Espèce de référence – publiée le 3 octobre 2020
Publication complète – famille des Corvidae (corbeaux, pies, geais…)
En anglais : Eurasian Jay in English

Le Geai des chênes présente une répartition vaste et très originale depuis le Maroc, l’Irlande et la Norvège jusqu’au Japon et au Vietnam via l’Iran et les divers pays Himalayens. Il vit dans des forêts, boisements, plantations, parcs et jardins. Il est opportuniste et s’adapte souvent bien à des activités humaines. Il se porte donc bien et son abondance en fait un “nuisible” aux yeux de certains agriculteurs (agriculteurs responsables des déséquilibres écosystémiques, contrairement au geai).
Le Geai des chênes mange bien des glands, comme son nom le laisse supposer, mais il est omnivore et consomme beaucoup d’arthropodes comme la plupart des Corvidae forestiers. En plus des invertébrés, il mange aussi des œufs, des oisillons, des baies, des graines, des fruits et des pignons de pin. Localement, il peut visiter les charognes, fréquenter les mangeoires à petits passereaux et chasser des petits vertébrés adultes.
Le nid est une petite plateforme de brindilles, rappelant un peu celui d’un pigeon, mais plus épais et profond. Il est souvent installé proche du tronc, au centre de la couronne d’un arbre. Les deux parents construisent le nid, mais seule la femelle couve les 2 à 10 œufs (6 en moyenne) durant environ 17 jours. Les jeunes, nourris par les deux parents, s’envolent à trois semaines. Ils restent dépendants durant environ deux mois.
Taxonomie et sous-espèces
Plus de 40 sous-espèces sont décrites et certaines sont parfois proposées en espèces distinctes. Les différences sont souvent mineures mais on peut rassembler certaines sous-espèces en “groupes” qui montrent des caractéristiques communes parfois bien distinctes de celles des autres groupes. Voyez quelques exemples dans les illustrations, ci-dessous.
C’est un oiseau très distinct des autres, méritant peut-être d’être l’unique Garrulus.

La sous-espèce endémique de “l’île de beauté” fait partie du groupe de la nominale et diffère très peu (vague nuance de couleur) de cette dernière, illustrée ci-dessous.

La sous-espèce nominale montre une calotte contrastant peu avec la nuque : elle est simplement plus pâle et striée.

Cette sous-espèce fait partie d’un groupe de sous-espèce à calotte noire. Ce détail est insignifiant sur le plan taxonomique, mais donne un “air” très différent à l’oiseau.

Cette sous-espèce, avec la face blanche, a parfois été considérée comme une espèce à part, le Geai à joues blanches. En vol, le Geai des chênes montre des ailes courtes et larges, et un vol onduleux irrégulier.
[Espèce Nº1007 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos et textes © Valéry Schollaert 2020
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

Un visiteur de mon jardin que j’affectionne tout particulièrement 😍
Il « grappille » nos cerises, nos figues et, en hiver les fruits de nos Palmiers 😉. Et j’en suis bien heureuse !
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En quoi est-ce plus “nos” cerises que les siennes, en fait ? 🙂
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Juste pour dire que je partage avec grand plaisir contrairement à certains qui utilisent tous les moyens possibles pour faire fuir les oiseaux de LEURS fruitiers 😡
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Un couple depuis plusieurs années vient se ravitailler été/hivers aux mangeoires de la maison. En concurrence avec les Pies et les Corneilles. Heureusement qu’il y en a plusieurs pour les petits passereaux.
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