Espèce vedette – publiée le 20 juin 2018
Publication complète – famille des Accipitridae (buses, aigles, éperviers, etc.)
En anglais : Rüppell’s Vulture in English
Ce grand vautour est répandu depuis la Mauritanie jusque dans le nord de la Tanzanie. Récemment, il s’est installé sur la péninsule Ibérique, et les observations sont annuelles autour de la Méditerranée, notamment au Maroc. C’est un oiseau des savanes ouvertes et des steppes et semi-désert arides, qui vit à proximité des falaises et montagnes rocheuses où les nids sont.
Comme tous les vautours africains et asiatiques, il a diminué de façon dramatique. Les causes sont détaillées à la page du Vautour à tête blanche, une autre espèce africaine, qui était encore commune il y a quelques dizaines d’années et qui se trouve désormais dans une situation gravissime. Il semble un peu moins en danger immédiat d’extinction que le Vautour africain car certaines colonies sont inaccessibles aux braconniers, sur de hautes falaises. Néanmoins, on estime qu’il a perdu 97% de la population en 56 ans, ce qui le place en danger critique d’extinction, la même catégorie dans laquelle sont classés les deux espèces citées plus haut.
Son mode de vie, y compris la reproduction, est proche de celui que nous décrivons à la page du Vautour africain, mais le Vautour de Rüppell niche en falaise et jamais sur les arbres, et ce dernier ne vient normalement pas au sol pour des petites proies.
Taxonomie
Cette espèce est proche d’autres Gyps, en particulier du Vautour fauve. On la divise en deux sous-espèces, la nominale illustrée ici, et G. r. erlangeri, de la corne de l’Afrique, qui est un peu plus petite, plus pâle, avec des couleurs plus brunes.




[Espèce Nº171 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2018 – 2019
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Je me souviens avec tristesse en avoir vu dans des volières au zoo d’Anvers dans les années 50!
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