Espèce simple – publiée le 19 décembre 2019
Publication complète – famille des Indicatoridae (indicateurs)
En anglais : Lesser Honeyguide in English
La répartition géographique est vaste, couvrant toutes les régions d’Afrique au sud du Sahara, sauf le bassin forestier qui est occupé par son espèce-soeur (voir plus bas). La limite exacte entre les deux espèces est encore mal comprise. Il vit dans les bois, les savanes, les plantations, les flancs de montagnes buissonnants.
Comme notre espèce de référence, il est parasite et consomme de la cire d’abeille, voir les détails sur la page du Grand Indicateur. Notons que le Petit Indicateur utilise son sens olfactif pour trouver les ruches des abeilles qu’il préfère ; il semble, en effet, choisir certains espèces d’hyménoptères plutôt que d’autres. Il ne guide pas les humains (ni d’autres mammifères), mais peut les suivre pour profiter de ceux qui exploitent le miel.
Le Petit Indicateur parasite beaucoup de barbicans, torcols et pics, et quelques espèces de martins-chasseurs, guêpiers, hirondelles, moineaux, spréos, grives et souimangas. Des cas de parasitisme ont été constaté, en Afrique du Sud, avec l’Étourneau sansonnet, introduit.
La nidification ressemble à celle décrite pour le Grand Indicateur, avec une incubation qui dure deux semaines.
Taxonomie et sous-espèces
Six sous-espèces sont reconnues (et d’autres, probablement non-valides, décrites). Les variations portent sur la couleur du manteau (plus olive ou plus jaunâtre), la couleur générale plus pâle ou plus foncée et le trait malaire plus ou moins marqué.
Il est parfois considéré comme conspécifique avec l’Indicateur à gros bec, qui est plus forestier. Ces deux espèces sont proches de l’Indicateur menu, forestier, mais qui cohabite avec l’Indicateur à gros bec dans une grande partie de sa répartition.



[Espèce Nº718 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2019 – 2020
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour
