Espèce endémique Niveau 1* (“classique”) – publiée le 23 août 2019
Publication complète – Famille des Megapodiidae (mégapodes)
En anglais : Australian Brushturkey in English
Ce mégapode est le plus grand des quelques représentants australiens de cette famille centrée sur la Nouvelle-Guinée, famille bien distincte des autres Galliformes dont l’origine reste un peu mystérieuse. Le Talégalle de Latham est assez répandu dans l’est de l’Australie, surtout au Queensland, mais n’existe dans aucun autre pays.
Ce gros oiseau habite les forêts et boisements tropicaux et subtropicaux, surtout si le sous-bois est assez dense. Il gratte le sol pour consommer des racines et d’autres matières végétales, ainsi que des proies, surtout invertébrées. Il a été vu mangeant des grenouilles, mais il n’y a pas d’étude sur son régime précis, que l’on qualifiera donc “d’omnivore” pour simplifier.
La nidification des mégapodes est unique, puisque les adultes ne couvent pas. En effet, notre talégalle, par exemple, rassemble de la matière végétale en décomposition (des composts créés par les humains peuvent parfois convenir) et pond sur ce monticule. Ensuite, il couvre les œufs par de la matière plus sableuse qui favorise la conservation de la chaleur produite par la décomposition des végétaux.
La mâle est propriétaire des nids, et plusieurs femelles peuvent y pondre (jusqu’à 58 œufs ont été dénombrés dans le même nid). Les femelles vont pondre dans les nids de plusieurs mâles à chaque saison.
L’éclosion a lieu environ un mois et demi après la ponte, et les jeunes émergent du nid environ deux jours après l’éclosion. Il se débrouille par lui-même, les parents ne s’en occupent pas.
Taxonomie et sous-espèce
Cette espèce est très distincte, au point qu’elle se voit attribuer un genre à part. On la divise en deux sous-espèces. Au sud et au centre, la poche de peau nue est de couleur jaune (c’est la sous-espèce nominale illustrée sur cette page) ; plus au nord, elle est rosée à pourpre (A. l. purpureicollis).



[Espèce Nº600 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2019 – 2020
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Eux non plus ne couvent pas, ça alors..Et ils ne nourrissent même pas leurs petits! Quels parents indignent. J’imagine mal des oisillons sans plumes, chercher eux-même leur nourriture.
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Une Talégalle qui elle non plus, ne couve pas ses oeufs. Ces hauts monticules de végétaux recouvert de sable donnent une température de plus de 30°. Les femelles pondent dans plusieurs monticules construit par les mâles. Je suppose qu’ils ne sont pas monogames. Moeurs différents des Coucous qui pondent leurs oeufs dans le nid des autres oiseaux et dont les petits sont nourris par l’espèce hôte
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Quel oiseau étonnant !
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N’est-ce pas ? La nature est surprenante !
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