de dire que tous les animaux consomment presque “de tout”, mais dans des proportions diverses selon leur morphologie, les conditions (température, humidité, période de reproduction, etc.), les disponibilités et le besoin d’énergie. En quelque sorte, presque tous les animaux sont donc « omnivores ».

2. Morphologie adaptée à un type de nourriture

Cinnyris_jugularis_nectar

Il est incontestable que le long bec d’un colibri ou d’un souimanga est prévu pour sucer le nectar des fleurs ; cela n’empêche en rien certaines espèces de ces familles de nectarivores de consommer plus d’insectes que de nectar ! Le bec crochu des vautours et des faucons est certainement conçu pour manger de la viande, mais le Vautour palmiste et les caracaras (grands faucons néo-tropicaux) consomment des fruits et d’autres sources de nourriture végétale, parfois en proportion plus importante que la viande. Le panda est un ours, donc à la base un prédateur opportuniste, mais qui s’est spécialisé dans la « chasse »… au bambou.

En réalité, la morphologie est rarement mise en place pour manger exclusivement une seule chose, mais elle peut par contre rendre une nourriture impropre ou impossible à la consommation. Un colibri, vu l’énergie qu’il dépense, doit manger plus que son poids chaque jour en insectes ou en nectar, sources très énergétiques. S’il mangeait des fruits et des feuilles, en manque d’énergie, il mourrait. Le Faucon hobereau, quant à lui, est un grand consommateur d’insectes et d’oiseaux capturés en vol ; s’il ingérait du poisson, ça pourrait parfaitement lui convenir, mais il ne le fera jamais car sa morphologie ne lui permet ni de pêcher, ni de transporter un poisson qui lui glisserait entre les pattes.

babouinomni.jpg

Dans la nature, sans artifice, sans suivre l’exemple d’autres individus, un humain mangerait naturellement tout… ce qu’il est capable d’attraper et de digérer ! C’est à dire des fruits, des graines, des fleurs, certaines feuilles, certains champignons, des œufs et des insectes… en fait, comme la plupart des primates. Il ne consommerait pas ou virtuellement pas de viande fraîche car il est incapable d’en capturer (essayez -sans arme ni artifice-, si vous avez le moindre doute), et ne consommerait de la charogne que dans des conditions de famine, car l’aspect et l’odeur indiquent clairement que c’est une nourriture dangereuse pour lui. Il ne consommerait pas non plus de lait une fois sevré, aucun mammifère ne le fait ; le lait est du poison pour tout mammifère adulte, une précaution prise par la nature pour protéger la progéniture.

Il ne consommera pas non plus de bois et autres matières ligneuses, car il ne peut ni les mâcher ni les digérer; et il ne consomme pas de matière fécale.

3. Pourquoi l’homme a-t-il pris l’habitude de manger des animaux ?

L’homme ne naît pas avec un fusil ou un arc à flèches greffé sur son épaule ; comme les autres grands primates, il a une morphologie de “frugivore/granivore” (voyez au chapitre suivant comment nous pouvons utiliser ces termes), en tout cas de principalement végétalien (ce qui ne lui interdit pas de manger des insectes ou quelques œufs, voir plus haut). Sa dentition, ses mains, ses aptitudes (limitées) à la course et à la vie arboricole ne lui permettent pas de capturer un animal en bonne santé. Il peut éventuellement capturer un animal malade ou mourant, mais sa physiologie n’étant pas adaptée, il prend des risques en consommant un telle viande. Ainsi, la théorie du chasseur-cueilleur est fausse : l’homme est un cueilleur et non pas un chasseur. Toutefois, dans l’histoire très récente de notre espèce, on a vu le comportement changer. L’homme s’est mis à inventer des outils, comme des armes, et il a commencé à manger… de la viande cuite. Comment ceci s’est-il mis en place, et pourquoi ?

feu1.jpg

La réponse à cette question est en fait assez bien connue et très simple. Dans certaines circonstances, contraint et forcé, il a dû faire des adaptations. Ces circonstances sont multiples, mais il y en a deux qui sortent du lot. La première est un problème de saison en régions sèches. L’homme s’est étendu sur son continent d’origine, l’Afrique, et a tenté de coloniser des zones un peu moins propices pour lui – ce que fait toute espèce dynamique. En fait, en saison des pluies, les fruits abondent et tout va bien ; mais en saison sèche, surtout lorsque celle-ci s’éternise un peu, les fruits peuvent manquer. Ainsi, pour palier à ce manque, l’homme s’est mis à manger de la viande. Tout d’abord, de la charogne… mais ceux qui en consommaient se sont souvent trouvés malades et parfois mourraient. En effet, nous n’avons pas l’anatomie d’un lion ou d’un vautour qui peut manger de la viande d’une semaine sans être intoxiqué. Les bouffeurs de cadavres ont donc été contre-sélectionnés.

C’est ainsi que la découverte du feu a apporté un changement radical. En cuisant la viande, l’homme effectue une sorte de désinfection et de pré-digestion utile puisque, répétons-le, nous n’avons pas, naturellement, la physiologique adaptée à la digestion de chair animale ; notre intestin n’est pas adapté à gérer des matières animales.

De la même manière, en colonisant l’Eurasie, l’homme a découvert des saisons froides -l’hiver-, encore moins propices à son alimentation que la saison sèche africaine. La même solution fut trouvée : non seulement il pouvait rendre les nuits glaciales moins infernales (très pénibles pour un primate tropical!) avec du feu, mais le feu permettait aussi de rendre moins indigeste la charogne ou la viande chassée ; la chasse s’est donc essentiellement développée par nécessité lorsque les conditions étaient telles que les fruits et les graines -la base de notre alimentation- n’étaient pas disponibles.

prehistoire1.jpg

Toutefois, à l’échelle de l’évolution d’un être complexe comme le primate que nous sommes, cette découverte de la viande et de sa cuisson est trop récente pour avoir impliqué une évolution morphologique significative. Certes, certains humains vivent longtemps en consommant carné, mais souvent au prix de problèmes de santé nécessitant une médication ; les études sur de grandes populations (dizaines de milliers d’individus) montrent que les personnes ne consommant pas de produits animaux vivent actuellement plus longtemps et avec moins de médicaments. Un détail, mais une preuve quand même, que l’évolution est très lente: le phénomène du cholestérol qui est utilisé comme solution saisonnière pour compenser les conséquences des carences dues à l’absence de fruit est toujours actif. Voir les détails dans notre article sur la santé et la biodiversité.

4. On est omnivore, si on veut… mais on s’en fout !

On peut donc s’appeler omnivore, si on définit ce terme comme “pouvant manger de l’animal ou du végétal”, mais ce mot perd alors de son sens. En effet, avec cette définition, presque tous les animaux consommant en partie végétal ou animal (même si l’un ou l’autre peut être accidentel, comme les gorilles qui ingèrent des invertébrés lorsqu’ils avalent des feuilles et des fruits), le mot “omnivore” ne catégorise plus rien.

Une façon qui nous semble meilleure de décrire un organisme est de voir quelle nourriture est nécessaire pour lui. Dans ce cas, on peut appeler les colibris “nectarivores” car ils ne vivent pas sans nectar, les cerfs ·”herbivores”, car ils survivent pas sans leurs graminées (on a vu la “vache folle”), et les humains “frugivores”, car ils ne survivent pas… sans leurs fruits! Les anciens explorateurs en ont fait les frais: voyez ce qu’est le scorbut dont souffraient les voyageurs des mers qui mangeaient du poisson et de la viande séchée mais pas de fruits. Nous devrions sans doute écrire “frugivores/granivore”, car l’humain mange les deux, fruits et graines: certains nutriments se trouvant plus dans des graines que dans les fruits au sens propre. On peut aussi argumenter qu’en pratique, les graines sont la nourriture la plus consommée au monde. Cela explique que Wikipedia, tout au moins lors de la rédaction de cet article en juillet 2018, qui nous classe pourtant “omnivore” en français, nous indique “granivore” en anglais… belle cohérence, n’est-ce pas? L’argument est que 2/3 de notre alimentation est composée de graines, ce qui est exact, actuellement.

insolente_veggie.jpg

Contrairement à d’autres idées reçues, il n’y a aucun nutriment dont nous avons besoin qui ne se trouve pas dans le végétal. Un détail dont il faut tenir compte est aussi comment un nutriment est assimilable par l’organisme humain. Le lait de vache contient du calcium mais il n’est quasiment pas assimilable et les consommateurs de produits laitiers souffrent plus de carences en calcium que les végétaliens (voyez le “paradoxe du calcium” publié par l’OMS). Une tentative d’explication est apportée dans cet article de Mediapart. Le brocoli contient plus de calcium que le lait, et lui est assimilable. Il contient aussi plus de protéines que la viande de bœuf

En fait, le seul nutriment qui fait débat est la vitamine B12. Nous n’allons pas nous éterniser ici sur le sujet, mais il est important que le lecteur comprenne que les carences en B12 ne sont pas caractéristiques d’un régime végétalien; nombre “d’omnivores” sont carencés en B12. Il faut savoir que le bétail est lourdement supplémenté en B12 (pour des questions de rentabilité), et que les résidus de cette vitamine artificielle qui circule dans le corps des animaux sont consommés par ceux qui mangent de la viande. Ainsi, certains individus qui changent de régime alimentaire peuvent voir apparaître une carence car ils se coupent soudainement de cette source artificielle…

Ce sujet revenant tout le temps, nous avons désormais expliqué les détails en vidéo.

Quelle que soit la catégorie à laquelle nous appartenons, selon la définition choisie, quelle importance cela a-t-il? Ce qui compte ne serait-il pas…

  • L’intérêt de la santé individuelle?
  • L’intérêt de la l’humanité?
  • L’intérêt de la survie des écosystèmes et de la biodiversité?

Nous avons eu divers régimes, dans notre histoire; la plupart du temps, nous avons été végétariens comme expliqué ici en anglais. Nous avons aussi été charognard, pêcheur, chasseur et certaines peuplades survivent encore de pêche ou de chasse. Toutefois, rechercher ce que nous avons fait dans le passé, ou ce que nous ferions dans un milieu naturel sain et non pollué est intéressant sur le plan scientifique, mais ne sert pas nécessairement nos intérêts réels d’aujourd’hui.

Conclusion

L’humain est capable de manger beaucoup de choses différentes, comme la plupart des autres animaux ·complexes, notamment les mammifères et les oiseaux. Qu’on appelle notre espèce “omnivore” pour souligner qu’elle peut ingérer diverses nourritures, “granivore” car c’est ce que nous consommons le plus ou “frugivore” pour insister sur la nécessité de manger des fruits pour être en bonne santé, tout cela ne change rien à ce que nous sommes concrètement. Ce n’est pas la catégorie qui fait le régime alimentaire!

Tous les animaux mangent selon différents critères qui incluent

  • la force du “déclencheur interne” (ici, la faim)
  • la qualité du stimulus (l’aspect de la nourriture selon les préférences de chacun)
  • l’accessibilité de la nourriture (l’effort à faire, l’énergie à dépenser pour l’attraper)

C’est ainsi qu’en Afrique, on voit les populations pauvres qui s’affairent à capturer les termites lors des émergences alors que les populations riches vont se régaler de plats raffinés dans les restaurants. Les termites ne sont pas des stimuli puissants (pas très “appétissants”), mais si le déclencheur interne est fort (les gens ont faim), c’est une nourriture très accessible (aucun effort pour en capturer lors de émergences) donc elle sera consommée. Cela n’indique rien sur sa qualité nutritive éventuelle. Voyez ici notre vidéo, plus récente que l’article, sur l’entomophagie.

fruits1

Les études médicales (exemple ici) montrent un avantage indéniable des régimes végétaliens pour la santé de l’homme moderne aujourd’hui, alors que la santé n’est qu’un des nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Les famines, le manque d’espace, la disparition des populations animales, les pollutions, la chute de la biodiversité et les changements climatiques sont d’autres problèmes graves pour l’homme du 21ème siècle. Tous ces phénomènes sont au moins partiellement liés à l’alimentation et, plus particulièrement, la production de nourriture; et dans tous les cas, sans aucune exception, une alimentation végétalienne apporte des solutions majeures!

Vous pouvez commenter et poser vos questions ci-dessous ou nous rejoindre sur le groupe Econaturalistes.

Valéry Schollaert

Plusieurs articles sur ce blog vous permettent de comprendre la vision holistique de la conservation de la nature que nous tentons de communiquer à tous. Voici LA PAGE D’INTRODUCTION À LA VISION HOLISTIQUE où vous trouverez aussi les liens vers les autres articles.

  1. La santé et la conservation de la biodiversité
  2. Sauver la biodiversité: arrêtons l’hypocrisie
  3. Pour la nature et le climat, manger local ou végétalien ?
  4. Être végétarien ne sert à rien… et être végan n’est pas suffisant
  5. L’élevage non-industriel est pire que l’industriel pour la biodiversité et le climat
  6. La solution au réchauffement climatique (sur Odysee)
  7. Pourquoi les naturalistes ne parviennent-ils pas à sauver la biodiversité ? (sur Odysee)
  8. Le véganisme comme solutions aux crises actuelles (sur Odysee)
  9. La cause commune de la pandémie, du réchauffement climatique, de la famine… etc.
  10. La protection des oiseaux : leçon 12 de la Formation Ornitho

81 thoughts on “L’homme est-il omnivore ou frugivore?

  1. Globalement je suis d’accord avec toi. Sauf sur un point, quand tu dis que l’être humain à des aptitudes limitées à la course. Est ce que tu as lu le livre Born to run ? Il y a une théorie intéressante sur la capacité à transpirer de l’être humain qui est plus élevée que celle de beaucoup d’autres mammifères ce qui permet au chasseur-pisteur de “forcer” un animal à la course (d’endurance et non pas de vitesse). Bien sur, une fois l’animal exténué et rattrapé, il est nécessaire d’avoir une arme (même rudimentaire) pour le tuer, des outils pour le dépecer et du feu pour le faire cuire. Donc cet avantage dans la course a probablement été exploité “sur le tard”. C’est probablement aussi de cette manière que les natifs d’Amériques du nord capturaient certain de leur chevaux à monter (après que le cheval eut été introduit par les colonisateurs).

    Like

    1. L’aptitude “limitée”… évidement, la limite n’est pas chiffrée et on peut discuter de ce qui est limité. Comparé aux autres primates, notre course est très lente, Nous ne pouvons rattraper aucun primate à la course. Ne parlons pas d’une antilope ou d’un lièvre.

      Je parlais de vitesse, pas d’endurance. L’endurance est plutôt une qualité pour les proies, pas pour les chasseurs. Qu’une fois les outils du chasseur inventés, que cette endurance puisse avoir servi à la chasse, oui, sans aucun doute.

      Like

      1. On retrouve des proies de grosse taille au menu des humains il y a plus de 2 millions d’années, et la théorie de la chasse à l’épuisement est tout de même pas mal étayée. Je suis à votre disposition pour discuter de ce point et de tous les autres si vous le souhaitez.

        Si les études scientifiques vous intéressent, j’en compile quelques-unes sur cette page :
        https://anthropogoniques.com/accueil/

        Like

    2. L’article dit vrai : l’homme n’est pas adapté à la course lui permettant d’attraper des proies, en revanche, l’homme est l’animal le plus adapté et le plus efficace à la course lente grâce, notamment, à sa transpiration et à sa bipédie.

      Liked by 1 person

      1. Les prédateurs ont une grande vitesse de course ce qui n’est pas le cas du tout de l’Homme et des autres primates.
        Les proies ont en général l’endurance seul voir aussi une grande vitesse de course.

        Liked by 1 person

  2. Merci pour votre intervention Fabien. J’irai voir votre blog. Notez que je ne prétend pas que l’humain ne chassait pas il y a 2 millions d’années, au contraire : j’explique que quasi aucun animal n’a un régime tellement strict, et si omnivore veut dire “nourriture végétale et animale” sans restriction ni proportion minimale, alors tous les mammifères sont omnivores et nous ne faisons pas exception.

    J’imagine volontiers que les Homo d’il y a deux millions d’années faisaient comme les Pan d’aujourd’hui : manger des fruits… tant qu’il y en a, et chasser (un investissement énergétique qu’un animal évitera quand c’est possible) lorsque les fruits sont absents du territoire.

    Liked by 1 person

  3. Bonjour, serait-il possible d’avoir vos sources ? Personnellement, ce que vous dites tiens largement la route et ça m’a d’ailleurs convaincu, mais pour enrichir mes connaissances à ce sujet et l’expliquer correctement autour de moi, les sources me seraient utiles. Merci d’avance ! Bonne journée.

    Like

  4. je peux prouver quelque chose, avant je souffrais des bronchites infernaux qui dure 2 à 3 mois avec la gorge étouffé de glaires. depuis l’arrêt des PL, réduit très drastiquement la viande, diminuer les sucres lent gluten ou pas gluten = CV gagnant, j’ai de moins en moins de glaires, lorsque j’attrape malade ou si je fais trop d’écart, ma bronchite devient très légère plus vivable, je me sens presque pas étouffé. je guéris plus vite. on va faire une comparaison celui de mes bronchites antérieures = 9/10 et aujourd’hui 2/10. la différence énorme. ce qui prouve notre système digestif n’est pas fais pour digérer constamment de la viande, des PL, des aliments mort quoi. je suis toujours en phase de détoxination, l’évacuation des glaires par la gorge ou bien des petites cystites temporaires. les muqueuses de mon corps sont extrêmement sensibles. et aussi le corps énergétique qui moule notre corps physique est libéré des toxines, des entraves, et la conscience grandit spirituellement.

    Like

  5. chasseurs ou cueilleurs,
    la chasse était tellement difficile, que la cueillette fût plus évidante.
    La tendance pense a croire qu’une terre aride existé lors de l’évolution, alors qu’elle fût riche en toute sorte d’arbre fruitier.

    Like

  6. Bonsoir, article très intéressant et bien mené, je défends ces données anthropologiques évidentes(frugivorisme naturel de Homo Sapiens) et pratique personnellement une alimentation basée sur les fruits depuis près de 10 ans maintenant avec du jeûne a l’eau ce qui m’a permis d’inverser de nombreux problèmes de santé, je partage deux vidéos a ce propos qui confirme tout cela:

    VOSTFR
    https://nutritionfacts.org/video/paleopoo-what-we-can-learn-from-fossilized-feces/

    Je recommande aussi vivement les documentaires “what the health” et “the game changers” qu’on peut trouver facilement sur Netflix par exemple, qui confirme aussi le frugivorisme naturel et anatomique de l’Homme mais recommandent des adaptations alimentaires végétales pour notre mode de vie moderne différent en dehors des tropiques pour la plupart des gens.

    Like

      1. C’est un documentaire très récent qui fait un carton sur Netflix depuis un mois, une très bonne chose pour le mouvement d’une alimentation au moins basée sur les végétaux.

        Like

  7. Bonjour, très bon article. Cependant sur les complètements alimentaires de vitamine B12 sont ils artificiels ou synthetique ? Je ne sais pas comment ils sont fabriqués mais si la molécule de Vitamine B12 est reproduit à l’identique, et ces produit ne contiennent aucune autre molécules non trouvé dans la nature. Ces compléments sont donc pas artificiel mais synthetique.

    Artificielle, c’est crée chimiquement par l’Homme et n’existe pas de base dans la nature.
    Synthetique : c’est crée chimiquement par l’Homme mais ça peut être ou non retrouvé dans la nature, c’est donc soit une molécule artificielle ou naturelle reproduite par l’Homme.

    Like

    1. Merci pour votre commentaire positif et constructif. Vous avez raison de poser cette question, je reviendrai sur le sujet dans un autre document. Je veux m’assurer de rester rigoureux sur la plan scientifique, et le sujet est encore polémique.

      Like

    2. Bonjour, un lien qui explique ces trois catégories: naturel, synthétique et artificiel:

      https://www.outils-pour-reflechir.fr/chimique-synthetique-artificiel/

      Je crois que ca dépend de la forme de B12, la methylcobalamine existe dans la nature mais est fabriquée par l’homme donc synthétique naturelle mais pas la cyanocobalamine plus sûr, plus efficace et plus durable qui serait donc artificielle synthétique, il existe d’autres formes de B12 moins connue.

      Like

  8. Bonjour. Merci pour cet article intéressant, comme souvent. Néanmoins je ne comprends pas quand vous parlez de phénomène “récent” sur le fait que l’homme mange de la viande. Le genre Homo est apparu il y a un peu moins de 3 millions d’années et on estime que les premiers chasseurs sont apparus il y a un peu plus de 1,5 millions d’années. Donc Homo mangerait de la viande depuis plus de la moitié de son existence. De plus, notre espèce Homo sapiens étant apparue il y a 300 000 ans, elle a donc TOUJOURS mangé de la viande. N’est-il donc pas exagéré de dire qu’il est “récent” que l’homme mange de la viande? Quand aux autres primates, en plus de temps qu’Homo, leur régime alimentaire a peu (pas?) évolué, contrairement au nôtre. Comme il est difficile d’avancer des arguments politiques, économiques, “lubiques” ou “complotiques” en parlant d’une époque de plus de 100 000 ans, ne pouvons nous pas simplement se dire que Homo, bien que biologiquement frugivore-granivore, a évolué naturellement vers un régime omnivore mieux adapté à sa survie pour les raisons que vous évoquez (saisonalité des fruits, climats difficiles…) et parcequ’il a pu s’y adapter (invention des armes, découverte du feu…) ?

    Like

    1. La chasse était une activité rare avant la colonisation de l’Eurasie où l’hiver nous a obligé à manger de la viande pour survivre, c’est de l’ordre 90.000 à 140.000 ans, pas 1,5 millions d’années.

      Donc environ 100.000 ans d’omnivorisme sur 2,5 à 3 millions d’années d’existence, c’est peu… non ?

      Like

    2. Le mode de vie chasseur-cueilleur de nos ancêtres est un mythe…. Le bon sens le confirme : Vous êtes un homme du paléolithique et vous avez faim. Du haut de vôtre mètre cinquante (au mieux), vous avez le choix entre aller chasser l’ours qui fait 4 mètres de haut avec un bâton pointu… ou cueillir des fraises… vous choisissez quoi ?
      Les dessins de combat avec des ours que l’on peut retrouver dans les grottes ne témoignent pas d’un mode alimentaire, mais tout simplement que, obligé de se réfugier dans des cavernes en cas de catastrophes naturelles (puisque l’homme préhistorique ne vivait pas dans les cavernes), il lui arrivait de tomber nez à nez avec un ours dont la caverne est l’habitat… s’ensuivait un combat.

      Liked by 1 person

  9. Alors je m’intéresse un peu à l’alimentation “idéale” pour l’être humain et je lis des articles de temps à autres. J’ai rarement vu un document aussi intelligent, bien écrit et documenté que celui-ci. Je ne sais pas si votre conclusion est correcte mais en tout cas ça ne change rien à la valeur du texte.Bravo.

    Liked by 2 people

    1. Merci Sylvain, c’est un message qui fait chaud au cœur. ma conclusion ne peut pas vraiment être fausse puisqu’elle reste ouverte quant à la catégorisation idéale de l’humain. Concernant le choix de régime alimentaire durable pour 8 milliards d’humains, la science confirme désormais mes propos dans plusieurs publications majeures.

      Liked by 1 person

  10. J’aimerai juste revenir sur un point : vous dites que l’humain “ne peut pas” manger de matières fécales ni de bois, mais ne serait-ce pas plutôt une question de praticité, volonté ou même de norme sociale ?
    Car en effet, dans le temps, de nombreux groupes consommaient certaines espèces d’ecorces lors de famines, et la matière fécale aussi dont les qualités nutritives sont prouvées mais dont la consommation est considéré comme honteuse, car facilement remplaçable et dégoûtante…
    J’espère votre réponse ^^’

    Like

    1. On peut en consommer mais pas en digérer une quantité significative car principalement fait de cellulose, de la fibre insoluble indigeste pour nous, notre anatomie n’est pas équipée comme les organismes xylophages.
      C’est pareil pour l’herbe d’ailleurs en plus d’être trop faible en calories et riche en silicium qui abimerait rapidement nos dents.

      Like

      1. Les autres éspèces parmi les 10 millions(voir plus) mangent aussi une alimentation 100% crue spécifique a l’espèce y compris les invertébrés, et je voulais dire que cette alimentation est optimale pour toutes ces éspèces qui jouissent d’une meilleur santé que la plupart des êtres humains donc l’humain ne peut être une exception dans le sens ou notre alimentation optimale se doit aussi d’être 100% crue et mieux adaptée a notre anatomie indéniablement frugivore, c’est a dire une alimentation principalement végétale 100% crue et aussi basée sur une abondance de fruits frais mûrs idéallement tropicaux qui sont plus riches grâce au climat plus favorables.

        Liked by 1 person

      2. “dans le sens ou notre alimentation optimale se doit aussi d’être 100% crue”

        Ha oui, on est d’accord, j’avais compris le contraire, enfin, sans certitude. Et justement, on a du cuir les aliments pour manger de la viande, de la charogne en fait, c’est ce que je dis dans mon article.

        Reste évidemment à discuter comment manger, comment produire la nourriture dans les régions que nous avons colonisées et qui ne nous conviennent pas autant que les tropiques luxuriants, mais ça c’est un autre sujet.

        Je l’aborde ici en permaculture : https://valeryschollaert.wordpress.com/permaculture-vegane/

        Like

      3. Évidemment que nous sommes d’accord, je suis Julot (la chaine avec la video “la science valide que l’Homme est frugivore”) qui suit votre chaine et commente et je consomme une alimentation basée sur les fruits depuis une dizaine d’année et milite pour cet idéal. 😁

        En fait nous avons du utiliser la cuisson (et la fermentation) pour tous les aliments qui ne sont pas adaptés a notre anatomie y compris la plupart des légumes, céréales et tubercules.

        Liked by 1 person

  11. bonjour,

    Je reste mitigée… notre système digestif comporte un petit caecum que celui nos herbivorse/granivores dispose un plus grand caecum pour bien digérer et dégrader les celluloses végétales pour en tirer les nutriments bio disponible.
    on a petit caecum j’en conclus qu’on n’est pas fais pour manger que des végétaux en grande quantités tous les jours.. manger cru en hiver c’est une cata pour les personnes tempérament mince nerveux frileux, on a toujours faim les fruits ne calent pas. une partie de produits animaux de bonne qualité élevés à l’air nourris à l’herbe est nécessaire pour la plupart des personnes qui n’ont pas une grande réserves minérale et selon la génétique.
    tout le monde n’est pas capable de convertir la beta carotène venant des carottes pour transformer en rétinol vitamine A idem pour les omega ALA en DHA. et la vitamine D en grande majorité dans les poissons certains abat lorsqu’il y pas de soleil .
    je suis carencée après des années de végétal y compris céréales : parondontie saignement gencives cystites cheveux ternes cassants très électricité statique ezcema sur ma jambe droite. ces effets ont diminué lorsque j’ai réintroduits les produits animaux mais je dois garder un peu mes glucides. c’est bizarre. le vegetal 100% ne convient pas à tout le monde à moins qu’il faut avoir de grande réserves minérales une bonne réserve enzymatique et l’état génétique et la morphologie. pour une personne tres mince mange que des fruits tous les jours continue à perdre du poids jusq’au os… !

    Like

    1. Bonjour Julie,

      On est pas du tout herbivore, mais frugivore, c’est très différent.

      “manger cru en hiver c’est une cata…”
      L’homme est un primate tropical, il n’est pas fait pour vivre dans le froid. Analogie un peu comique mais bon… je suis pour consommer local pour des raisons écologiques. Mais si on s’installe sur la lune, faudrait bien importer la nourriture de la terre…

      Sérieusement, lorsqu’on colonise des régions qui, naturellement, ne nous conviennent pas, on doit en être conscient, et réfléchir à la manière de compenser. Par exemple, en Afrique on a besoin d’aucun supplément, mais en Europe, l’hiver, il faut de la vitamine D car il manque de soleil par rapport à nos besoins.

      J’analyse dans un peu plus de détail sur la vitamine B12 ici : https://youtu.be/3cZVDcv2cf4

      “pour les personnes tempérament mince nerveux frileux”
      La lien entre malbouffe et nervosité a maintes fois été démontré.

      “, on a toujours faim les fruits ne calent pas. une partie de produits animaux de bonne qualité élevés à l’air nourris à l’herbe est nécessaire pour la plupart des personnes”
      Ça c’est totalement faux, plus de 3000 études médicales montrent que les régimes végétaliens sont toujours meilleurs pour la santé.

      “je suis carencée après des années de végétal”
      Cela ne veut rien dire, la majorité des mangeurs de viande sont carencés, suffit de voir le chiffre d’affaire des suppléments alimentaires. Si vous mangez chips, hamburger, coca toute la journée, vous serez malade tôt ou tard, que le hamburger soit en viande ou en soja.

      Vous pouvez par exemple écouter quelques vidéos d’Irène Grosjean sur Youtube pour étudier ce qui pouvait bien manquer dans votre régime, mais si vous cuisiez vos aliments, ne cherchez plus.

      Une des raisons principales des carences, est justement qu’on cuit les aliments.

      Si vous me voyez en vidéo, par exemple celle de la B12, vous verrez que je suis aussi mince et nerveux, et devinez pourquoi je vis sous les tropiques ? Je suis frileux. De fait, je suis plus heureux au Mexique qu’en Belgique.

      Ça fait 40 ans que je suis végétarien, 5 ans végétalien, et plus je mange cru, plus j’ai d’énergie, je me sens en forme, plus de “coups de pompe”, etc.

      Liked by 1 person

      1. Un apport calorique suffisant est très important pour enclencher la thermogenèse(le production de chaleur) de l’organisme, les glucides sont plus efficaces et plus rapide pour produire de la chaleur, il est très fréquent de ne pas consommer assez de calories et de glucides sur ces types d’alimentation car les aliments sont dilués en calories, très riche en eau.

        Un excès d’hydratation diluant le plasma sanguin, le manque de sommeil entraine la frilosité aussi, beaucoup de gens boivent trop d’eau par idéologie ou peur sans meme avoir soif et meme si ils consomment une alimentation riche en eau venant d’une grande consommation d’aliments végétaux, encore plus si crus.

        Like

      2. Un premier point simple ; sur 5500 espèces de mammifères, 5499 mangent exclusivement cru et ne souffrent d’aucune carence. Donc sans parler ici de régime végétalien ou non, on pourrait commencer par se mettre d’accord sur le fait que la cuisson est une invention humaine relativement récente, mais qui n’a aucun intérêt nutritif, ok ?

        Liked by 1 person

      3. Même sur au moins 10 millions d’espèces a l’état sauvage, nous sommes la seule a ne pas manger exclusivement cru avec toutes les conséquences délétères que cela engendre, l’humain ne peut pas être une exception.

        Like

  12. Je reprends des éléments de réfutation dans le lien que j’ai envoyé l’autre jour.

    “””Alors oui l’homme n’a pas de “moyens” comme les carnivores, mais c’est bien car il n’a pas eu besoin de les “avoir”. L’homme est incroyablement intelligent, et en plus, c’est une espèce sociale. L’union fait la force. A quoi cela servirait d’avoir des griffes quand un simple caillou et un bois peuvent être plus redoutable et plus efficace ? L’homme peut créer des pièges, encercler, attirer des animaux, il a toute les capacités physiques, intellectuelles pour s’approvisionner et manger de la viande, même sans feu. Le feu a juste permis la stérilisation et l’accroissement du rendement énergétique.
    D’ailleurs sans cuisson, nous ne pourrions jamais manger de lentille, de pomme de terre, et toutes les légumineuses pourtant importante dans l’alimentation végétarienne.

    On observe aussi ce genre de choses chez d’autres espèces animales.

    Pour être originaire d’une île dans le pacifique, je peux te dire que sans l’agriculture, la sélection des arbres fruitiers, on ne mangerais surtout que des produits de la mer, des animaux, des racines et quelques fruits ou baies en fonction des saisons. Les bananiers sans graine, les pommiers, les orangers, tous ces fruits sont le résultats d’une longue sélection que l’homme fait et a toujours fait.

    En tout cas, ce sujet est éminemment complexe. Regarde les ours brun. Ce sont des monstres sur patte, des griffes, des crocs, des canines, le parfait carnivores en apparence, pourtant, ce sont des omnivores. Comment l’expliquer ? C’est ainsi. Et le cas du Panda, un ursidé qui ne mange que des bambous alors qu’ils n’arrivent pas à tout digérer, pourquoi fait-il ça ? Est-ce une “erreur” de la nature ? Peut-être, on ne sait pas mais c’est ce qu’on observe.

    -Il apparait selon moi de plus en plus incontestable que nous sommes des omnivores. L’argument le plus puissant est le côlon et le grêle. Le côlon est 3 fois plus important en volume chez les primates que chez l’homme, or cela indique sans le moindre doute la spécialisation importante des primates pour manger des feuilles qui doivent rester en plus grande quantité dans le côlon pour être fermenté et en extraire les nutriments. Alors que l’homme n’a pas vraiment eu besoin d’avoir un côlon aussi volumineux puisqu’il a *toujours* (les études le montrent clairement) mangé des produits animaux. L’intestin grêle, c’est la même chose. Il est surtout idéal pour extraire un maximum de nutriments plus ou moins rapidement, pour des aliments denses énergétiquement comme la viande ou les tubercules.

    Comment peux-tu expliquer ces différences anatomiques si profondes ?

    Pour parler des dents ou les crocs ou tous les attirails de carnassiers qui nous manques. Mais ce genre de trait sont très peu modulables par l’alimentation. Comprendre, ne change pas trop. En revanche, les intestins sont incroyablement “plastiques”, ou se modifie quand une alimentation est différente pour s’adapter aux besoins de l’espèce. Or, on remarque avec une certains précisions que l’homme possède un trachus gastro-intestinal qui lui est propre, et qui ressemble fort à toutes les espèces d’omnivores.

    Tu dis : Il ne consommerait pas ou virtuellement pas de viande fraîche car il est incapable d’en capturer (essayez -sans arme ni artifice-, si vous avez le moindre doute!), et ne consommerait de la charogne que dans des conditions de famine, car l’aspect et l’odeur indiquent clairement que c’est une nourriture dangereuse pour lui

    -Comment expliques-tu que le corbeau calédonien, l’espèce animale sauvage jugée la plus intelligente au monde, base l’essentiel de son alimentation sur la consommation de larve d’insecte qu’il récupère avec la création d’un pic, un outil, pour les manger ? Une abbération ? L’apprentissage des jeunes corbeaux, pour survivre, passent par l’observation des parents pour à la fois créer l’outils, ils façonnent un véritable outils, et pour s’en servir. Sans cela, l’espèce ne serait pas ce qu’elle est. Pourtant, elle n’a pas de mains, de bras, ou autre chose “naturelle” pour le faire.

    – comment expliques-tu que certains singes savent comment manger des noix, en ayant appris à les casser avec des cailloux et d’autres non ? En théorie, ils n’ont pas les “capacités” physiques pour le faire, ils utilisent ce qu’on appelle des “proto-outil”, est-ce aussi une abbération ?

    – comment expliques-tu que certaines espèces d’aigles aient trouvé comment manger des oeufs solides en jetant des pierres dessus ? Ils n’ont pas les capacités physiques pour le faire et pourtant ils utilisent des “outils”, exactement comme l’homme.

    Nous avons dans la nature des centaines d’exemples comme ceux-ci qui montrent que certains animaux n’ont pas les capacités morphologiques de manger tel ou tel catégorie d’aliment et le font quand même grâce à des outils.

    – certains singes mangent les termites avec des bâtons ? Est-ce une abbération ? Normalement ils ne devraient pas le faire sans le bâton. Comment on l’explique alors ?

    L’utilisation d’outils est tout à fait naturel et fait partie de ce que l’on voit dans la nature.

    La banane sauvage est quasiment inmangeagle car trop de grosses graines. Et comment savaient-ils quelles plantes étaient comestibles et non toxiques ? Combien d’hommes et de femmes sont morts empoisonnés à cause d’une baie ? Alors que les animaux = on est sûr que ce n’est pas toxique, la densité énergétique est énorme, la viande est parfaitement bien digéré (et même mieux que certains végétaux, que la plupart en fait exemple : légumineuse, tubercules, féculents, etc.).

    – notre physiologie digestive est incroyablement proche de celle du cochon, par exemple, un omnivore, et s’éloigne de celle des singes qui sont de véritables frugivores

    Nous avons un côlon bien moins développé et au final c’est l’intestin grêle le plus développé, ce qui montre une adaptation pour les produits denses énergétiquement : la viande et les tubercules, racines, etc. Nous digérons parfaitement la viande, crue ou cuite d’ailleurs. En revanche, je vous met au défi de manger un morceau de maïs cru ou même pas bien cuit. Il va ressortir intact ! La viande, non.

    => Serait ce le hasard que l’homme digère parfaitement la viande et moins bien les végétaux ? (Il digère très bien les fruit, soyons d’accord) Non ce n’est pas le hasard, c’est que pendant des milliers d’années, l’anatomie digestive reflète ce que l’homme a toujours mangé : de la viande, des fruits, des baies, des tubercules, des oeufs, des insectes, etc, etc.

    -Tu imagines le nombre de kilos de fruits que tu devrais manger pour obtenir tes 5000 kcalories si tu avais été un homme préhistorique ? En fait, la réponse est simple, il faut regarder les primates qui ne mangent que des fruits… ils passent leur temps à manger ! L’homme en mangeant de la viande, facilement assimilable et dense en énergie lui a permis de libérer du temps pour faire autres choses : réflechir, penser, améliorer son habitat, fabriquer des outils, développer ses relations sociales et qu’en sais-je. Avec une consommation exclusive de fruit, nous serions probablement encore en train de les cueillir avec nos copains les primates. Pour les temps de digestion, je viens de voir sur le net (difficile de trouver des infos fiables) que cela peut prendre entre 20 min et 2h pour des fruits, et entre 30 min et 5h pour de la viande (30 min pour le poisson). Donc déjà cela relativise un peu les temps de digestion des produits animaux versus végétaux

    -Les études paléontologiques et historiques ont montré que l’homme a toujours mangé de la viande. Toujours. Avec des proportions variables selon les saisons, les zones géographiques, et tout ça. Nous avons des analyses précisent de restes animaux dans des cavernes occupées par des hommes : on a retrouvé près de 100 ou 200 têtes de cerf ! Les hommes sont de véritables tueurs. Je te rappelle que l’homme a éteint de nombreux mammifères terrestres durant son histoire, malgré l’absence de griffes ou de crocs. Il n’en avait tout simplement pas besoin.
    Pourquoi ? Car l’homme est malin. L’homme est en groupe. L’homme sait faire des piège. L’homme sait lancer des projectiles, faire des battus et piéger des animaux. Réduire l’homme a un petit peureux qui ne sait que ramasser des fruits… c’est franchement pas gentil pour notre intelligence et notre capacité de travail d’équipe. 

    Like

    1. ” L’homme est incroyablement intelligent”
      Quelle affirmation ! Pour moi, c’est la seule espèce idiote de la planète puisque la seule qui détruit la vie.

      “D’ailleurs sans cuisson, nous ne pourrions jamais manger de lentille”
      D’accord, vous n’avez pas une guerre de retard mais un millénaire. Bien sur qu’on mange les lentilles germées, crue ; comme le soja et toutes les légumineuses. On fait d’excellent pains crus avec des graines germées et séchées.

      “…pourtant importante dans l’alimentation végétarienne.”
      On ne parle pas d’alimentation végétarienne qui est inutile, mais d’alimentation végétalienne, indispensable pour mettre fin au réchauffement climatique, à la famine, aux pandémies et à l’extinction de masse de la biodiversité. Vous devriez voir cette vidéo avec beaucoup d’attention.

      Pour être originaire d’une île dans le pacifique…
      L’être humain est originaire d’Afrique équatoriale, et n’aurait jamais du vivre en dehors des luxuriantes zones tropicales. Si une île ne produit pas assez de fruits, il suffit de ne pas y vivre. Forcer l’écosystème à nous supporter EST ce qui détruit la vie sur terre.

      C’est comme pour les inuits. On me sort souvent que l’humain ne peut pas être végétalien car la végétation ne pousse pas dans les glaces. C’est ridicule, fallait pas y aller. Bientôt, on ira vivre sur la lune, et on dira ” vous voyez que c’est impossible de consommer local”.

      Like

      1. “Quelle affirmation ! Pour moi, c’est la seule espèce idiote de la planète puisque la seule qui détruit la vie”

        Les carnivores ne détruisent aucune vie ?
        L’homme est la seule qui peut réparer aussi, et s’occuper des autres animaux. Vous croyez que vos oiseaux en ont quelque chose à faire de vous ?

        Like

      1. Non, les carnivores augmentent la vie, de la diminuent pas. Sinon, ils auraient été contre sélectionnés depuis longtemps. J’explique cela pour les oiseaux, dans le cadre des mes cours d’ornithologie ici. https://youtu.be/2rTHynnw7rE

        J’ai aussi cet article important “La présence d’un prédateur ne fait pas diminuer la densité de ses proies”
        https://valeryschollaert.wordpress.com/la-presence-dun-predateur-ne-fait-pas-diminuer-la-densite-de-ses-proies/

        Non, j’ai répondu pour toutes les légumineuses. Sinon je sais que pour les patates c’est controversé mais moi je les mangent crues. Oublions les patates ; les poireaux non plus c’est pas terrible crus lol. Pour le reste, en jus (courgettes, potirons, etc), rappés (choux fleurs, brocolis…), en salade, mariné, germé, séché… on peut presque tout manger cru.

        Like

    2. Le feu et les outils n’a pas été découvert et n’existaient pas au commencement, loin de la donc de fait toutes les éspèces doivent avoir une alimentation spécifique a l’espèce parfaitement adaptée a son anatomie qui ne la rend pas malade donc 100% crue, la viande crue consommée en quantité significative entraine fréquemment des infections chez les éspèces non adaptée a cela car les éspèces réellement a l’anatomie omnivore, carnivore et charognard on un PH qui descend jusqu’à 1 voir en dessous qui détruit la majeure partie des microorganismes et des intestins courts qui rejettent rapidement les chairs en décomposition et putréfaction pour limiter l’assimilation de substances toxiques issues de cela (putrescine, cadaverine etc), les gens de l’époque s’en sont rendus compte et se sont mis a cuire les aliments qui n’étaient pas adaptée a l’anatomie pour les rendre comestible et ou digeste, cela inclus aussi beaucoup de végétaux comme des légumes, des tubercules, des céréales, des légumineuses qui ne sont pas des aliments faits pour être consommé par l’humain en quantité significative(mot important) au contraire des fruits frais mûrs et des feuilles tendres de type laitues et de quelques oléagineux occasionnels qui sont les aliments optimales pour notre anatomie, peu importe notre ethnie ou race et peu importe ou nous vivons.

      Il n’y a aucun nutriments essentiels a l’humain dans les produits animaux, les pommes de terre, les céréales, les légumes et les légumineuses et meme les oléagineux qui ne soient pas dans les fruits frais mûrs crus(et certains légumes sucrés) et feuilles tendres en plus assimilable si on en consomme suffisemment a l’exception de la vitamine B12 qui est synthétisée par des bactéries spécifiques qui se trouve être présente dans les animaux dont l’humain fait partie(mais n’est pas produite par ces derniers), la vitamine D est en fait une hormone et pas une vitamine(faut il encore connaitre la définition d’une vitamine) pour l’humain puisque synthétisé par celui ci pendant l’exposition au rayons UVB, elle n’est pas censée être apportée par l’alimentation meme si c’est possible mais pour savoir cela il faut avoir de bonnes notions en nutrition et physiologie comme c’est mon cas.

      L’être humain est originaire des zones tropicales la ou les fruits abondent toute l’année, ainsi que la synthèse de l’hormone D et la ou nous pourrions vivre toute l’année dans nos habits de naissance (nu), nos habits et le chauffage des habitations nous permettent de reproduire du mieux possible ce climat et cette température qui nous manque pour compenser notre faible pilosité, tout ceci n’est pas un hasard.

      Il y a tout un tas de variétés de fruits dans les jungles qui ne sont pas “hybridés par l’humain” (qui ne fait que copier la nature qui a depuis toujours créer elle meme des hybrides y compris des variétés stériles quelquefois) mais pas besoin d’aller dans les jungles, les dattes et figues sont des fruits originels très anciens, très sucrés et très caloriques et nutritifs pour répondre a ce mythe qui dit que les fruits sauvages originels auraient étés immangeables, amères, peu calorique ou je ne sais quelle énormité.

      Les ursidés ont des anatomies omnivores mixtes, ces éspèces synthétisent leurs propre vitamine C (vitamine au combien importante) et ne peuvent pas développer d’athérosclérose(problèmes vasculaires causées par une trop grande consommation de produits animaux a long terme) comme toutes les éspèces carnivores.
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1312295/

      Je ne comprend pas pourquoi vous vous obstinez a nous comparer a des ours ou a des chiens ou meme des cochons alors que nous sommes deja indéniablement des primates, au delà de l’anthropologie un enfant de 5 ans saurait dire a quelle catégorie nous ressemblons le plus, des grands primates qui font partie des quelques rares éspèces mammifères terrestres(opposé a marine) qui ne synthétisent pas de vitamine C avec les cochons d’inde et les chauve souris a l’anatomie frugivore mangeuse principalement de végétaux, ceci n’est pas un hasard.

      Le panda qui est un ours a la meme anatomie que les autres a pris cette habitude anti physiologique de consommer une alimentation végétale a base de bambou depuis au moins des millénaires par raréfaction pour survivre quand il n’avait plus que ca a manger, l’habitude est restée et est ancrée malheureusement en eux mais l’anatomie ne change pas, c’est pour ca d’ailleurs qu’il a de gros problème de santé en conséquence, en partie digestif et dentaire car son alimentation n’est pas du tout adaptée a son anatomie, il lui faut manger énormément de bambou toute la journée pour en extraire la nutrition et il défèque a longueur de journée, on pourrait le qualifier d’herbivore par habitude mais son anatomie reste omnivore comme les autres ours, tout comme l’humain est omnivore par habitude millénaire(que vous aimez bien mentionner) mais frugivore d’anatomie indéniablement, ce qui est bien plus important que les habitudes millénaires qui ne changent pas l’anatomie comme on peut le constater avec le panda et aussi avec les problèmes de santé que développent l’humain en conséquence d’une consommation significative de produits animaux a long terme qui sont les aliments les moins adaptés a notre anatomie comme le prouve des milliers d’études scientifiques indépendantes abondantes et quasi unanimes.

      Ce sont surtout les gorilles qui ont un très gros colon car ce sont en fait précisément des anatomies folivores, il mange beaucoup plus de feuilles que de fruits, leur colon est parfaitement adapté a cette grande consommation de verdures contrairement au notre qui est plus adapté aux aliments glucidiques concentrés comme les fruits et éventuellement divers féculents cuits qui sont les aliments qui ressemblent le plus aux fruits nutritionnellement parlant, tout comme le chimpanzé et encore bien plus le bonobo qui n’ont pas des gros colon comme ca et qui non sans hasard est notre plus proche cousin génétiquement et anatomiquement parlant, 99% de similitude (entre deux humains la proximité génétique est de 99.9%), le bonobo consomme idéallement quand il y a accès une alimentation très largement basée sur les fruits, au moins 80% avec des verdures et d’autres aliments divers y compris éventuellement des produits animaux en très petite quantité (5% maximum a long terme).

      La biologie intestinale et digestive plus généralement ne se modifie pas en changeant d’alimentation meme a long terme comme on peut le voir avec les problèmes que subit le panda, seulement le microbiote et éventuellement une adaptation enzymatique secondaire mais ceci a une limite comme on peut le voir encore avec le panda et encore mieux dans les études sur les effets d’une alimentation riche en produits animaux sur l’être humain ou meme l’histoire avec les inuits et leurs gros problèmes vasculaires, osseux et digestif(constipation extrème) causés par ce type d’alimentation.

      il est vrai que la longueur intestinale des anatomies omnivores est plus longue que celle des carnivores obligatoires mais moins longue que celle des herbivores, ca n’est pas parce que notre intestin est plus long que celui des carnivores et plus court que celui des herbivores que notre anatomie est omnivore, attention a la confusion facile et bien convenable, il existe une autre catégorie, celle des frugivores et nous sommes indéniablement des primates donc il faut rester sur la comparaison dans cette catégorie d’espèce pour ne pas faire fausse route et ne pas s’égarer, nous ne sommes ni des canidés, ni des ursidés, ni des porcins et encore moins des félidés, oublier cela décrédibilise rapidement et montre le faible niveau de compétence et de sérieux.

      https://www.casimages.com/i/19041506261517279116200467.jpg.html

      Il ne sert a rien de parler des aliments occasionnels ou consommés en très faible quantité par les éspèces quand on parle d’anatomie et d’alimentation optimale, ca n’indique pas grand chose si ce n’est que beaucoup de choses peuvent nourrir quand nécessaire et ne pas causer de problèmes significatifs si consommé en petite quantité mais ca n’est pas le sujet.

      Tu a dis:
      “Et comment savaient-ils quelles plantes étaient comestibles et non toxiques ?”

      Des connaissances en toxicologie te feraient comprendre que l’odorat et surtout les gouts amer et acide existent pour nous avertir d’une présence de toxicité, l’immense majorité des plantes ou fruits toxiques(qui sont très rares)ont un gout soit amères et/ou très acide, repoussant si consommé dans leur état naturel cru.

      Tu a dis:
      “Alors que les animaux = on est sûr que ce n’est pas toxique”

      Certainement pas dans leur état naturel cru et meme avec leurs organes, sang voir leurs os et tendons comme les vrais omnivores et carnivores les consomment comme c’est connu depuis des millénaires, toxique au sens propre non, dangereux pour notre anatomie a court et long terme oui.

      Tu a dis:
      “En revanche, je vous met au défi de manger un morceau de maïs cru ou même pas bien cuit. Il va ressortir intact ! La viande, non. ”

      Encore une bêtise résultant de l’ignorance en physiologie digestive, des grains de maïs mâchés sont tout a fait digérés, ce qui ressort dans les selles n’est que l’enveloppe fibreuse indigeste, l’intérieur nutritif des grains étant très bien digérés et assimilés.
      Les produits animaux ne passent meme pas l’étape primordiale qui permet d’être qualifié d’aliment en quantité significative pour l’humain pour notre anatomie puisqu’ils ne contiennent aucune fibre ni aucune vitamine C.

      Il faut arrêter de se raconter des histoires, des repas de produits animaux a satiété crus ou cuits prennent de longues heures a êtres digérées et encore plus longtemps pour ressortir par les selles puisque ne contenant aucune fibre importante pour un transit régulier et un microbiote sain, un carnivore qui mange un repas de produits animaux évacue très vite, en quelques heures, on voit bien la la grande différence.

      5000kcal, d’ou est ce que ca sort? L’homme préhistorique n’était pas adepte du marathon ou sport extrème similaire qui nécessite cette grande quantité de calories, de plus les selles fossilisées de l’époque paleo montre que l’Homme consommait une très grande quantité de fibre, 100gr par jour et plus, quantité qui laisse très peu de place aux produits animaux sans fibre, la vraie alimentation paleo devrait contenir cette quantité de fibre et non pas riche en produits animaux!

      Sous titres francais a activer:
      https://nutritionfacts.org/video/paleopoo-what-we-can-learn-from-fossilized-feces/

      Deux a trois repas principalement composés de fruits divers et d’un peu de verdures et oléagineux peuvent apporter au moins 2000kcal par jour, quantité moyenne nécessaire pour l’etre humain adulte, pas besoin de manger toute la journée mais il ne faut pas manger un repas avec 3 fruits c’est sûr, un repas de fruit frais mûr satisfaisant pour un adulte peut contenir 1 a 2kg de fruit, ceci est tout a fait adapté a notre anatomie.

      Tu a dis:
      “Nous avons des analyses précisent de restes animaux dans des cavernes occupées par des hommes : on a retrouvé près de 100 ou 200 têtes de cerf !”

      Encore une fois, il est plus important de parler d’anatomie réelle et non d’habitude pour savoir ce qui est optimal sinon nous pourrions qualifier les vaches d’élevage largement majoritaires de granivores voir de carnivores vu qu’elles consomment beaucoup de maïs et similaire voir de farine animale, leur anatomie reste celle d’un herbivore.
      De plus les ossements restent mais les végétaux se décomposent donc evidemment qu’on retrouve plus d’ossements que de végétaux qui ont été en général ingérés et digérés mais l’analyse des selles fossilisées mentionnée plus haut contenant principalement des fibres végétales ne laisse pas de place au doute sur le contenu principal de l’alimentation de routine de ces époques en dehors des périodes de survie ou il fallait evidemment manger tout ce qui était digeste et par moment bien evidemment beaucoup de produits animaux.

      Liked by 1 person

      1. La viande est une source majeure et équilibrée de protéines. Celles-ci sont constituées d’acides aminés qui sont les «briques » avec lesquelles l’organisme construit ses muscles, les structures cellulaires internes, les hormones protéiques, les anticorps… Bref, sans protéines, pas de vie. Or nous ne savons pas fabriquer nous-mêmes nos propres acides aminés. Ils doivent donc nécessairement provenir de notre alimentation.Il y a une très grande différence de richesse protéique entre les produits végétaux et animaux, et par là j’entends la viande mais aussi les œufs, le poisson et les laitages. Les animaux, qui font eux-mêmes un travail de synthèse de protéines lorsqu’ils s’alimentent, nous apportent, quand nous les mangeons, une variété inégalable d’acides aminés dont certains sont indispensables parce que nous ne savons pas les fabriquer. Les végétaux, dont nous sommes beaucoup moins proches, apportent peu de ces acides aminés indispensables et ne nous prémâchent pas autant le travail. Est-ce à dire qu’un régime végétalien, sans aucuns produits animaux, est forcément déséquilibré? Oui clairement! Un régime végétalien va nécessiter de faire de savants calculs et de manger énormément pour atteindre les besoins requis. Or qui dit végétaux dit fibres, et celles-ci ont pour effet collatéral de piéger certains minéraux et vitamines, empêchant leur assimilation par l’organisme. Sans compter l’inconfort intestinal qu’une alimentation très riche en fibres peut induire. En outre, il y a un risque accru d’anémie, la viande étant une source incomparable de fer facilement assimilable, bien plus que n’importe quel végétal. Même chose pour la vitamine B12: pour éviter la carence, un végétalien devra compenser par des compléments alimentaires qui proviendront… du système digestif des ruminants, puisqu’on ne sait pas la synthétiser artificiellement. En résumé, pour être végétalien, il faut avoir du temps car c’est compliqué. Et qui dit complication, dit risque. Les végétaliens sont souvent en carence vitaminique, un peu anémiés, déficitaires en oméga 3… Ils sont obligés de prendre des compléments alimentaires.

        Like

      2. Votre ignorance en nutrition est consternante, tous les aliments végétaux contiennent les 9 acide aminés essentiels ainsi que les 20 nécessaires a l’assemblage des chaines protéiques, y compris les fruits et légumes.

        L’être humain a un faible besoin en protéines simplement parce que sa croissance est la plus lente de tous les mammifères et de loin, nous arrêtons de grandir a 18-20 ans en moyenne, c’est pourquoi le lait humain est le plus faible en protéines de tous les mammifères connus, imaginez donc une fois sa croissance terminée.

        Notre corps recycle énormément de protéines au niveau intestinal venant de cellules mortes, c’est un recyclage très efficace par conséquent un apport alimentaire de 5 a 10% de l’apport calorique en protéines est suffisant pour combler les pertes pour l’immense majorité des êtres humains qui se moquent de prendre beaucoup de masse musculaire alourdissante et nocive, la plupart des gens consomment d’ailleurs d’après l’OMS qui se base sur les données majoritaires et quasi unanimes un excès de protéines ce qui pose tout un tas de problème de santé a long terme.

        Tous les acides aminés essentiels viennent en fait a l’origine des plantes qui les synthétisent meme ceux que vous obtenez en consommant des produits animaux car ces derniers ont obtenu leurs acides aminés venant des plantes ou d’autres animaux qui mangent des plantes.

        Non, il suffit juste de manger assez de calories a long terme sur une alimentation végétale, ce qui est un point clé sur toute alimentation, il n’y a jamais eu aucune carence en protéines ni meme en calcium recensée dans la littérature chez des gens consommant assez de calories a long terme, peu importe l’alimentation.
        Les cas de marasmes et de kwashiorkor qu’on voit dans les périodes et endroit ou la famine sévit sont des carences protéino-energetiques qui surviennent principalement chez les enfants, ce qui veut dire un manque d’apport calories en fait qui n’apportent pas assez par conséquent de protéines et d’autres nutriments.

        Les fibres sont extrêmement bénéfique et primordiale a un corps humain en bonne santé physique et aussi psychique et comportementales(axe intestin-cerveau), aussi bien-sur pour le système digestif et son microbiote important, elles piègent seulement des nutriments dans les aliments non comestible ou difficilement digestible a l’état cru comme certains féculents et légumes qu’il est préférable de cuire.
        Les fibres ralentissent l’assimilation des macro nutriments, pas seulement des glucides, ce qui est une très bonne chose.

        Une grande quantité de fibre ne pose problème qu’aux gens ont un système digestif et un microbiote détérioré par une consommation de produits animaux et industriels depuis des décennies, c’est a dire beaucoup de gens en effet, en tous cas pendant le temps de quelques semaines a quelques mois que tout se rectifie, ca n’est pas la faute des aliments.

        En effet ca n’est pas nous qui synthétisons la vitamine B12 mais les microorganismes et non pas les animaux.
        “Comment se fabrique la vitamine b12 ?
        La production industrielle de vitamine B12 se fait par la fermentation de microorganismes qui la produisent parfois à l’aide d’organismes génétiquement modifiés. Streptomyces griseus, une bactérie qu’on a longtemps prise pour une levure, a été pendant longtemps la source de vitamine B12 destinée à un usage commercial.”

        Il a du fer aussi dans tous les végétaux, la différence majeure est que ce dernier non héminique peut être régulé par l’organisme suivant les besoins, comme ca il ne peut pas y avoir d’excès, l’assimilation intestinale augmente en cas de besoin, en revanche le fer héminique des produits animaux est oxydant et ne peut pas etre régulé, ce qui veut dire que le corps continue a en absorber meme si il n’en pas besoin, ce qui est fréquent et nocif, ce qui donne un visage rougeoyant de pas mal de bouchers et d’autres personnes consommant beaucoup de viande riche en fer héminique oxydant et pro inflammatoire.
        La plus grande partie du fer est recyclée dans l’organisme comme les protéines, nos besoins sont faibles sauf en cas de faible apport en vitamine C(qui augmente l’absorption), de perte de sang aiguë (menstruations excessive a cause d’une alimentation grasse et riche en produits animaux et industriels, de cigarette, d’alcool) ou chronique comme lors des problèmes digestifs, cancer digestif ou maladies inflammatoires, les causes principales des carences très fréquentes en dehors des cas de famine et dénutrition.

        Liked by 2 people

      3. En même temps, combien en France mange de la viande et combien sont vegan ?

        Certains vegan n’ont pas ce genre de problèmes car ils sont obligés de prendre des compléments alimentaires !!

        Voici les faits, je me répète :
        Il y a une très grande différence de richesse protéique entre les produits végétaux et animaux…
        Les animaux, qui font eux-mêmes un travail de synthèse de protéines lorsqu’ils s’alimentent, nous apportent, quand nous les mangeons, une variété INÉGALABLE d’acides aminés dont certains sont INDISPENSABLES parce que nous ne savons PAS les fabriquer. Les végétaux, dont nous sommes beaucoup moins proches, apportent PEU de ces acides aminés indispensables et ne nous prémâchent pas autant le travail

        Like

      4. Ce que vous dites va à l’encontre de l’unanimité des études médicales. Vous agissez comme les platistes, vous faites des affirmations fausses contredisant la science. Vous cherchez quoi ? Que je m’énerve et/ou que je vous “modère” pour pouvoir ensuite vous victimiser ? Plus de 3000 études médicales montrent que les humains sont en meilleurs santé lorsqu’ils sont végétaliens ; il y a consensus scientifique pour dire qu’il faut drastiquement diminuer les élevages pour sauver l’humanité et la biodiversité. Le sujet n’est plus en débat, seule la mise en application fait défaut. Donc j’informe…

        Liked by 1 person

      5. Y a une etude où les Ducros se focalisent sur deux espèces, les babouins et les chimpanzés, et dressent la liste de leurs victimes. Une longue liste d’espèces consommée, et préalablement dûment chassées (la dernière va vous étonner).En ce qui concerne nos plus proches cousins, les chimpanzés, ce sont même de redoutables chasseurs, avec une prédilection pour le cerveau de leurs jeunes victimes.
        Végétariens pas fanatiques, quoi…

        Certains chimpanzés chassent même avec des outils (surtout les femelles), d’autres n’hésitent pas à affronter des léopards pour leur piquer des carcasses (c’est ce qu’on appelle du charognage actif, mais toujours pas du végétalisme).Les bonobos sont un peu moins acharnés, mais ils sont loin de l’image de végétaliens qui leur colle à la peau (on peut vraiment se fier à personne, et si vous ne me croyez pas, tentez les mots-clés « herbivores eating meat » sur Youtube).
        Mais ce n’est pas tout : nous avons en réalité un système digestif sensiblement différent de celui des autres primates, et plusieurs différences suggèrent une adaptation à une consommation accrue de viande.

        Première différence : le volume relatif. Nous avons des intestins globalement nettement plus petits que ceux des autres grands singes : -40%, rapporté au poids total. Ce qui indique une adaptation à une alimentation plus carnée, ou à la cuisson, ou les deux.Même chose pour la longueur relative des intestins, qui nous place entre le chien et le chat. Ou la surface d’absorption, qui ne nous place pas très loin d’eux…

        Deuxième différence : les proportions des différents organes. Notre intestin grêle est relativement plus grand, notre côlon nettement plus petit. Or, la viande se digère plutôt dans l’intestin grêle, et les végétaux plutôt dans le côlon.
        Une autre portion des intestins, le caecum, impliqué dans la digestion des végétaux, est considérablement réduite chez Homo sapiens. Ca commence à faire pas mal d’indications pas en faveur du végétalisme crudivore…

        Du côté de l’acidité de l’estomac, il semble que nous ayons un estomac très acide, qui nous place quelque part entre les charognards et les carnivores, et très très loin des végétariens.

        Ajoutons à ça que notre microbiome a lui aussi considérablement évolué, et lui aussi dans le sens d’une adaptation à une consommation accrue de produits animaux…

        Like

      6. il y a les études… puis il y a la réalité. J’ai passé 12 ans en Afrique dont 4en Ouganda, non loin de forêts (en particulier Kibale) où on voit facilement les chimpanzés. En résumé, ils font exactement ce que je demande pour l’être humain : ne consommer animal que lorsqu’il n’y a pas de fruits.

        “Ajoutons à ça que notre microbiome a lui aussi considérablement évolué, et lui aussi dans le sens d’une adaptation à une consommation accrue de produits animaux…”

        Encore une fois, il y a le blabla, puis il y a la réalité, Lorsqu’on devient végétalien, la microbiote change, en effet, et cela permet d’avoir une immunité 100% parfaite et donc n’avoir jamais aucune maladie infectieuse. Ce que je dis depuis désormais des années, et fonctionne merveilleusement chez toutes les personnes qui essayent. Ce que je vous recommande de faire. C’est tellement spectaculaire en efficacité que vous n’aurez plus aucun doute.

        Like

      7. @Duckro
        Nos plus proches cousins génétiquement sont les bonobos frugivores moins agressifs qui partagent 99% de notre génome, pas les chimpanzés, ca commence mal.
        Peu importe qu’ils mangent des animaux, vous ne nous apprenez rien mais il est aussi connu que leur alimentation est très largement basée sur les aliments végétaux et meme les fruits avec une portion d’environ 5% de produits animaux a long terme venant principalement d’insectes.
        Frugivore ne veut pas dire végétar/liens mais ca peut l’être dans une alimentation humaine.
        Arrêtez de désinformer en montrant vitre ignorance.
        La longueur de l’intestin humain fait au moins 10 fois la longueur du corps (sans membre), chez le carnivore, c’est seulement 3 fois et au moins 20 a 30 fois chez l’herbivore.
        Les végétaux ne se digèrent pas dans le colon, tous les aliments se digèrent dans l’estomac et l’intestin grêle.
        Les fibres solubles et insolubles sont en revanche traitées dans le colon principalement par le microbiote.
        L’estomac humain peut descendre a 2 en PH gastrique, les carnivores et les charognards a 1 voir moins et la concentration en HCL est aussi plus importante, ca n’est pas qu’une question de PH.

        Liked by 1 person

  13. Je vous ai laissé un long message et je ne parle pas que de patate et de lentille. Vous le faites exprès, vous ne savez pas quoi répondre tout simplement.

    Like

    1. je montre le ridicule de votre argumentation (homme intelligent, lentilles non comestibles crues, etc) qui décrédibilise l’ensemble de votre message, mais j’ai un avion à prendre dans trois heures, je ne vais pas le rater pour vous répondre à tous les points. Mais si vous commencez ce genre d’attaque personnelle , je n’approuverai plus vos messages. Je suis ouvert à toute contradiction et répond calmement, mais les insultes et attaques personnelles, non, pas sur mon site. Continuez à argumenter si vous voulez, mais POLIMENT.

      Je vous invite à voir cette vidéo qui démontre que nous DEVONS devenir végétaliens rapidement, sinon, de toute façon, notre espèce disparaîtra et notre régime ne sera donc plus important : https://youtu.be/DyC2U4ui0LI

      Like

      1. Ce qui est certain, c’est qu’en se comportant en animal sauvage, on ne serait pas sur le point de faire disparaître la vie sur terre… encore une fois, j’explique dans la vidéo “La cause commune de la pandémie, du réchauffement climatique, de la famine… etc.”

        Like

      2. Les erreurs grossieres de lʼignorance ont été dʼabord remplacées par celles de la philosophie, qui lʼétoient moins; “une nuit profonde couvroit la route de la vérité”, il a fallut marcher dans ces ténèbres épaisses pendant tant de siecles; le flambeau de la raison sʼéteignoit à chaque pas, il a fallut sʼégarer longtems, et ce nʼétoit en effet quʼà force de sʼégarer quʼon pouvoit trouver le vrai chemin: sans doute un grand nombre dʼopinions anciennes sont abandonnées, les erreurs sont corrigées, cʼest la preuve même de nos progrès; mais lʼhistoire des naufrages seroit-elle inutile à la navigation? Ne méprisez pas lʼhistoire de nos erreurs, marquons tous les écueils où ont échoué nos pères pour apprendre à les éviter; leurs méprises mêmes nous enseignent le prix de la science, qui veut être achetée par tant de travaux: gardons-nous sur-tout de juger ce que nous ne savons pas par le peu que nous savons; ce qui ne semble que curieux, peut devenir utile; ce qui ne paroît quʼune terre grossiere au premier coup dʼoeil, cache quelquefois lʼor le plus pur.
        Lʼerreur est la compagne inséparable de lʼignorance, & elle nʼest chez les Philosophes et les hommes que par hasard et pour un temps; la philosophie, la science trouve dans ses principes de quoi sʼen guérir, tandis que lʼignorance est par sa nature même
        éternellement incurable.
        L’homme s’instruit donc de ses erreurs et de ses malheurs, les animaux ne font pas d’erreurs et vous en concluez qu’ils sont plus intelligents. S’ils en faisaient ils auraient évolué comme l’homme a évolué. Je vois la différence entre l’homme primitif et l’homme du Xviiie siècle, et avec lhomme moderne. Je ne vois aucune différence entre une termitiere d’aujourd’hui et une termitiere d il y 10 000 ans

        Like

      3. L’évolution ne se fait pas toujours dans le bon sens… celle de l’homme est sur une voie de garage pour l’instant, pour lui, un moindre mal car de nombreuses espèces ratées ont disparues, ce ne sera qu’une de plus mais ; ce qui est triste, ce sont les centaines d’espèces innocentes qui en pâtissent, ce qui est regrettable pour elles-mêmes mais aussi pour les écosystèmes.

        Nous sommes responsables de la première extinction de masse provoquée par un être vivant. Nous sommes donc la pire erreur de la nature depuis qu’elle existe.

        Like

      4. Encore le même refrain, j’ai l’impression de parler à un mur. Vous ne voulez pas entendre ce que je vous dis. Ce que vous dites ne prouve pas que l’homme soit plus bête que les animaux. Vous dialoguez avec vous même et pour le coup, c’est moi qui ai l’impression que vous me manquez de respect à ne pas répondre sérieusement. Je ne répondrai que quand j’aurai une réponse un peu plus argumenté et moins manichéenne, pessimiste

        Like

      5. Alors, soyons simple, la terre sans humain mais avec toutes les autres espèces animales et végétales manquerait quoi ? Quel problème aurait-elle ?

        Je dis que l’homme est inutile et n’apporte rien de positif ; mais allez au bout de votre pensée, dites moi ce qu’apporte l’homme aux écosystèmes, aux autres espèces, à la biodiversité… bref à la vie sur terre ?

        Ne répondez pas des trucs qu’il est le seul à apprécier, genre littérature, architecture, etc. ; qu’on fasse des choses que NOUS aimons est une évidence. Je parle de choses positives pour l’intérêt collectif, pas juste l’intérêt dans le seul intérêt humain.

        Like

  14. Je ne pense pas avoir été incorect, au contraire, j’ai pris du temps pour vous répondre alors que vous refusez de me répondre sérieusement, sauf sur un point sans réel importance. Je n’approuve pas votre pessimisme sur l’homme et il serait facile de vous répondre, mais j’attends déjà une réponse un peu plus argumentée sur ce que j’ai dit plus haut. Merci

    Like

    1. le temps que je voyage, je vous invite à voir la vidéo que je vous ai mise deux fois, qui résume vraiment tout ; sinon l’homme n’a rien à réparer si ce n’est ses propres erreurs. La terre sans l’humain est parfaite. Actuellement, il est inutile. Pourrait-il devenir utile un jour ? Oui, je ne suis pas si pessimiste, voyez ma réflexion à ce sujet : https://youtu.be/ETjrRCFNIxg

      J’ai une chance d’avoir un permis de résident au Mexique et enfin ne plus devoir voyager. L’administration est compliquée est je risque d’être irrégulier en ligne dans les jours qui viennent.

      Like

  15. “l’homme n’a rien à réparer si ce n’est ses propres erreurs. ”
    -Vous ne voulez voir que les mauvais côté de l’être humain.

    “La terre sans l’humain est parfaite”
    Au risque de paraître malpoli et ce n’est pas mon but, on dirait du mauvais Rousseau.

    “Actuellement, il est inutile. Pourrait-il devenir utile un jour ?”
    Bah voyons, dois-je répliquer sérieusement ?

    “Ce qui est certain, c’est qu’en se comportant en animal sauvage, on ne serait pas sur le point de faire disparaître la vie sur terre”.
    -Tout cela est faux , on ne peut pas faire plus pessimiste.

    Et j’attends votre réponse sur mon long commentaire quand vous pourrez.

    Like

  16. “Soyons simple, la terre sans humain mais avec toutes les autres espèces animales et végétales manquerait quoi ?”

    Parler ainsi, c’est personnifier la terre. Quel problème aurait-elle ? Entre être unitile et ne pas être nécessaire à la survie de toutes les espèces de la terre, il y a un abîme. La terre sans perroquet, sans singes, sans chiens manquerait de rien non plus et alors ?

    “Je dis que l’homme est inutile et n’apporte rien de positif ; mais allez au bout de votre pensée, dites moi ce qu’apporte l’homme aux écosystèmes, aux autres espèces, à la biodiversité… bref à la vie sur terre ?”

    Rien de positif, ben voyons, absolument rien ? Mais…

    “Ne répondez pas des trucs qu’il est le seul à apprécier, genre littérature, architecture, etc. .”

    -Et pourquoi pas ? L’art est ce qui a été fait de mieux sur terre, encore une preuve de son intelligence supérieur, notre précédent sujet qui maintenant porte sur son utilité. L’homme par l’art rend service aux humains, sur une bien plus grande échelle que n’importe quel espèce. D’ailleurs l’homme est capable de se soucier de la plupart des  animaux qui ne sont pas de son espèce. Une mouche s’en tape des humains, et des fourmis.

    Liked by 1 person

    1. Comment se présentent les premiers outils, à en juger d’après ce qu’on a retrouvés d’hommes préhistoriques et d’après le mode de vie des premiers peuples de l’histoire ainsi que des sauvages actuels les plus primitifs? Comme instruments de chasse et de pêche, les premiers servant en même temps d’armes. Mais la chasse et la pêche supposent le passage de l’alimentation purement végétarienne à la consommation simultanée de la viande, et qu’est-ce qu’on a ?? à nouveau ici un pas vers la transformation en homme. L’alimentation carnée contenait, presque toutes prêtes, les substances essentielles dont le corps a besoin pour son métabolisme; en même temps que la digestion, elle raccourcissait dans le corps la durée des autres processus végétatifs, correspondant au processus de la vie des plantes, et gagnait ainsi plus de temps, plus de matière et plus d’appétit pour la vie animale au sens propre. De même que l’habitude de la nourriture végétale à côté de la viande essentiellement donner à l’homme la force physique et l’indépendance. Mais la chose la plus essentielle a été l’action de la nourriture carnée sur le cerveau, que vous n êtes pas capable de prendre en compte, cerveau qui ben recevait en quantités bien plus grande qu’avant les éléments nécessaires à sa nourriture et à son développement et qui, par suite, a pu se développer plus rapidement et plus parfaitement de génération en génération. N’en déplaise à vous les mangeurs d herbe, l’homme n’est pas devenu l’homme sans régime carné, et même si le régime carné a conduit à telle ou telle période, chez tous les peuples que nous connaissons, au cannibalisme (les ancêtres des Berlinois, les Wélétabes ou Wilzes, mangeaient encore leurs parents au Xe siècle), cela ne nous fait plus rien aujourd’hui.

      Le régime carné a conduit à deux nouveaux progrès d’importance décisive: l’usage du feu et la domestication des animaux. Le premier a raccourci plus encore le processus de digestion en pourvoyant la bouche d’une nourriture déjà pour ainsi dire à demi digérée; la seconde a rendu le régime carné plus abondant en lui ouvrant, à côté de la chasse, une source nouvelle et plus régulière, et de plus, avec le lait et ses produits, elle a fourni un aliment nouveau, de valeur au moins égale à la viande par sa composition. L’un et l’autre devinrent ainsi, d’une manière déjà directe, des moyens nouveaux d’émancipation pour l’homme; cela nous conduirait trop loin d’entrer ici dans le détail de leurs effets indirects, si grande qu’ai été leur importance pour le développement de l’homme et de la société. De même que l’homme apprit à manger tout ce qui était comestible, de même il apprit à vivre sous tous les climats.

      Like

      1. Il y a des affirmations fausses dans votre commentaire, Michel.

        “Le régime carné a conduit à deux nouveaux progrès d’importance décisive: l’usage du feu et la domestication des animaux. ”

        La domestication (et élevage) et la pire erreur de l’histoire humaine. C’est principalement à cause des élevages que le monde est dans une situation aussi mauvaise : famine, réchauffement climatique, extinction de biodiversité, pandémie, etc.
        Démonstration détaillée ici >>>> https://youtu.be/DyC2U4ui0LI

        “L’alimentation carnée contenait, presque toutes prêtes, les substances essentielles dont le corps a besoin pour son métabolisme;”

        Totalement faux, c’est ce changement d’alimentation qui a créé plus de 75% des maladies connues aujourd’hui. Nous n’étions pas adapté à une alimentation carnée, et nous le sommes toujours pas. Le lait et la viande, en particulier, sont des poisons pour l’humain et n’apportent absolument rien de positif au niveau nutritif. Nous ne mangeons de tels produits que par plaisir, mais ça n’a que des inconvénients : maladie, gaspillage, pollution, etc.
        Explications et sources ici >>>> https://valeryschollaert.wordpress.com/le-covid-19-dun-point-de-vue-naturaliste/

        “De même que l’habitude de la nourriture végétale à côté de la viande essentiellement donner à l’homme la force physique et l’indépendance.”

        Toutes les études scientifiques autant que la pratique chez des millions de végétalien montrent le contraire : les végétaliens ont plus d’énergie, sont moins malades, ont moins de carences (sur ce point, cela dépend de la proportion de nourriture cuite – tout cuir provoque des carences, même chez les végés), vivent plus longtemps, ont une meilleure mémoire, etc.

        “l’homme n’est pas devenu l’homme sans régime carné”

        Vous devriez lire un peu plus. Il y a UNE étude qui pose comme hypothèse que les oméga 3 contenu dans les crustacés consommés par les humains dans le bassin du lac Victoria, en Afrique orientale, ait été une condition essentielle pour le développement de notre cerveau. Ça reste à confirmer, mais admettons que ce soit vrai…
        1/ Cela ne prouve absolument pas que nous avons encore besoin de cette nourriture
        2/ Vous êtes heureux du résultat ? vous ne croyez pas que la terre irait mieux si nous étions resté des cueilleurs de fruits en Afrique ?

        “, et de plus, avec le lait et ses produits, elle a fourni un aliment nouveau, de valeur au moins égale à la viande par sa composition.”

        Vous avez du mal de voir que la viande est un poison pour le primate frugivore que nous sommes. Pour le lait, c”est plus facile : AUCUN mammifère adulte de la planète ne consomme de lait. La nature a contre-sélectionné les mammifères qui buvaient du lait dans l’histoire, car boire du lait implique de voler la nourriture des bébés, ce qui est un gros problème pour les populations et donc les écosystèmes. Le lait est indigeste pour tous les mammifères et l’homme ne fait pas exception. Le nombre de problème lié au plait est immense : carence en calcium ostéoporose, immunité faible (dans un monde végétalien, pas de Covid, pas de grippe, pas de malaria, etc.), problème de mémoire, manque de virilité chez les hommes , etc.

        “De même que l’homme apprit à manger tout ce qui était comestible”

        LOL. Définition de comestible : ce que l’homme mange. L’homme mange tout ce qui est comestible… dois-je développer ?

        Le bois est un aliment comestible pour certains animaux mais pas pour l’humain. Bien sûr, on pourrait le rendre comestible en le transformant d’une manière ou d’une autre. La viande n’est pas comestible pour l’humain alors on la marine, on la cuit, on la transforme, mais cela reste un produit inutile, nocif, et la produire EST la cause de famine, pandémies, extinction de masse, etc ; c’est aussi une cause majeure de réchauffement climatique, pollution des eaux douces ainsi que de la mer, le gaspillage de ressources, etc.

        Like

      2. Avant de vous répondre en détail
        Pouvez-vous répondre à cela, je me cite de nouveau maks c’était les points les plus important :
        en même temps que la digestion, elle raccourcissait dans le corps la durée des autres processus végétatifs, correspondant au processus de la vie des plantes, et gagnait ainsi plus de temps, plus de matière et plus d’appétit pour la vie animale au sens propre

        Le premier a raccourci plus encore le processus de digestion en pourvoyant la bouche d’une nourriture déjà pour ainsi dire à demi digérée; la seconde a rendu le régime carné plus abondant en lui ouvrant, à côté de la chasse, une source nouvelle et plus régulière

        L’un et l’autre devinrent ainsi, d’une manière déjà directe, des moyens nouveaux d’émancipation pour l’homme

        Like

      3. Nous avons un intestin long, inapproprié pour digérer la viande. Or, il se fait qu’en plus d’être un organe de digestion, l’intestin est avant tout le premier organe du corps humain producteur d’immunité.

        Les carnivores ont un intestin bien plus court. La digestion de la viande est donc bien plus longue que celle de végétaux, et le temps que l’intestin est occupé à se débarrasser des toxines qui sont nombreuses dans les produits carnés, et qui restent dans notre corps bien trop longtemps vu la longueur de notre intestin, il ne peut pas gérer l’immunité. C’est la raison principale pour laquelle manger de la viande est la principale cause des pandémies. Je l’explique dans divers documents, comme celui-ci que vous auriez mieux fait de lire avant de me répondre.

        https://valeryschollaert.wordpress.com/le-covid-19-dun-point-de-vue-naturaliste/

        Like

      4. Bonjour.
        Vous vous êtes discrédité a tout jamais sur ces sujets avec l’affirmation suivante: “N’en déplaise à vous les mangeurs d herbe”
        Les gens qui mangent végétariens et végétaliens ne mange pas d’herbe ni les autres humains et autres primates d’ailleurs car c’est indigeste et on ne peut quasiment rien digéré de cet aliment adaptés aux anatomies herbivore.
        Nous sommes des primates a l’anatomie frugivore, c’est pour cela que nous partageons 99% de notre génome avec les autres primates frugivore comme chimpanzés et plus encore bonobos mais il est dit que l’Homme est omnivore par habitude alimentaire millénaire.

        Liked by 1 person

  17. Donc il reste le dernier argument auquel je n’ai toujours pas de réponse…
    la seconde a rendu le régime carné plus abondant en lui ouvrant, à côté de la chasse, une source nouvelle et plus régulière

    L’un et l’autre devinrent ainsi, d’une manière déjà directe, des moyens nouveaux d’émancipation pour l’homme

    Like

    1. Si vous aviez regardé les liens que je vous ai mis, vous auriez déjà la réponse.

      La viande n’est PAS une source de nourriture pour l’homme, c’est une source de maladies, de problèmes, de gaspillage, de famine, de mort. Avoir commencé à manger de la viande est le “péché originel”, l’erreur fatale qui a envoyé l’humanité droit dans le mur. L’effondrement que nous vivons maintenant en est la conséquence. Si les humains avaient au moins compris la leçon du Covid… mais non, on continue. Alors d’autres pandémies bien plus graves arriveront, la disparition du vivant va faire augmenter la famine, les guerres… tout ça pour un bout de cadavre, totalement inutile, dans l’assiette.

      Des sources et plus d’infos ici : https://youtu.be/RTa-lp4wPjE

      Like

Leave a comment