Espèce complexe à reclasser – publiée le 26 juin 2019
Publication complète – famille des Picidae (pics, torcols, picumnes…)
En anglais: Great Spotted Woodpecker in English
Ce pic est souvent le plus commun en Eurasie ainsi que, localement, dans certaines régions d’Afrique du Nord, aux Canaries (où il est même le seul pic). Il est farouche dans les grandes forêts mais souvent familier et bien plus facile à approcher qu’un autre pic européen commun, le Pic vert, dans les villages et la campagne du vieux continent. Il habite tous les types de forêts et boisements entre le niveau de la mer jusqu’à une altitude de 2500 mètres au maximum.
Il est toutefois très proche du Pic syriaque, et dans les régions où les deux espèces cohabitent, il y a une ségrégation. Le Pic épeiche choisit alors les forêts plus fermées et c’est le Pic syriaque qui occupe les boisements plus ouverts, les parcs, jardins, allées d’arbres, etc.
Le nid est creusé surtout par le mâle, en général à une dizaine de mètres de hauteur, dans un tronc mort ou vif (ou un gros poteau en bois). La cavité est au bout d’un couloir d’une trentaine de centimètres. L’incubation (4-8 œufs) est très rapide (environ 11 jours) et les jeunes sont nourris au nid quelque 3 semaines.
Taxonomie et sous-espèces
Espèce proche des espèces suivantes : Pic syriaque, Pic du Sind, Pic de Darjeeling, Pic à ailes blanches et Pic de l’Himalaya. Ils forment possiblement une super-espèce.
Il y a 14 sous-espèces reconnues par HBW Alive, mais celles-ci doivent se découper en plusieurs espèces. Le plus évident est celle d’Algérie et de Tunisie avec son collier rouge et noir et s’appellera alors vraisemblablement le Pic d’Algérie Dendrocopos numidus. Les autres futures espèces probables sont, au moins : une espèce de la région pontique (près de la mer Caspienne), D. poelzami ; une espèce au Japon, en Corée et l’est de la Sibérie, D. japonicus ; et une en Asie du sud-est, D. cabanisi. C’est une division qui correspond assez bien à l’aspect extérieur de ces taxons que la génétique appuie. Il faut donc s’attendre à une confirmation formelle de cette nouvelle classification dans les années à venir.

Les autres sous-espèces varient assez peu, voyez trois exemples sur les image, plus bas.
Identification
Une fiche comparative avec le Pic mar, espèce sympatrique qui peut rappeler le jeune Pic épeiche, est disponible.






[Espèce Nº542 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2019 – 2020
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Je l’adore! Il est magnifique et les photos aussi…
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Quelle est la différence entre D. m major et D. m. japonicus? Est ce que c’est la taille? Car ils sont très semblables et je n’arrive pas à voir de différences sur les représentations faites par HBW.
Merci
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Par définition, on ne peut pas identifier les sous-espèces à leur phénotype (différence de plumage, forme etc.) avec certitude. Les variations données sont des moyennes, et pas de critères fiables. Japonicus est un peu plus foncé dessus et les blanc des scapulaires plus réduit. On le distingue… à la répartition géographique.
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Un couple de Pic épeiche vit dans le bois en face de chez moi. Chaque année, ils fondent une famille. Ils viennent régulièrement à la mangeoire. Merveilleux de pouvoir les observer.
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