Espèce commune – Page simple (minimale) – Disponible pour sponsoring
Famille des Trochilidae (colibris) – Antillean Mango in English
Première publication : 07 juillet 2021 – Dernière mise à jour : 07 juillet 2021

Ce colibri plutôt grand est commun et répandu dans les milieux naturels et dégradés, jusqu’en ville, sur Hispaniola, Porto Rico et les îles Vierges. Il évite la haute montagne. Il atteint les mille mètres dans les montagnes d’Hispaniola, et même parfois plus mais les densités sont alors très faibles.
Son mode de vie est très semblable au Mango de Prévost et, en fait, à la plupart des colibris. Il mange du nectar et des insectes, volants ou non, ainsi que des araignées. Le nid est un petit bol épais et solide, constitué de matériaux végétaux, surtout des mousses et des lichens, et cimenté avec de la toile d’araignées.
C’est la femelle qui fait tout le travail, les mâles des colibris étant des géniteurs polygames qui ne participent pas à la reproduction autrement qu’en s’accouplant. Les deux œufs sont couvés deux semaines et les jeunes s’envolent à trois semaines.
Taxonomie et sous-espèces
Les deux sous-espèces sont parfois séparées en deux espèces. Comparée à la sous-espèce nominale illustrée ici, A. d. aurulentus de Porto Rico et des îles Vierges montre un plumage subtilement différent chez les deux sexes. Le mâle est plus vert (moins noirâtre) sur les flancs et plus jaune sur le menton ; la femelle a une queue plus brune (moins violette).
Les mangos sont des oiseaux proches entre eux et le Mango doré est certainement apparenté au Mango vert, de Porto Rico. Ces deux oiseaux formeraient un clade avec le Colibri falle-vert et le Colibri madère, deux espèces des Petites Antilles habituellement classées dans leur propre genre, Eulampis, un classement ainsi remis en cause par la proximité avec les mangos. Ce sont des Anthracothorax.

Images de mâles et de l’autre sous-espèce ; sponsoring
[Espèce Nº1284 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2021
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Belle photo d’aperçu sur la fiche, en un beau déployé des plumes-gouvernail ,..
Je remarque que ds la famille Colibri, le mâle se contente de s’accoupler,..le reste du boulot est fait par la femelle ! Mention spéciale pr la femelle- Colibri,..
LikeLiked by 1 person
Oui Najat, tous les colibris étudiés se comportent ainsi, donc on imagine qu’il n’y a aucune exception au sein de la famille. Des gros fainéants ces mâles ahahaha !
LikeLike
splendide photo
LikeLiked by 1 person
Merci Gladys !
LikeLike
Quelle belle photo !
LikeLiked by 2 people
Merci Valérie !
LikeLike
Un peu macho 🙂 mais bel oiseau 👍 ‘je ne pensais pas qu’un oiseau pouvait voler å 1.000 m surtout si petit ! Belle photo Valery 👏👏
LikeLiked by 1 person
On parle de l’altitude en montagne où il trouve son habitat, pas du tout de son vol, Claudia. Je n’ai jamais étudié la question, mais vu que les colibris sont les vertébrés, dans le monde, qui maîtrisent le mieux le vol, je pense qu’ils pourraient voler bien plus haut que 1000 mètres ; la question est : pourquoi le feraient-ils ?
Le Colibri à gorge rubis est un migrateur qui travers le golf du Mexique sans s’arrêter. Il voyage 800 km en 20 heures environ, mais je n’ai pas lu à quelle altitude il le faisait.
LikeLiked by 1 person
Merci. Impressionnant !
LikeLiked by 1 person
J’adore ces oiseaux. J’en ai vu au Costa Rica et je ne me lassais pas de me lever tôt pour les observer en toute tranquilité. J’ai replacé mon commentaire ici puisque c’est plus important ici pour vous.
LikeLiked by 1 person
Merci beaucoup pour ta participation. Ha oui, le Costa Rica, j’ai au guidé quelques voyages… avant de faire de la photo. Je “devrai” donc y retourner.
LikeLike