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Famille des Rallidae (râles, foulques, gallinules, etc.) – Spotted Crake in English
Première publication : 15 juin 2021 – Dernière mise à jour : 15 juin 2021

Ce Rallidae de taille moyenne est assez commun et répandu en Asie centrale (jusqu’en Mongolie) et en Europe orientale, à l’ouest jusqu’en Suède et en Roumanie. Plus à l’ouest, il est très localisé jusqu’en Grande-Bretagne et à la péninsule Ibérique. C’est un migrateur qui hiverne localement en Afrique et dans la région indienne. Il vit dans les marais d’eau douce envahis de végétation.

Les marouettes sont des oiseaux qui rappellent les râles, au point que la différence entre ces deux noms soit très floue. Il y a d’ailleurs des oiseaux appelés “crakes” (donc marouettes) en anglais qui sont appelés “râles” en français et d’autres appelés “rails” (râles) en anglais que les francophones appellent marouettes. Comme “mouette” et “goéland”, les noms vernaculaires ne correspondent à aucune classification cohérente.
Les marouettes du Paléarctique ont un bec plus court que les râles de la même région biogéographique. Elles sont donc plus “poules” que “limicoles” : elles picorent souvent leur nourriture sur le sol ou sur la surface de l’eau, bien qu’elles puissent aussi immerger la tête à la recherche de la nourriture. Le régime alimentaire est omnivore. Il comprend notamment beaucoup d’invertébrés aquatiques, des petits poissons et des végétaux dont des graines, des bourgeons, des feuilles et des racines.
Tout comme le Râle d’eau, elle construit un nid, bien caché, en forme de bol assez massif avec des végétaux (surtout des tiges et des feuilles mortes) sur la végétation flottante ou dans des branches surplombant de l’eau ouverte.
Elle pond de 6 à 14 œufs. Les deux parents, qui ont construit le nid ensemble, couvent à tour de rôle durant trois petites semaines. Les jeunes sont nidifuges. Ils peuvent quitter le nid 8 heures après l’éclosion ! Ils sont toutefois nourris plusieurs jours par les parents et s’emplument en 45 jours.
Cet oiseau a un joli plumage subtilement dessiné mais il est difficile à voir, diminue et pourrait même disparaître localement sans se faire remarquer ; pour ces raisons, nous l’avons classé en “vedette”. Les densités sont faibles en Europe et, avec le développement économique de l’Asie centrale, les marais sont asséchés, provoquant des diminutions significatives sur ce continent. Elle est cependant “trop” répandue pour être classée “en danger” par Birdlife International qui la considère, à tort à notre avis, en “préoccupation mineure” (least concern). Nous devrions, au contraire, nous préoccuper des oiseaux qui vivent dans les marais et souffrent de l’exploitation de ces derniers.
Taxonomie
C’est une espèce monotypique, sans doute sœur avec la Marouette de Caroline d’Amérique du Nord mais aussi apparentée à la Marouette d’Australie.

Photos plus variées, dont celle d’un jeune oiseau ; sponsoring
[Espèce Nº1262 du projet d’encyclopédie holistique]

Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2021
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

extra, partage des rôles chez cette marouette
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Au printemps prochain j’espère voir ces Marouettes qui s’arrêtent volontiers en migration dans un étang pas très loin de Marseille pour se remettre de l’épreuve du voyage….., Ce sont des petits oiseaux qii vivent dans une végétation touffue ! c’est pas gagné ! jolie prise
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J’ai eu de la chance, ce sont en effet des oiseaux difficiles. Mais tu es patiente, tu y arriveras !
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Un beau petit couple qui se partage les tâches, c’est super!
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J’ai eu le plaisir d’observer ma première Marouette ponctuée en Roumanie.
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