Traquet à queue noire – Oenanthe melanura – Le blog de Valéry Schollaert

Espèce simple – publiée le 22 décembre 2018
Publication complète – famille des Muscicapidae (rossignols, traquets, gobemouches…)
En anglais: Blackstart in English

Ce traquet au plumage très simple est souvent commun dans les déserts, semi-désert et savanes arides depuis le Mali (peut-être rarement plus à l’ouest) jusqu’au Sultanat d’Oman via le sud de la Syrie et la Somalie.

C’est un insectivore classique qui chasse principalement des arthropodes qu’il capture sur le sol, en plongeant sur eux depuis un perchoir, à la manière des tariers comme, par exemple, le Tarier d’Afrique. Il construit un petit nid en forme de bol, avec des tiges, des poils et des plumes, qu’il place dans un cavité d’une falaise ou d’un bâtiment, dans un tas de cailloux, voire dans un terrier de reptile ou de rongeur. Il peut apporter des petites pierres pour mieux dissimuler le nid, si nécessaire. Les quelques œufs sont couvés deux semaines, et les jeunes également nourris deux semaines au nid avant de prendre leur envol.

C’est un oiseau principalement sédentaire, bien adapté aux infrastructures humaines, et il se porte donc très bien.

Taxonomie et sous-espèces

Espèce génétiquement bien distincte des autres, peut-être sœur avec la Traquet familier, qui vit plus au sud, et dans des milieux moins arides. Ces oiseaux et quelques autres traquets étaient, auparavant, classés dans le genre Cercomela, un genre qui s’est avéré invalide.

On divise le Traquet à queue noire en 5 ou 6 sous-espèces dont les différences se limitent surtout à la couleur du plumage qui est plus ou moins claire, parfois plus brunâtre-gris que gris, mais il y a pas mal de variations individuelles. Les oiseaux de cette page sont des O. m. neumanni, avec une teinte de plumage “dans la moyenne”.