Héron vert – Butorides virescens

Espèce commune – Page sponsorisée par l’Hotel Tolimán
Famille des Ardeidae (hérons, aigrettes, blongios…) – Green Heron in English
Première publication : 08 décembre 2020 – Dernière mise à jour : 09 février 2023

Ce petit héron est répandu et souvent commun depuis l’extrême sud du Canada (à l’est comme à l’ouest) jusqu’au Suriname et à l’Équateur via l’Amérique centrale et les Antilles. Il est largement sédentaire, sauf dans une partie des USA et au Canada où il est migrateur. Il vit dans de très nombreux types de milieux humides, côtiers comme intérieurs. Il aime notamment les mangroves et les forêts inondées, les abords des lacs et rivières bordés de buissons, etc.

Cliquez ici pour voir une carte de répartition plus détaillée

Ce petit héron commun mais discret se montre “trop” bien à San Lucas !

Mon séjour à San Lucas nous aura permis de mettre à jour de nombreuses pages, quelques espèces plus exclusives mais surtout beaucoup d’espèces communes en Amérique du Nord pour lesquelles une très grande qualité d’images est indispensable car de nombreuses publications bien illustrées se trouvent facilement en ligne. Même si rien d’équivalent à l’encyclopédie holistique n’existe en français, nos fidèles visiteurs n’apprécieraient sans doute pas que nos images soient en retrait par rapport à ce que l’on voit facilement ailleurs sur internet.

La page était déjà en ligne avec des photos correctes du Mexique et de République Dominicaine, mais un adulte et surtout un jeune extrêmement coopératifs sur le bord du lac Atitlán, à cent mètres de l’hôtel Tolimán, m’ont autorisé diverses prises de vue, à si courte distance que je me suis même permis d’en publier une sur Flickr en grand format. Une performance avec le petit Canon SX 70 HS que j’utilise actuellement. Lors de la mise à jour de cette page le 9 février 2023, je suis sur le point de quitter le Guatemala, mais j’ai des dizaines de photos en réserve pour continuer à publier des jolies choses dans les semaines à venir !

Valéry Schollaert

Cliquez ici pour découvrir le site internet de l’Hotel Tolimán qui sponsorise cette page

Ce héron a longtemps été considéré comme une sous-espèce du Héron strié. Il partage tout du mode de vie : nourriture, techniques de pêche et de chasse variées, reproduction, etc. Voyez les détails sur sa page.

Taxonomie et sous-espèces

L’existence d’une zone réduite d’hybridation stable au Panama, montre que le flux génétique entre les oiseaux sud-américains à cou gris et nord-américains à cou roux est interrompu, et c’est le principal argument pour séparer le Héron vert du Héron strié. La couleur, en tant que telle, compte-tenu des nombreuses variations de la trentaine de sous-espèces du Héron strié, est un critère taxonomique irrecevable ; c’est vraiment la population intermédiaire stable panaméenne qui est le point crucial. Le plus probable à l’avenir est que pour avoir une classification cohérente, ce ne sera pas grouper le Héron vert avec le Héron strié, mais plutôt diviser le Héron strié en plusieurs espèces.

Quatre sous-espèces sont décrites et varient principalement sur des petites nuances de couleur dont deux exemples sont illustrés ci-dessous.

Page réalisée avec la précieuse participation de Dominique Lalonde
Ci-dessous, les trois très intéressantes sont les siennes. Découvrez les nombreuses images de sa chaîne Youtube.

Héron vert (B. v. virescens), San Lucs Tolimán, Sololá, Guatemala, février 2023
Les tons verts, à l’origine de ses noms dans la plupart des langues, se voient, chez l’adulte, sur les parties supérieures.
Héron vert (B. v. virescens), San Juan Bautista Tuxtepec, état d’Oaxaca, Mexique novembre 2020
Cet oiseau est plus terne que le précédent car le plumage est plus frais (mue plus récente). C’est un petit héron discret. Si ses couleurs sont jolies, elle sont aussi douces et ça le rend mimétique avec son milieu.
Héron vert (B. v. virescens), San Lucas Tolimán, Sololá, Guatemala, février 2023
Cet individu immature est resté longtemps perché sur une barque alors que le photographe s’approchait discrètement en se cachant derrière une autre barque. Soudainement, il a poussé un cri (d’où le bec ouvert) et a effectué un tout petit vol jusqu’à la barque qui cachait le photographe, permettant alors la photo ci-dessous.

Ayant des photos en grand format de cette espèce, j’en ai publié une sur Flickr. Cliquez sur la photo pour la voir en très grand !

Héron vert (B. v. virescens), San Juan Bautista Tuxtepec, état d’Oaxaca, Mexique novembre 2020
Les catégories d’âge sont identiques à celles du Héron strié. Comme chez ce dernier, les taches blanchâtres sur les ailes sont signes d’immaturité. Un oiseau qui a le cou roux comme ici n’est pas un juvénile : c’est donc un 2cy (il est né en 2019). Comparé à l’oiseau précédent, on voit qu’il est plus âgé notamment avec le roux foncé uni sur les parotiques, sans strie.
Héron vert (B. v. virescens), San Juan Bautista Tuxtepec, état d’Oaxaca, Mexique décembre 2020
Le Héron strié et lui sont connus pour être de rusés et habiles petits Ardeidae. Ils utilisent des appâts et sont capables d’attraper et d’ingurgiter, sans difficulté, des proies très récalcitrantes comme des anguilles.
Héron vert (B. v. virescens), Puerto Plata, République Dominicaine, mai 2021
En vol, sa silhouette de “mini-héron” permet une identification facile. Avec son cri et sa taille assez proches, lors d’une observation brève, en vol, il est parfois confondu avec le Martin-pêcheur à ventre roux tout comme le Héron strié et parfois confondu avec le Martin-pêcheur géant en Afrique.
Voyez de très belles séquences d’affût, de pêche aux petits poissons, d’étirement des ailes…
Héron vert (B. v. virescens), Puerto Plata, République Dominicaine, mai 2021
Les populations antillaises ne diffèrent pas de celle de l’est des États-Unis et du Mexique : il s’agit toujours de la sous-espèce nominale.
Héron vert (B. v. virescens), Puerto Plata, République Dominicaine, mai 2021
C’est un petit héron qui se perche souvent dans les arbres et les buissons où il se sent particulièrement en sécurité.
Héron vert (B. v. frazari), Cabo San Lucas, Basse-Californie, Mexique, octobre 2021
Le roux du cou montre des nuances différentes de celui de la sous-espèce nominale, mais admettons que les variations entre les quelques taxons qui composent le Héron vert sont insignifiantes.
Écoutez ici un cri original du Héron vert au Canada
Voici des images récentes d’un individu qui montre un comportement un peu surprenant

Voici l’image ajoutée le 8 septembre dans la page “Oiseaux de Xpujil : 100 espèces en 100 promenades” avec des photos prises aux Cabañas Chaac.

L’oiseau s’est envolé pour se percher dès qu’il a repéré que mon vélo s’arrêtait. Lorsqu’il est énervé ou stressé, il relève les plumes de sa calotte, comme à gauche où il paraît être huppé. Une fois calmé ou rassuré, les plumes se rabaissent et la calotte devient “plate”.

 

Pour en savoir plus :

Noms conseillés par l’Encyclopédie Holistique dans 6 langues choisies :

  • Espagnol : Garcilla verde (*)
  • Portugais : Socó-mirím
  • Allemand : Grünreiher
  • Néerlandais : Groene Reiger
  • Italien : Airone verde
  • Russe : Зеленоспинная цапля

(*) On l’appelle aussi Aguaitacaimán, Crá-Crá, Garceta verde, Martinete, Chicuaco cuello rojo…

Autres espèces sponsorisées par l’hôtel Tolimán : Pic maculé, Moucherolle noir, Passerin nonpareil, Cardinal à poitrine rose, Paruline de Townsend, Oriole maculé.

(*) Indiquez dans les commentaires si certaines informations ou images pourraient, selon vous, encore améliorer la page !

[Espèce Nº1073 du projet d’encyclopédie holistique]

spprevious
Échasse d’Amérique
spsuivante
Cardinal à poitrine rose
sommaire

Photos, tableau et textes © Valéry Schollaert & Marinella Mejia 2020 – 2023

Liste des autres espèces illustrées : taxonomique – jour par jour

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4 thoughts on “Héron vert – Butorides virescens

  1. Très belles couleurs ,..vert , marron, rouge carmin..ttes couleurs avec un effet bronze ; marrant , le Héron vert , lorsqu’il herisse sa calotte

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