Espèce endémique Niveau 1* (“classique”) – publiée le 29 mars 2021
Publication complète – Famille des Tyrannidae (tyrans, moucherolles, élénies)
En anglais : Yucatan Flycatcher in English

Ce tyran est un Myiarchus typique mais c’est le plus localisé de toutes les espèces continentales qui existent en Amérique centrale. En effet, il n’existe que sur la péninsule du Yucatán et quelques îles adjacentes. Il est assez commun, plus facile à voir que la majorité des autres endémiques de la région mais son identification est difficile, comme tout Myiarchus qui se respecte.

Il vit dans les boisements légers et les clairières de forêts. Il est commun sauf sur Cozumel où la sous-espèce endémique est rare, possiblement menacée. Il est intéressant de noter que, sur la carte, il a exactement la même répartition que le Moqueur noir mais, utilisant un autre habitat, il est commun sur le continent et rare à Cozumel alors que le moqueur présente la situation exactement inverse.
Sur le terrain, le mode de vie ressemble superficiellement à celui de notre référence, le Tyran de Nutting. Il n’y a cependant aucune étude ni publication qui détaille la nidification ni même le régime alimentaire.
Taxonomie et sous-espèces
C’est une espèce dont la classification a été modifiée : anciennement classée proche du Tyran de Wied, il serait plutôt d’origine caraïbe et ainsi plus proche des diverses espèces antillaises : Tyran grosse-tête, Tyran janeau, Tyran de Porto Rico et Tyran de La Sagra.
On le divise en trois sous-espèces, la plus distincte étant celle de Cozumel (M. y. lanyoni), plus foncée dessus avec moins de roux sur la calotte.

La calotte brun roux finement striée est caractéristique de cette espèce, mais c’est variable et la différence avec les autres tyrans du même genre peut être difficile à visualiser.

On voit ici un des rares critères fiables pour distinguer ce tyran endémique des deux Myiarchus avec lesquels il est sympatrique, le Tyran de Wied et le Tyran olivâtre. On voit la bordure rousse des rectrices internes qui contraste avec le reste de la queue brun.

Il faut de la chance pour rencontrer ce taxon assez rare et puis il faut l’identifier. Alors que les oiseaux du continent montrent une calotte rousse qui se repère assez vite, la sous-espèce de Cozumel est terne, sombre, et la calotte ne montre que peu de roux voire pas du tout.
[Espèce Nº1184 du projet d’encyclopédie holistique]

Photos et textes © Valéry Schollaert 2021
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

j’aime bien quand il hérisse la calotte
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Oui, c’est vrai que cette attitude leur donne un air sympa, merci Gladys !
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Il me plait beaucoup, il a une belle petite tête
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Merci beaucoup Éléonore !
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Jolie photo du Tyran chantant et laissant passer sa minuscule langue
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Merci beaucoup, Danièle !
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