Le Covid 19 d’un point de vue naturaliste

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L’apparition d’un tel Coronavirus n’est pas le fruit du hasard. Il a même été assez précisément prédit avec une argumentation scientifique solide par le docteur Greger dès 2008 (voir la vidéo en anglais).

Il y a trois aspects importants qu’il faut maîtriser pour comprendre comment une telle pandémie est possible et pourquoi elle était inéluctable (d’autres suivront de plus en plus rapidement sauf si les mesures préconisées plus bas sont prises).

  1. La nécessité pour le virus de trouver une espèce hôte qui offre une population abondante et dynamique… notamment à cause de la déforestation
  2. Les comportements humains qui favorisent la mutation d’un virus d’une autre espèce animale vers l’homme
  3. L’immunité faible de la majorité des humains
zoomasse

Le point 1 peut surprendre, mais il est en fait très facile à comprendre. Les virus ont des populations qui ont besoin de survivre à long terme, notamment ceux qui sont parasites (ou considérés comme tels) des mammifères, qui ont besoin de mammifères qui se portent assez bien pour pouvoir prospérer. Imaginez un virus qui ne vit que dans le corps du Koala. Si le Koala diminue jusqu’à quasi extinction, le virus va devoir muter et s’adapter à une autre espèce, sinon il disparaîtra aussi. Mais muter pour aller où ? Sans aucun doute vers les espèces les plus abondantes, pardi ! Or, 96% de la masse des mammifères… est constituée des humains et de leurs animaux domestiques ou d’élevage (source, ecowatch). Visualisez cette disproportion sur le schéma ci-contre.

Concrètement, c’est donc presque toujours le bétail et les humains qui seront visés par les virus des centaines d’espèces de mammifères menacées ; celles-ci diminuent ou disparaissent le plus souvent à cause de la destruction de leurs milieux, ce qu’on appelle plus simplement “déforestation”. C’est ainsi que notre abondance, les quantités astronomiques d’animaux d’élevage et la déforestation créent une situation obligeant les virus à muter pour vivre dans nos corps ou celui de nos animaux pour survivre.

Notez que ces trois aspects sont liés : l’abondance des animaux d’élevage est liée à l’abondance de l’humain, et la première cause de déforestation est l’élevage (explication dans un de nos articles ici, avec sources).

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Toutefois, pour que le virus parvienne à muter, il faut qu’il ait la possibilité de le faire, ce qui nécessite qu’il rencontre physiquement les potentielles nouvelles espèces hôtes, c’est le point 2. C’est ainsi que ce sont des activités telles que la chasse, le braconnage et les marchés d’animaux sauvages qui permettent souvent de telles mutations. Démontrons-le par l’absurde : si un animal disparaît au fin fond de la forêt sans rencontrer les humains ou leurs animaux, comment le virus acculé dans le corps de cet animal rare pourrait-il muter et s’installer dans les entrailles des humains et de leurs animaux ?

Ce qui nous intéresse dans le cadre de cet article, c’est le cas où le virus mute effectivement et s’installe dans le corps des humains, c’est le point 3. Il y a beaucoup de cas avec le bétail (comme la peste porcine) mais concentrons-nous ici sur notre espèce.

Le corps humain est véritablement un écosystème. En plus de ses propres cellules, il contient des milliers de milliards de bactéries de milliers d’espèces qui interagissent comme dans un écosystème classique, avec des concurrences, des symbioses, de la collaboration, des prédateurs, etc.

Ce ne sont pas les seuls microbes dans notre corps. Les virus sont là également. La compréhension du rôle indispensable des bactéries pour la vie humaine est assez récente ; pour les virus, la compréhension de la science en est à ses balbutiements. Ce que nous savons est que les virus vivent leur vie en nous, et que tout cet écosystème reste équilibré, notamment grâce à notre système immunitaire. La présence d’un virus n’est absolument pas synonyme de maladie. Tout comme pour les bactéries, tout le monde accueille des virus, y compris lorsqu’on est en bonne santé ; nous en respirons des milliers à chaque seconde. Cet article du Monde est intéressant bien qu’un peu ancien : il affirme que nous inhalons entre 17,000 et 400,000 virus par minute, dont la majorité concerne des espèces inconnues.

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La question est donc pourquoi, soudainement, l’arrivée d’un virus nous rend-elle malade ?

En réalité, il y a deux cas de figure. Soit il s’agit véritablement d’un nouveau virus (il vient de muter d’une autre espèce animale pour s’adapter à nous) et nous sommes incapables de le gérer, soit il s’agit d’un virus présent en nous, sans doute depuis notre plus jeune âge et, pour certaines raisons, notre immunité devient incapable de le supporter.

Les raisons de cette incapacité, qui peut apparaître progressivement ou plus rapidement, devraient beaucoup nous intéresser. Voyons cela en comparant la situation des virus (ce qui est expliqué est aussi valable pour les bactéries) et celle des “nuisibles” dans les cultures.

Dans les écosystèmes, les interactions entre les différentes espèces régulent les populations. C’est ainsi que la notion même de surpopulation n’a pas de sens en milieu naturel ; il y a des fluctuations qui sont bien maîtrisées. Les arrivées massives de rats et autres rongeurs, de criquets, de travailleurs (Quelea), de goélands, de corbeaux, d’étourneaux et autres suivent une modification de l’écosystème. Les rats ne sont pas apparus hier mais, comme une maladie, ils arrivent pour une raison.

Si cette modification est provisoire, les choses rentreront vite dans l’ordre par elles-mêmes, avec l’aide de ces “envahissants” qui dynamisent l’écosystème. Un peu comme un petit rhume qui vient et qui passe. Mais si l’humain empêche les choses de rentrer dans l’ordre et impose cet état “modifié” sur du plus long terme, alors ceux qui arrivent de façon opportuniste pour profiter d’une situation censée être provisoire vont prospérer et abonder… on peut alors éventuellement parler de “surpopulation” (c’est une situation artificielle).

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Illustrons de façon simple. Il y a une forêt qui se porte bien depuis des millions d’années. L’homme coupe, et installe une monoculture de maïs. Qu’il s’agisse des capucins, des travailleurs, des moineaux, des tourterelles, des sangliers ou des campagnols, des millions d’animaux vont se rassembler pour profiter de cette source alimentaire dense et, normalement, ponctuelle. Sans plus d’intervention humaine, le seul véritable invasif de la situation qu’est le maïs sera décimé. Sa matière organique nourrira le sol, tout comme les cadavres des animaux et leurs déjections. Des buissons pourront pousser et créer une friche qui évoluera progressivement en forêt.

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L’homme refusant ce processus naturel, il protège son maïs, retire les buissons qui poussent, et stabilise donc la situation déséquilibrée. Les espèces granivores et opportunistes vont ainsi rester dans leur état de “surpopulation”. Si l’homme massacre les travailleurs, ce sont les capucins qui prendrons la place. S’il massacre les capucins, peut-être que les rats interviendront. S’il parvient à massacrer les rats, les moineaux tenteront peut-être leur chance, etc. La question n’est pas de savoir quel “nuisible” mange le maïs, mais de voir que la nature ne “veut” pas du maïs ; on ne peut produire du maïs ainsi en zone forestière qu’en étant en guerre constante contre la nature et en décimant les populations animales. Les animaux incluent évidemment les insectes, et des exemples entomologiques auraient pu être donnés plus haut, au lieu de vertébrés. C’est ainsi qu’il faut constamment pulvériser d’insecticides pour conserver une production de maïs quand on est en zone inappropriée pour ce type de plantation, comme une forêt. Pour creuser ces problèmes liés à l’agriculture, voyez notre article sur la permaculture végane.

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Pour les bactéries et virus, c’est très semblable et c’est pourquoi nous faisons cette analogie facile à comprendre. Tout est équilibré (un équilibre instable et évolutif, mais qui donne de bons résultats), sauf quand l’homme s’en mêle. Donc quand on fait face à une maladie infectieuse, telle une bactérie et un virus, on subit en fait une surpopulation artificielle de virus ou de bactéries, qui a sa raison d’être, comme les moineaux, les insectes et les rats dans les champs.

Ces microbes ne sont pas là pour nous tuer, car nous tuer leur ferait perdre leur lieu de vie, mais s’ils abondent, c’est pour tenter de rééquilibrer quelque chose.

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Dans le monde des êtres pluricellulaires (animal, végétal…), nous n’avons même pas décrit la moitié des espèces vivantes. Parmi les bactéries, c’est encore bien pire. Au niveau des virus, il en existe sans doute des millions, peut-être des centaines de millions d’espèces, mais nous n’en connaissons que quelques milliers… donc affirmer que l’on sait exactement pourquoi un virus abonde dans un corps et pas dans un autre serait bien téméraire. Ce qu’on peut, par contre, découvrir facilement, ce sont les erreurs de comportement qui débouchent sur des surpopulations de microbes (ou “maladies”).

En effet, la plupart des humains font une grave erreur. Au lieu de se préoccuper de l’équilibre de leur immunité, ils mangent, ils boivent, ils fument selon leur bon plaisir sans tenir compte des alertes que donne le corps : une douleur d’estomac, un mal de tête, un coup de fatigue, etc.

À la place d’écouter leur corps qui signale un déséquilibre, et d’adapter alors leur comportement, la plupart des gens prennent un antidouleur ou un médicament qui va cacher le symptôme (un peu comme on débrancherait un voyant lumineux qui indique un problème, dans une voiture, au lieu de réparer le problème). L’arrivée des “maladies” (augmentation rapide d’une population virale ou bactérienne) est alors inéluctable. La question de savoir laquelle est un détail (une grippe, un coronavirus divers, une malaria (paludisme), etc.) ; on pourrait comparer cela avec les oiseaux du jardin. Si on coupe tous les buissons denses et épineux du jardin, les oiseaux comme les merles et le grives n’auront d’autre choix que de s’installer dans des branchages peu sécurisés pour les petits oiseaux, comme par exemple des arbres ornementaux tels que les “saules pleureurs”. Dans ces arbres, les merles et grives ne peuvent pas protéger leur progéniture ; les œufs ou les jeunes seront mangés par des pies, des rats, des écureuils ou d’autres.

La réaction humaine classique est d’accuser les pies et les écureuils de la disparition des petits oiseaux ; en réalité, c’est l’homme qui a causé le “crash” en coupant les buissons. C’est exactement pareil avec les virus et bactéries. C’est plus facile de les accuser que de regarder ce qui, dans notre mode de vie, empêche notre corps de développer une immunité efficace.

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Cet article n’a pas pour but de donner les détails du mode de vie idéal pour conserver une immunité parfaite, mais le sujet est abordé dans une vidéo.

Dans les grandes lignes, c’est

  • une nourriture crudivégétalienne et bio, composée d’aliments naturels ;(non ou peu transformés), frais, etc ;
  • boire assez d’eau et de jus mais refuser les boissons pétillantes et sucrées, limiter les boissons acides (comme le café) et alcoolisées ;
  • respirer convenablement au quotidien, avec éventuellement des séances de respiration et de méditation (surtout en plein air) ;
  • limiter le stress ;
  • Pratiquer des activités physiques ;
  • Limiter le temps passé près des ondes puissantes (téléphone, wifi, micro-ondes, Bluetooth, etc.) ;
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En général, tout le monde sait désormais que ceci améliore la santé (ci-contre un papier qui a plus de dix ans), mais cet article peut vous aider à comprendre que ça va plus loin. En effet, tout comme une invasion massive de granivores, animaux connus pour décimer les champs, n’arrive jamais dans une forêt intacte, votre immunité intacte ne laissera jamais un virus ou une bactérie envahir dangereusement votre corps. Dans un monde pollué, l’immunité n’est sans doute plus jamais intacte, mais on peut s’en rapprocher avec certains efforts… que la plupart des gens ne font pas. Pour compenser ces pollutions, nous devrions prendre d’autant plus de mesures pour aider notre corps à résister aux agressions multiples qui sont désormais imposées par nos sociétés comme les polluants chimiques et les perturbations électromagnétiques.

On comprend donc facilement pourquoi l’énorme majorité des humains a une mauvaise immunité, consommant de la viande, du poisson, du lait, des œufs, des sucres industriels, des aliments transformés (oui, même un burger industriel végan et bio est à éviter), des boissons pétillantes, etc.  C’est ainsi que des milliers de gens meurent du Covid19, alors que c’est un virus qui, comme les autres en fait (les milliers que nous inspirons chaque minute), ne devrait poser aucun problème aux personnes à l’immunité fonctionnelle. Au pire, si c’est effectivement un “nouveau virus” (que sa mutation le rendant apte à vivre dans les humains date de fin 2019), le corps demandera un peu de repos lors de quelques jours à deux semaines, le temps de s’adapter au nouveau venu. Un peu comme lors d’un petit rhume.

On comprend aussi que se battre contre ce virus en période de pandémie est nécessaire pour les victimes mais ne solutionne rien au problème de fond. Que l’on trouve un traitement ou un vaccin aidera sans doute quelques individus sur le court terme, mais ne changera rien à la situation. Nous avons créé les conditions pour ce genre de pandémie, et d’autres suivront, de plus en plus fréquemment pour deux raisons.

D’une part, la population augmente, donc les densités s’intensifient, favorisant la propagation rapide des virus. D’autre part, les mesures de “protection” contre le Covid19 limite le contact avec les virus et bactéries, rendant notre immunité encore plus faible. Sur le long terme, les habitudes “sanitaires” comme porter des masques, se confiner, éviter de toucher les autres, se laver les mains tout le temps limitent le travail du système immunitaire et, comme un muscle qu’on utilise pas, il deviendra moins efficace.

Conclusion

L’homme a un mode de vie largement déconnecté de la nature. Cela implique une faiblesse extrême de son immunité, ce qui l’oblige à se protéger constamment, et donc à empirer la situation : non stimulée et rarement mise à l’épreuve, l’immunité devient de plus en plus inefficace. En exagérant un peu, nous pouvons comparer la situation à celle des individus de 20 ou 30 ans qui seraient nés en chambre stérile et n’en seraient jamais sortis. Dès leurs premiers pas dehors, ils tomberont malades.

L’immunité ne se reconstruit pas en quelques jours, bien que des publications scientifiques confirment ce que nombre de docteurs traditionnels savent depuis des générations, à savoir qu’un nettoyage du système digestif peut aider considérablement l’immunité même à court terme. Par exemple, une étude californienne montre que trois jours de jeûne peuvent “booster” le système immunitaire (résumé en français).

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Même avec une immunité forte, notamment car les multiples pollutions que provoquent les activités humaines impactent notre corps au quotidien, il faut éviter d’encourager les virus à muter vers l’homme. Ce n’est d’ailleurs pas la seule raison d’arrêter enfin la déforestation et les élevages. Pour le climat (explications en vidéo ici), pour la biodiversité (démonstration en vidéo ici) comme pour la santé, protéger les espaces naturels et mettre fin aux élevages sont deux éléments essentiels pour enrayer la catastrophe.

Les virus ne sont pas des ennemis à abattre. Ils font partie de nous et ne posent des problèmes que lorsque nous nous comportons mal, individuellement ou collectivement. L’apparition de virus qui déclenchent des maladies et des morts devrait être comprise comme un signal fort de nos corps, comme des écosystèmes, pour nous sommer de changer de comportement. Individuellement, il s’agit de s’alimenter convenablement, de prendre soin de nous avec un style de vie qui respecte l’être vivant que nous sommes. Globalement, il s’agit aussi de changer de style de vie, en apprenant à cohabiter avec la faune sauvage sans la décimer, à stopper la destruction des derniers milieux naturels, et en exploitant les ressources de façon raisonnable et parcimonieuse.

ForumEconaturalistes

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Valéry Schollaert – 2 avril 2020

Les propos tenus ici sont évidemment tout aussi valables en novembre 2020, mais désormais, il y une vidéo qui explique pourquoi les autorités ne tiennent pas compte de tout ça pour choisir leurs mesures sanitaires.

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46 thoughts on “Le Covid 19 d’un point de vue naturaliste

    1. Excellente question. C’est la première chose que nous devrions apprendre à l’école : écouter son corps lorsqu’il nous signale une faiblesse. On est constamment confronté aux virus : selon les dernières infos que j’ai lues, nous en aurions encore beaucoup plus que des bactéries dans notre corps.

      Je ne me sens pas capable de vous donnez des informations précises valables pour tous, je ne peux que vous donner mon exemple. Je vais prendre deux cas. un classique et un ponctuel.

      Lorsque mon immunité est un peu plus faible. je tousse au premier coup de froid. Rien de grave donc, juste un signal que je dois améliorer certaines choses. Ceci est vrai depuis des années.

      Plus récent et précis. Ayant bien avancé dans ma recherche d’un régime végétalien 80% cru, en Belgique en 2019, je me sentais fort et près à affronter tout problème, comme je le dis dans la vidéo prise aux Philippines (lien tout en bas si vous ne l’avez pas vue). Dans ce pays, j’ai pu manger 100% cru plusieurs jours de suite, et continuer un régime proche de la perfection. Ensuite, j’ai été en Indonésie. Entre le 10 mars et le 15 mars, je n’ai pas trouvé de fruit, j’ai donc mangé des riz-légumes classiques, tofu, tempe… 100% cuit. Le 15 mars, je suis arrivé chez des amis où on mange une cuisine végétalienne exceptionnellement délicieuse, mais presque tout cuit. Le séjour s’est prolongé avec la fermeture des frontières, et vers le 25 mars j’ai eu une infection buccale. Je n’en ai plus jamais non plus : pas de carie, rien. Là, c’est une vieille dent dévitalisée il y a 35 ans qui est la source du problème, mais parfaitement gérée par mon immunité depuis 3 ans sans souci (j’avais eu une crise en 2017). C’est un signal clair : malgré une grande qualité gastronomique, certains nutriments qui sont détruits par la cuissons me manquaient ; avec des nutriments manquants, l’immunité n’est pas à son maximum.

      Je n’ai pas été chez le dentiste, j’ai simplement mangé des fruits crus et mes amis m’ont préparé des salades à la place des repas. J’ai du me faire violence pour refuser les bons plats cuisinés, mais ça a bien marché : en trois jour, l’infection a diminué et ne me dérange plus.

      Je crois que chacun doit écouter son corps et savoir quand il est dans le bon ou pas. Avec l’habitude, on voit très vite si un affaiblissement est en cours. Le tout est d’avoir la force psychologique de prendre les décisions qui s’impose… enfin, moi c’est ma difficulté.

      J’espère que ça peut vous inspirer, si je trouve des documents qui en parlent mieux, je partagerai.

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      1. Bonjour, la cause est tout de meme une dent dévitalisée probablement infectée en permanence sur laquelle le système immunitaire lutte en permanence non sans conséquence, a votre place j’irais refaire le traitement de canal chez le dentiste, ce que j’ai fait ou définitivement extraire cette dent, les traitements de canaux sont utiles pour sauvegarder une dent et sa fonction importante pour la mastication et la digestion mais dans le temps ils se dégradent (plusieurs décennies) et peuvent poser problème.

        Qu’appelez vous un “coup de froid?” On ne tombe pas malade(sous entendu infection) parce qu’il fait froid, l’air froid est irritant sur les voies respiratoires et tend a “paralyser” les cils vibratiles des bronches ce qui simplement entrainer une toux et des écoulements de mucus clairs comme avec une fumée quelconque(la fumée n’abaisse pas l’immunité, elle est irritante et en plus toxique contrairement a l’air froid), scientifiquement un coup de froid c’est une hypothermie, ca n’arrive pas comme ca.

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      2. Euh… le crudivorisme c’est bien mais avec des fameuses limites quand même!
        La cuisson permet de détoxifier nombres d’aliments en plus de les débarrasser de parasites et autres bactéries. Elle permet une meilleure absorption des protéines d’origine animale ou végétale. Et bien qu’elle dénature certains aliments comme la protéine C dans les fruits et légumes, elle permet d’assimiler d’autres nutriments qui ne sont pas ou peu absorbés à l’état cru: le lycopène par exemple, un antioxidant, mais aussi l’alpha carotène, la lutéine, les caroténoïdes,…
        Tout dépend du mode de cuisson et de son intensité. Mais la cuisson a probablement été un acte civilisateur! Alors assimiler le crudivorisme à un régime proche de la perfection, je veux bien avoir des sources qui m’empêcheront de rire! 🙂

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      3. La cuisson détoxifie un peu la nourriture carnée, car nous ne sommes pas carnivore. La bonne nourriture humaine est végétalienne et crue.

        La preuve est évidente : il y a 5500 espèces de mammifères, toutes mangent cru sans que ça pose le moindre problème. Notez par exemple que tant qu’ils ont leur nourriture adéquate, les mammifères sauvages n’ont jamais aucune maladie infectieuse.

        Pourquoi l’être humain qui est un mammifère parmi d’autre aurait besoin de cuire sa nourriture ? Ça n’a aucun sens.

        On a commencé à cuire la nourriture quand on a envahi l’Eurasie depuis l’Afrique. Nous sommes essentiellement frugivores et nous ne survivons aux hiver froid. Ce n’est pas par hasard qu’il n’y a aucun singe en Europe.

        Alors on a mangé de la viande (surtout de la charogne), mais on en mort. Certains ont découvert le feu, la cuisson, et ils ont ainsi pu rendre la viande moins toxique. C’est là l’origine de la cuisson.

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      4. @Isaac
        Il y a seulement une chance sur au moins 10 millions que vous ayez raison simplement parce que ceci représente le nombre d’espèces qui consomment une alimentation 100% crue a l’état sauvage et se portent bien mieux que l’être humain qui est aussi bien evidemment un animal.
        Le lycopène présent en grande quantité dans les tomates et la pastèque (n’est pas un nutriment essentiel) et les carotènes sont très bien assimilés sous forme crue, c’est juste qu’il y en a plus dans 100gr de végétaux cuits que crue par le simple fait qu’une fois que la cuisson a retiré de l’eau et donc du poids, il y a plus de tomate au poids sous forme cuite que crue.(disons que 5 tomates cuites pèsent autant que 4 tomates crues de la meme taille).

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      5. Euh… non, l’être humain n’a pas un système digestif d’herbivore. Il y a une différence anatomophysiologique entre les deux qui font que l’un des deux ne sait pas se nourrir exclusivement de plantes. On peut se passer de viande, bien sûr. Mais il faut pouvoir trouver les nutriments qui sont présents dans la nourriture animale ailleurs, et ce n’est pas simple. Le fer d’origine animal est par exemple plus facilement absorbé que le fer végétal. Idem pour les caroténoïdes. Ce n’est pas juste une histoire de poids! =)
        Les animaux ne sont pas tous en bonne santé! Et je ne parle pas seulement des animaux domestiques. Croire que les animaux vivent en parfaite santé parce qu’ils mangent crus, c’est juste faux! Les animaux ont des maladies infectieuses! C’est quand même gros de soutenir le contraire.
        Le lycopène n’est peut être pas indispensable à la survie d’une espèce, mais c’est un des caroténoïdes les plus puissants! Il est associé à une faible diminution du risque cardio-vasculaire. S’en passer serait dommage, quand même! Il est juste là, il suffit de chauffer une tomate!
        L’être humain n’a pas “besoin” de chauffer sa nourriture. Mais le faire est un plus. Levy-Strauss en parle comme un acte civilisateur (je ne l’ai pas inventé). On vit quand même bien plus longtemps (et en bonne santé) qu’au temps ou personne n’avait encore jamais trouvé de silex.
        On cuit et on chauffe, parce qu’on a pigé que cela rendait les aliments moins dangereux. On chauffe même de l’eau pour cette raison! Est-ce que l’eau “cuite” est moins bonne que l’eau “crue”?

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      6. L’homme n’est pas du tout herbivore, il est frugivore. Il n’y a rien du tout dont nous avons besoin dans la nourriture animale. Voici : https://valeryschollaert.wordpress.com/lhomme-est-il-omnivore-ou-frugivore/

        “Les animaux ne sont pas tous en bonne santé!”
        Si si, tant qu’ils ont accès à une nourriture adéquate en qualité et en quantité, et qu’ils ne sont pas empoisonnés par des pollutions d’origine humaine, ils n’ont jamais de maladies infectieuses.

        “On cuit et on chauffe, parce qu’on a pigé que cela rendait les aliments moins dangereux.”
        L’eau est minérale et n’est pas concernée. La nourriture n’est pas dangereuse, donc on a pas besoin de la cuire. C’est quand on veut ingurgité un produit qui n’est PAS de la nourriture pour les humains, comme la viande, que cuire pour limiter les dégâts.

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      7. Un exemple: le haricot. Cru, ses graines contiennent du PHA qui est toxique. Peu de gens le savent.

        Sinon, comment obtenir de la vitamine B12, des oméga-3 et de la vitamine D (pour ceux qui vivent sous la pluie haha)? Pour info (j’ai suivi votre lien et ai regardé la vidéo) il n’a jamais été prouvé que la flore intestinale de l’intestin humain était capable de synthétiser une vitamine B12 absorbable. C’est d’ailleurs un problème dans certaines maladies gastro-intestinales. La raison est que nous n’avons pas le tube digestif des ruminants, et que nous ne mangeons pas nos crottes comme les lapins ou les jeunes pandas! Notre microbiote n’a pas le temps de synthétiser ce qu’il faut! D’autant plus que la digestion d’aliments végétal et cru est plus lente. Les périodes de jeune devraient également être plus longues.

        Sinon, si, les animaux peuvent souffrir d’infection. Un exemple également: la fièvre charbonneuse (due à une bactérie, une méchante bactérie – elles ne sont pas toute gentilles). Décrite déjà durant l’Antiquité. Pas de polluant industriel à cette époque. C’est un seul exemple, et il contredit déjà ce que vous dites.

        Sinon, j’imagine que vous avez raison, la viande n’est absolument pas nécessaire (mais je l’ai déjà dit aussi). C’est juste que le végétalisme est un régime très complexe à suivre, certainement pas indiqué pour tout le monde et qu’il faut sans doute prendre des suppléments. D’où mon interrogation quand vous semblez le qualifier de régime parfait.

        Mais bon, bref. Vous semblez bien borné. D’autant plus que je plussoie le végétarisme et dans une certaine mesure, la consommation d’aliments crus. Mais il faut garder l’esprit dans la réalité.

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      8. “Sinon, si, les animaux peuvent souffrir d’infection. Un exemple également: la fièvre charbonneuse (due à une bactérie, une méchante bactérie – elles ne sont pas toute gentilles). Décrite déjà durant l’Antiquité. Pas de polluant industriel à cette époque. C’est un seul exemple, et il contredit déjà ce que vous dites.”

        Il y a des périodes de famines et de disettes, et alors les virus et bactéries qui vivent dans le corps des animaux peuvent devenir des maladies. Je n’ai jamais dis le contraire. J’ai bien précisé “tant que l’animal à accès à une nourriture adéquate.”

        Je l’ai expliqué dès février 2020, pour montrer comment prévenir le Covid 19. Je rappelle que les virus accélèrent le décès des animaux affamés et sont donc très utiles pour les écosystèmes : https://youtu.be/mdVT3nzbW7U

        “végétalisme est un régime très complexe à suivre”
        Pas du tout, c’est très facile. Voyez par exemple les excellentes vidéos d’Irène Grosjean, la meilleure thérapeute française actuellement. Elle explique ce que je vous dis là depuis 50 ans, elle a passé le 90 et, forcément, toujours en parfaite santé, aucun risque de Covid pour elle, non-vax évidemment. Des milliers de français sont en excellent santé grâce à elle.

        “Mais il faut garder l’esprit dans la réalité.”
        Justement, pour rester libres, il faut apprendre à être responsable de sa santé. Je ne suis pas borné, j’ai des arguments imparables et vous refusez d’admettre que j’ai raison.
        Vous avez vu cette vidéo ? https://odysee.com/@VisionHolistique:5/la-dictature-nous-menace-t-elle-comment:5

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      9. @Isaac
        Vous dites:
        ” On chauffe même de l’eau pour cette raison! Est-ce que l’eau “cuite” est moins bonne que l’eau “crue”?”

        Non pas vraiment mais les aliments crus optimaux pour notre physiologie comme fruits, certains légumes et salade crues voir bien d’autres contiennent de nombreuses vitamines et antioxydants qui sont thermosensibles contrairement a l’eau qui ne contient que des minéraux qui ne sont pas thermosensibles, ca fait une grosse différence.

        La transformation comme la cuisson, la fermentation et meme le râpage de certains légumes durs et autres méthodes permet de détoxifier ou de rendre certains aliments non adaptés a l’anatomie humaine plus digeste mais c’est le contraire pour les aliments les plus adaptés a notre anatomie frugivore comme fruits frais mûrs, salade tendres et oléagineux comestibles, ils ne sont que dégradés et perdent de l’intérêt gustatif et nutritionnel si on les cuits ou fermentent.

        Notre plus proche cousin génétique est bien le bonobo qui partage 99% de notre ADN, il se trouve qu’il a une anatomie frugivore non sans hasard et comme tout frugivore; son corps ne synthétise pas de vitamine C comme l’humain car on est censé consommer des fruits riche en vitamine C très régulièrement.
        C’est pour cette raison que nous y sommes très attirés et que le gout le plus sensible dans notre bouche se trouve être le gout sucré non sans hasard encore une fois, sans meme parler de l’attirance pour les couleurs et l’odeur des fruits mûrs et tous les cosmétiques et bonbons aux arômes de fruits qui nous attirent tant.

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      10. Je connais et n’ai rien à en dire. Elle à 90 ans et est en bonne santé. Est-ce grâce à sa “vie en abondance” ou est-ce de la chance? Aucune idée. Mais elle n’étaye absolument aucune source fiable dans son bouquin et est l’objet de nombreuses critiques pour cela.

        Vous êtes totalement borné! Haha vous ne voyez pas que de commentaires en commentaires, vous creusez de plus en plus pour trouver des réponses à me donner. Bientôt, l’explication de tout problème sera: c’est parce qu’il n’y a pas d’accès à la nourriture adéquate. Ben oui. Mais en fait non, rien n’est juste si simple. Les animaux sont malades, ça arrive, qu’ils mangent bien ou non. Il y a l’environnement, la génétique, la bouffe et également le “pas de bol”. C’est assez documenté.

        Je ne rentrerai pas sur le sujet du Covid. Vos vidéos sont assez parlantes pour dire que vous n’en touchez pas une dans ce domaine. Et vos élucubrations ici même montrent que vous ne connaissez pas très bien l’organisme humain.

        Félicitations si ce n’est pas une difficulté majeure pour vous. Mais dans les faits, on ne fait pas d’un enfant un être crudi-végétalien pour une bonne raison. Et si c’était facile, plusieurs couples parents (ou ex-parents) ne se retrouveraient pas en taule ce jour.

        Vous n’avez aucun arguments “imparables”. Vous citez vous-même dans une vidéo n’est pas un argument. Citez une adepte qui a survécu jusque 90 ans n’est pas un argument (moi aussi je connais des bouffeurs de viande qui vivent jusque 90 ans en excellente santé. Et je connais aussi Britt Marie Hermes, déjà entendu parler?).

        En bref, vous ne démontez aucun de mes arguments et pensez avoir raison. Vous êtes borné, et moi, je m’arrête là. Bonne journée à vous.

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      11. Je trouve insultant que vous croyiez que je Irène Grosjean comme si elle était un échantillon à elle toute seule. C’est ridicule. J’ai fait des études de maths et de physique, j’ai une carrière scientifique de 30 ans, vous me prenez pour quoi ?

        Je vous parle des milliers de personnes, sans doute des dizaines de milliers de personnes qui sont en parfaite santé grâce à elle. J’ai aussi travaillé avec le Dr. Romy Paredes qui est très connu en Asie. Il fait la même chose qu’Irène Grosjean, et il change littéralement la face de son pays (les Philippines) avec cette méthode. En Ouganda, avec deux docteurs de Kampala (Dr. Saaly et Dr. Mattias), j’ai pu me convaincre que tout ça était vrai, en 2014, grâce à mes employés. J’étais le seul à ne jamais faire de palu, et eux en avait chaque année. On a été chez les docteurs, ils leur ont expliqué comment manger, et ceux, surtout celles en fait, qui ont décidé d’essayer n’ont plus eu de palu depuis (je suis toujours en contact avec une partie des mon ancienne équipe) et les autres continuent leurs crises annuelles. C’est du 100% et correspond parfaitement à la théorie.

        Ce n’est pas moi qui suis borné, ce sont les faits.

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      12. Cher Julot, le propre des vitamines est de ne pas être synthétisées par le corps humain. On doit donc les trouver dans l’alimentation. Ou trouvez vous votre B12? Que faites vous des aliments intrinsèquement toxiques lorsqu’ils sont crus?
        Vous, comme Mr Schollaert, n’avez pas compris mon analogie avec l’eau: je sais bien que l’eau n’est pas organique, mais on la chauffe pour en diminuer les risques d’infection, pas pour le plaisir d’exciter ses minéraux. Pourquoi penser qu’il est idiot de le faire avec des aliments qui sont constitué à 99% d’eau?

        Pour le reste c’est ce que je dis (mais je veux bien le répéter encore une 3e fois): manger cru c’est bien! Très bien même. Mais manger exclusivement cru n’est pas sans conséquence. Et même si c’est tout à fait possible (vous en êtes la preuve), il faut néanmoins informer des limites et risques et ne pas en faire un modèle d’alimentation parfait.

        Pour info, dans la médecine traditionnelle chinoise, chauffer les aliments leur rendait une sorte d’énergie sacrée. Il est établi par cette même médecine que les chauffer les rend plus assimilables par le corps. Et ça fait plus de mille ans que c’est dit.

        Vous semblez croire que je m’emporte contre vos idées, mais c’est vous qui vous emportez contre les miennes lorsque je dis simplement que se priver d’aliments cuits est dommage en plus d’être non fondé sur des bases scientifiques solides. Pour le reste, je ne suis pas en désaccord avec vous. Votre esprit est-il étroit à ce point?

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      13. Il y a des bactéries productrices de B12 dans l’eau de ruisseau, c’est justement parce qu’on l’aseptise, qu’on l’a bout qu’il y a des carences en B12 et autres. Il faut boire l’eau telle que la nature nous la fourni.

        “Vous semblez croire que je m’emporte contre vos idées,”

        Non, j’en ai marre de vos remarques désagréables et fausses comme ” Votre esprit est-il étroit à ce point?”

        En deux clics, j’efface vos messages et vous fait disparaître du site. Je suis justement toujours ouvert à la discussion.

        Aucun animal sauvage n’a de carence en B12, c’est un problème typique de l’humain, parmi plein de problèmes que nous avons. Parmi nos erreurs, il y a bouillir l’eau, cuire les aliments. Il y a plein d’autres choses évidemment.

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      14. @Isaac.

        Des analyses ont montré que des eaux sauvages contiennent 1 a 2mcg de vitamine B12 par litre, juste nos besoins journaliers approximativement a long terme.
        De plus des études ont montré aussi qu’il était possible d’avoir une synthèse endogène suffisante dans l’intestin grêle de cette vitamine avec un microbiote très sain et très riche en microorganismes dont voici les sources.
        https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1261761/
        https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7354869/

        De plus quand je parle de frugivorisme ca peut inclure les insectes et autres en très petite quantité crus qui sont une source de B12 sûre comme les bonobos et chimpanzés consomment, ca ne contredit pas notre anatomie frugivore, pas obligatoire de nos jours cependant avec un supplément de B12 hebdomadaire très peu couteux, c’est plus sûr sur le long terme.

        Les aliments intrinsèquement toxiques crus sont toxiques et non adaptés a notre anatomie et devraient être évités dans l’idéal en dehors des situations de survie, je trouve bizarre de rappeler cette évidence, c’est pour cela que nous sommes sensibles au gout amère et acide dans la bouche qui indique comme le savent bien les toxicologues très souvent une sources de substances toxiques et dangereuses a éviter.

        Les végétaux ont un système de filtration et d’épuration très efficace, il est très rare que l’eau qu’ils contiennent soit nocive.

        Je n’apporte aucun crédit a ces pseudo science chinoise et ayurvéda (aliments chauds et froids blah blah), ca fait 10 milles ans que les humains consomment de l’alcool très toxique a toutes doses, l’argument de l’ancienneté ne prouve rien.
        Encore une fois les aliments qui sont plus assimilables et plus digeste sous forme cuite que crue (comme par exemple féculents et légumes durs et certains produits animaux) ne sont pas adapté a l’anatomie d’une espèce, les fruits frais mûrs et les feuilles tendres de type laitues sont parfaitement assimilables sous forme crue et ne peuvent pas être amélioré par la cuisson, tout le contraire, le feu détruit et toute fumée est toxique, il ne peut rien ajouter.

        A l’origine, le feu et les outils n’étaient pas utilisés ni connus donc il doit bien y avoir obligatoirement une alimentation optimale pour chaque espèce qui se doit d’être 100% crue sinon le monde et la nature n’aurait aucun sens, d’ailleurs les 10 millions d’espèces sauvages appliquent cette alimentation tout en jouissant d’une bien meilleur santé que l’immense majorité des humains (pas parfaite et invincible bien evidemment), par conséquent il y a une chance sur au moins 10 millions que l’être humain soit une exception a cette règle.

        Le lycopène des aliments crus mûrs comme tomates, pamplemousse, pastèque et autres est assimilé comme il devrait l’être, de toutes façons nous n’avons pas besoin de plus de nutriment que ce dont notre corps a besoin, plus que nécessaire n’est pas mieux, c’est meme souvent pire par surcharge.
        Des études ont montré que les carotènes des fruit crus mûrs (comme melon, papayes et a autres fruits) sont bien mieux assimilés que les carotènes des légumes durs comme carotte et similaire meme cuite car ce ne sont pas des aliments pour l’humain meme si ça peut nourrir comme bien des choses.

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      15. Merci Julot, très intéressant. J’ai refusé son dernier message qui n’est qu’insultes et invectives. J’accepterai sa réponse uniquement si elle ne contient aucune attaque personnelle. Est-ce que son agressivité serait liée à son régime charognard ?

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      16. ha oui en effet, bien vu, j’ai affirmé que l’eau ne contenait pas de vitamine en quantité significative sauf la B12 qui est issue des microorganismes présent dans l’eau et donc complètement détruite a la cuisson et au traitement chloré comme dans l’eau du robinet.

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      17. En effet ce genre d’affirmation redondante (“vous avez un esprit étriqué ou obtus, vous savez tout etc”) dès qu’on affirme des choses sourcées mais qui ne plaisent pas est agaçante et inutile dans un débat de fond.
        Ce genre de comportement et pire (la violence) est entres autres lié a la santé générale d’un individu et de son microbiote qui agit beaucoup sur le comportement par l’intermédiaire du nerf vague qui communique avec le cerveau.
        L’expérience sur les prisonniers mis sur une alimentation végétarienne (meme pas végétalienne a base de fruits)qui devenaient souriants et beaucoup moins violent a montré des choses très intéressantes.
        L’apport important en graisses saturées/trans et sucres (présent dans produits animaux et la junk food) a été lié a une hausse de l’agressivité dans la littérature scientifique.

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      18. J’ai oublié de dire que j’ai d’ailleurs vécu ce changement radical sur mon comportement avec mon changement radical d’alimentation et de mode de vie.
        C’est ce qui manque a tous ces gens et “spécialistes” qui contredisent ce qu’on dit, ils leurs manquent très souvent l’expérience d’un changement profond pour commencer a pouvoir comprendre et envisager qu’on a raison.

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      19. Cher Julot, merci pour votre réponse. Et surtout, merci de documenter comme vous le faites et d’apporter des sources tangibles. Encore une fois, je n’ai rien à dire concernant la plupart des informations que vous transmettez. Je ne pense pas avoir antérieurement dit le contraire, d’ailleurs.
        J’en apprend même en vous lisant.

        Mais nous en revenons à notre point de départ: le cru est très bien et je l’encourage également à de nombreux égards. Pour ma part, je trouve cela anormal de faire une croix sur certains aliments cuits, quand on sait que ceux-là peuvent également nous apporter des bienfaits. Est-on dès lors d’accord pour dire qu’un régime adapté est celui qui convient le mieux à la personne concernée? Ou bien sombrons nous dans les divagations du type “seul le régime crudi-végétalien” en vaut la peine? Je pense que cette question ne trouvera pas de réponse sur cette page. Bien que le sujet soit intéressant, je me dirigerai désormais vers les forums dédiés, puisque notre hôte n’apprécie pas ma manière de poser des questions ni ma façon de remettre en question son mantra. Peut être a-t-il raison. Peut être suis-je trop frontal en dénonçant le manque de cohérence (ou de support) scientifique fourni.

        Néanmoins, si je peux me permettre une ou deux petites choses:
        – votre premier article parle de la découverte du facteur intrinsèque dans l’iléon… en 1976! Ce n’est en rien supposé prouver que l’organisme produit de la vitamine B12 via des bactéries iléales… D’ailleurs, l’abstract parle au conditionnel en disant qu’il pourrait alors absorber les vitamines éventuellement produites par les bactéries à ce niveau!
        – votre deuxième article parle de la vitamine B12 produite au niveau… colique (en aval de l’iléon, donc)! Et fait le pari que deux populations de bactéries sont pourtant retrouvées dans l’intestin grêle et en même temps capable de produire cette vitamine… chez une certaines population d’Inde du sud! La conclusion de l’article (trouvée via Sci-Hub) prouve que l’absorption de vitamine B12 à ce niveau est d’une rare complexité, et qu’une certaine bactérie, si elle est retrouvée en quantité suffisante dans l’intestin grêle supérieur (duodénum ou jéjunum) est sans doute capable de produire “en partie”, pour l’individu porteur, un dérivé “vitamine B12-like”. Malheureusement, donc, non seulement ce n’est pas significativement suffisant, mais en plus cette bactérie n’est pas retrouvée chez les autres Indiens, ni chez les Occidentaux (de l’ouest, dans l’étude).

        Vos deux articles ne démontrent donc pas qu’il y a production endogène de vitamine B12 dans l’organisme humain via des bactéries. Mais, par contre, je n’avais jamais lu le deuxième article et l’ai trouvé fort intéressant. Qui sait, peut être que plus tard le développement de cette bactérie pourra répondre aux carences en vitamines B12?

        Merci pour le partage.

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      20. Vous voyez que vous arrivez à vous exprimer avec politesse quand vous faites un effort. L’autre message a évidemment été effacé. Très bien si certains ont encore la patience de démontrer les évidences, bravo à Julot. Le temps que je passe un démontrer ces choses à un esprit coincé comme le vôtre, j’aurais déjà convaincu 5 personnes de changer leur alimentation. C’est le résultat qui m’intéresse, on est dans une situation urgentissime. Pour moi, c’est comme prendre tellement de temps à démontrer que c’est bien la fuite qui fait couler le bateau. À cause de ce temps perdu, au final, le bateau sera au fond de la mer avant qu’on lance les réparations…

        Si vous êtes en train de vous noyez et que je vous lance une corde, vous allez agripper la corde ou me demander une étude scientifique qui démontre que la corde est assez solide pour vous soutenir ?

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      21. @Isaac:
        vous dites: “Ou bien sombrons nous dans les divagations du type “seul le régime crudi-végétalien” en vaut la peine? ”

        Non mais j’affirme que chaque espèce a une alimentation spécifique optimalement adapté a son anatomie et celle ci se doit être bien evidemment 100% crue et c’est la meme pour tous les individus de cette espèce, il n’y a pas de vache qui se porterait au mieux sur une alimentation carnivore ou de félins sur une une alimentation a base de plantes mais il y a des contextes de survie et la c’est bien différent.
        l’Homme a eu une alimentation certes omnivore pour une bonne partie de son histoire par habitude, c’est pour cela que nous sommes largement qualifié ainsi mais notre anatomie est indéniablement frugivore (qui ne veut pas dire végétar/lien en soit) avec toutes les caractéristiques anatomiques et physiologiques spécifiques qui vont avec.
        Le plus l’alimentation pratiquée s’éloignera de ca, le plus deletere cela sera.
        Et il se trouve que dans ce cas la aussi pour l’humain, c’est aussi la plus saine d’un point de vue écologique.

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  1. Vous n’avez pas répondu à mes commentaires concernant la B12… Or c’est la pierre angulaire de votre assertion: si l’Homme ne la produit pas, si aucune bactérie en lui ne la lui fournit en quantité suffisante, si l’eau du ruisseau n’en contient pas assez (ou que celle ci est moins assimilable) alors comment la physiologie de Homo sapiens peut elle être la représentation du frugivorisme pur?
    Je vous poserais bien plein d’autres questions de physiologie et d’anatomie, mais si vous ne répondez déjà pas à la première (et la plus importante sans doute), la conversation ne va pas aller bien loin 🙂

    (Allé une quand même en attendant: c’est quoi l’anatomie d’un frugivore? Quelle différence avec un omnivore? Ou un herbivore?)

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    1. “Vous n’avez pas répondu à mes commentaires concernant la B12″
      Si si j’ai répondu puisque vous avez vu ma vidéo qui est très claire à ce sujet. L’eau des ruisseaux, la terre sur les carottes, etc.

      La théorie a pour but de comprendre la réalité, mais la réalité ne doit pas être niée pour coller aux théories. Quand j’ai travaillé avec le docteur Romy Paredes, j’ai donné des conférences avec lui mais j’ai aussi assisté à un séminaire avec divers médecins. Plusieurs médecins, donc Paredes, soignent de presque tout grâce à un régime crudivégétalien. J’ai abordé le problème de la B12 puisqu’on me le demande tout le temps. Aucun des médecins ne constatent chers leurs patients végétaliens de carences en B12 ; de façon générale, ils sont beaucoup moins carencés que les autres.

      La réalité c’est que, mangeant la nourriture telle que fournie par la nature, sans l’aseptisée, ni la cuire, ni la transformer, et en buvant l’eau également nature (les médecins dont je parle soignent sur des îles secondaires et pas à Manille où ce serait différent) , on a aucune carence. Que cela s’explique ou non, que ça colle à nos théories ou non, ce sont les faits.

      ” c’est quoi l’anatomie d’un frugivore? Quelle différence avec un omnivore?
      https://valeryschollaert.wordpress.com/lhomme-est-il-omnivore-ou-frugivore/

      Cet article est le plus lu de mon site parmi environ 2000 pages en ligne…

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    2. Vous appelez quoi “frugivorisme pur”? frugivorisme veut juste dire alimentation a prédominance en fruits ou anatomie adaptée parfaitement a cela, ca ne veut pas dire végétarien ni végétalien techniquement, donc la question de la B12 d’un point de vue naturel ne se pose pas, d’ailleurs les bonobos ne le sont pas mais sont pourtant frugivore avec l’alimentation qui va avec, ils ne consomment que 5% de produits animaux a long terme, ce qui leur apporte aussi de la vitamine B12 bien evidemment entres autres sources.
      Si vous vouliez dire frugivore végétalien (voir 100% cru) comme je le pense il fallait le dire plus clairement.

      Voici des liens qui différencient les anatomies principales des mammifères terrestres:

      https://www.casimages.com/i/19041506261517279116200467.jpg.html
      https://www.casimages.com/i/19041506261217279116200465.jpg.html

      En anglais mais beaucoup plus complet:
      https://www.casimages.com/i/16040810204417279114131737.jpg.html

      Courte video qui explique cela, activez les sous titres francais:
      https://nutritionfacts.org/video/paleopoo-what-we-can-learn-from-fossilized-feces/

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  2. Vous pourriez quand même avoir la décence morale de publier mon dernier commentaire. Après tout, il n’était pas impoli, ni invectif et était constitué à 80% d’une réponse pour Julot.

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    1. Je n’avais aucune intention de le refuser, mais je ne passe pas 24h/24 devant mon ordinateur. Quelques heuures hors ligne, et hop on se reprend une pluie d’invectives. Plus intéressant, vous montrez votre approche des faits : “mon message n’est pas (encore) passé donc je suis censuré”.

      Vous tirez des conclusions sans savoir. Je suis scientifique professionnel ce qui n’est manifestement pas notre cas. Votre attitude le confirme, vous n’avez aucune idée de la manière dont la science fonctionne.

      Avant de tirer des conclusions, il faut réfléchir aux différentes possibilités, il faut les envisager toutes avant de n’en garder qu’une, éventuellement, si on a peu éliminer les autres.

      Je viens de rentrer d’une longue journée avec armes et bagages, je lirai les deux messages en attentes (votre “dernier” commentaire et les insultes qui s’ensuivent) à tête reposée. Je déciderai alors qui je vous passe encore vos mots ou si je vous efface définitivement de mon site internet.

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      1. En effet, beaucoup de gens ont vraiment du mal a rester sur le fond du sujet mais c’est une technique bien connu d’attaquer le messager quand on arrive pas a contredire le message ou qu’il ne plait pas.

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      2. malgré mes avertissements, il a encore continué. Je crois qu’il ne se rend même pas compte en fait. Si au moins la discussion lui permettait de voir la différence entre discuter du fond et des attaques personnelles, c’est déjà ça. Sinon, quelle perte de temps !

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    2. Plus les jours passent, plus j’ai tendance à penser que je ne me trompe pas a votre sujet. Je ne vois pas pourquoi un message ne contenant aucune insulte (aucun des deux en contient d’ailleurs) doit passer plus de 72 heures en transit avant d’être “accepté”. Ce n’est même pas une question de véracité, mais bien de liberté d’expression sur un site internet.

      J’apprends également que vous avez “ghosté” le dernier message d’un de mes amis sur YouTube. Décidément, vous vivez effectivement très mal le désaccord.

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      1. Pour la dernière fois, arrêter les insultes. Vous ne vous rendez même pas compte, c’est grave.

        ” j’ai tendance à penser que je ne me trompe pas a votre sujet”

        Rien que ça c’est inacceptable. Discutez du fond, parlez de digestion, d’impact écologique, de travail des éleveurs, de tout ce que vous voulez, avec tous les désaccords du monde, mais vous confondez un débat avec attaques personnelles. Je supprime toute attaque personnelle. Je suis extrêmement patient avec vous, comme si je n’avais que ça à faire.

        “Décidément, vous vivez effectivement très mal le désaccord.”

        C’est aussi un attaque personnelle, et c’est aussi totalement faux. Je ne laisse pas de fausses informations passer sans répondre, mais je ne supprime jamais pour des raisons d’opinion. En plus, c’est une perte de temps. C’est la technique Staline : “Traitez vos adversaires de fascistes, pendant qu’ils se justifieront, vous pourrez leur porter de nouveaux coups.”

        Je n’ai pas de temps à perdre. Discutez, argumentez tant que vous voulez, mais les attaques personnelles, oubliez car je ne peux pas tronquer les messages ; j’accepte tout ou je refuse tout.

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  3. Il n’y avait aucune attaque personnelle.

    Vous publiez quand ma réponse pour Julot sinon? Elle était elle aussi vierge de toute invective et/ou attaque personnelle.

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  4. Mais en vrai, je pense que vous ne supportez pas que quelqu’un ne partage pas le même avis que vous.

    C’est pas une attaque, ça, si?

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    1. si c’est une attaque personnelle typique, injustifiée en plus. Vous ne vous rendez même pas compte, c’est grave. Bon, ma patience à des limites.

      Parlez du fond, pas de moi. Ou ne parlez plus sur mon site. S’il y a la moindre phrase de ce genre “vous êtes ceci, vous n’êtes pas cela” dans un commentaire, il est supprimé sans discussion. Sans plus de réponse de ma part ni justification, je vous ai expliqué plus qu’assez.

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  5. D’accord, mais le message précédent demandant que vous autorisiez la réponse à Julot, pourquoi ne pas la publier?

    Et celui juste avant?

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      1. Non non, celui faisant état de ma réponse a Julot n’en faisait pas. Je répondait même brièvement à votre message de façon posée et rationnelle.

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    1. Ajoutons qu’il est 7 heures du matin au Mexique, où je suis en ce moment, et ma journée commence donc. Quand je vis dans le réel, je ne suis pas connecté, donc évitez de faire un caca nerveux parce qu’un message ne serait pas accepté durant quelques heures…

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  6. Oups au temps pour moi. Ce message a bien été autorisé. Mea culpa. Il ne reste que la réponse à Julot alors. 😄

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