Espèce endémique Niveau 1* (“classique”) – Page sponsorisée par Home Sweet Home
Famille des Mimidae (moqueurs, trembleurs) – Blue Mockingbird in English
Première publication : 28 janvier 2021 – Dernière mise à jour : 30 mai 2023
Ce moqueur spectaculaire est endémique au Mexique où il est répandu (depuis l’état de Sonora jusqu’à Oaxaca) mais peu commun et réputé extrêmement difficile à voir. C’est un oiseau forestier qui fréquente les sous-bois denses, y compris à la lisière des forêts tropicales humides, dans les forêts de montagne (dont les mixtes chênes-pins) et les boisements secs d’épineux.
Guanajuato est-il le meilleur endroit du monde pour observer le Moqueur bleu ?
La littérature affirme que le Moqueur bleu est extrêmement difficile à voir. En effet, en deux ans dans le sud du Mexique je n’ai réussi à admirer qu’un couple… une fois, à San José del Pacífico (Oaxaca) ! Avec les photos que j’ai obtenues, j’ai publié une petite page. Ces photos sont toujours là, ci-dessous.
Quand j’ai atterri à Guanajuato, je ne savais pas à quoi m’attendre concernant l’observation des oiseaux. La journée a commencé avec le Pic à front doré dans le parc Embajadoras. Je n’ai pas été voir plus loin car j’étais fatigué d’un long voyage du Costa Rica via Cancún jusqu’à Guanajuato. Le deuxième jour, j’ai marché tranquillement depuis Home Sweet Home pour “prendre la température” du quartier. J’ai atteint la petite rivière urbaine Rio Pastita en quelques minutes et j’ai commencé à observer au bord de la rivière. Il y a beaucoup d’arbres et les oiseaux sont nombreux. Parmi eux, les jolis endémiques Grive à dos roux et Oriole d’Abeillé, le discret Solitaire à dos brun, la magnifique Ariane à couronne violette et certaines espèces plus répandues telles que le Moucherolle noir, le Roselin familier et le Cardinal à tête noire. Après un kilomètre, je me suis arrêté sous un immense arbre où j’ai pris quelques bonnes photos du solitaire. C’était déjà un vrai succès d’avoir une espèce aussi difficile à voir, en ville, quand j’ai entendu la voix du Moqueur bleu, un chant doux rappelant certaines grives. Je l’ai observé sur une grosse branche du grand arbre, ouvrant sa queue. Il était à contre-jour et je n’ai pas réussi de bonnes photos, mais j’étais déjà impressionné de le voir dans une zone urbaine.
Le lendemain, j’ai été jusqu’à un barrage, Presa de Mata, à vélo, et j’ai trouvé trois couples de Moqueurs bleus en chemin. Il était encore difficile de prendre de bonnes photos, mais à ce moment j’ai décidé qu’il fallait que je réussisse à moderniser la présente page et à la sponsoriser par Home Sweet Home. Le lendemain, j’ai refait le même trajet, plus tôt dans la matinée, et j’ai vu un mâle chanter sur une branche. C’est lui qui est illustré sur les deux images ci-dessus ainsi que sur la seconde ci-dessous. D’autres villes du nord du Mexique pourraient également abriter des Moqueurs bleus mais, à ma connaissance, il est peu probable de trouver de nombreux endroits tels que Home Sweet Home où vous pouvez en voir en moins de 15 minutes à pied, depuis votre chambre…
Valéry Schollaert
C’est, sans surprise, un oiseau très mal connu. Le nid est placé dans un buisson ou un arbre à une hauteur de 1,2 à 2,4 mètres. Il a une forme de bol et est construit avec des brindilles. Il est tapissé de radicelles. Il n’y a aucune autre information sur la reproduction.
La nourriture est notamment constituée d’insectes et de fruits mais ni les proportions ni la nature exacte des invertébrés et des fruits consommés ne sont connues.
Taxonomie et sous-espèces
Cette espèce est sœur avec l’unique autre Melanotis, le Moqueur bleu et blanc, qui vit plus au Sud (Chiapas et Guatemala).
On le divise en deux sous-espèces : sur le continent vit la nominale, illustrée ici, et sur l’archipel des Marías vit M. c. longirostris qui a le plumage un peu plus gris, une taille légèrement inférieure et le bec un peu plus long, d’où le nom scientifique.
Cette photo n’est pas bonne, mais en vérifiant sur Google Images, il semble qu’il n’y ait pas d’autre image d’un Moqueur bleu sur un fil, en ville ! Guanajuato serait-il le seul endroit où cette espèce discrète se perche en vue, sur des structures artificielles, tel un étourneau ?
Sur cette photo, on peut voir la forme de l’oiseau avec la longue queue et le fort contraste entre les joues noires (melanotis du grec : μελας = noir ; -ωτις = -oreille) et le bleu du reste du plumage (caerulescens, du latin : caeruleus = bleu azur).
C’était la photo de couverture de la page avant qu’elle ne soit sponsorisée par Home Sweet Home. C’était la seule bonne image que nous avions de l’espèce, bien que la queue soit cachée. Les photos ci-dessous proviennent du même individu.
C’était la photo de la bannière de la page d’origine. Elle ne montre rien de plus, sauf les conditions réelles de la plupart des observations du Moqueur bleu.
En 2021, c’était la seule photo que nous avions montrant la queue. Plus intéressant, notez qu’il pourrait être confondu avec certains Icteridae (quiscales, cassiques, etc.). Lorsque nous sommes habitués à des espèces visibles telles que le Moqueur des savanes, la première impression que nous avons en regardant un Moqueur bleu est celle d’un oiseau totalement différent.
Pour en savoir plus :
- Écoutez les vocalisations sur Xeno-Canto
- Page du Moqueur bleu sur e-Bird
- Page Avibase avec traduction dans la plupart des langues
Noms conseillés par l’Encyclopédie Holistique dans 6 langues choisies :
- Espagnol : Mulato azul (*)
- Portugais : Mulato-azul
- Allemand : Blauspottdrossel
- Néerlandais : Blauwe Spotlijster
- Italien : Mimo azzurro
- Russe : Синий пересмешник
[Espèce Nº1124 du projet d’encyclopédie holistique]
Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2021 – 2023
Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour
Le blog de Valéry Schollaert 
Moqueur aux reflets bleus et discret.
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Il est magnifique cet oiseau bleu !! Merci.
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Je trouve aussi, merci !
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Il est superbe ce Moqueur bleu
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C’est aussi mon avis, merci !
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